ChrisRed
Jeune bulbe
Bonjour à tous,
Je me permets de refaire une incursion sur ce forum car je me demandais ce que d'autres végétariens ou végétaliens convaincus pouvaient penser, et aussi savoir comment vous faisiez. À la base, quand j'ai décidé de devenir végétarien, il était clair dans mon esprit que j'allais rapidement devenir végétalien. Les deux idées étaient intimement liées et bien ancrées dans mon esprit, mais il me fallait d'abord passer au végétarisme dans un premier temps. Une fois que je suis devenu végétalien, je pensais que le plus dur était fait et que j'étais arrivé à la finalité de ma réflexion. Or, je peux me rendre compte désormais que je m'étais trompé. D'abord, il m'est arrivé de temps à temps de commettre quelques exceptions, de craquer pour une petite part (ou deux) de pizza au fromage ou pour un petit éclair au café, mais vraiment des bricoles. Finalement, je suis parvenu à devenir intransigeant et à ne plus faire d'exceptions. La même chose s'est produite sur ma consommation d'alcool soit dit en passant, j'ai arrêté de boire, sauf pour quelques rares occasions (anniversaires, Noël, etc.) pour ne pas briser le lien social surtout. En effet, si j'avais des convictions morales et éthiques, changer d'alimentation m'a également permis d'élaborer ma façon de faire la cuisine mais surtout d'écouter plus mon corps et de prêter plus attention à ma santé. Ainsi, je vais en venir au but je vous rassure, j'ai remis à nouveau en question mon alimentation vegan.
Non, je n'ai pas décidé de rebrousser chemin et de manger de la viande, mes prises de sang n'ont détecté aucune carence. En revanche, j'ai eu un tenia, celui du porc, qu'on a décelé après mon changement d'alimentation. Je me suis donc un peu jugé, peut-être un peu sévèrement, estimant qu'il s'agissait pour moi d'une punition pour avoir mangé de la viande éhontément pendant tant d'années alors que dans mon coeur, je savais déjà qu'il ne fallait pas. Mais je me suis également dit que je n'avais pas été assez vigilant dans ce que je mangeais autrefois. Et je me suis donc rendu compte que même si mes intentions étaient nobles, même en étant vegan, tant que je continuais à me nourrir chez les supermarchés, les Leclerc, Carrefour, Lidl et compagnie, je continuais à ingérer des aliments à l'insu de notre plein gré qui ne sont pas bons dans notre santé. J'ai effectué des recherches. Des colorants, des conservateurs, des anti-oxydants, de la gélatine à base de porc, des produits néfastes dont certains ont des origines animales se trouvent partout. Le cycle de maturation des fruits et légumes n'est pas respecté. On trouve du porc partout, dans les dentifrices, dans les shampoings, comme si on voulait nous en imprégner par tous les moyens. Les produits simili-carnés que l'on peut manger en tant que vegan, aussi bons soient-ils, m'ont semblé être une imitation pas forcément nécessaire de ce que mangent les personnes omnivores. De toute façon, depuis tout petit, je n'ai jamais aimé aller dans ces endroits. Ainsi, je n'y vais que très rarement, et pour acheter des choses qui ne se mangent pas ou qui ne se boivent pas. J'ai décidé de rompre le cordon avec la nourriture industrielle. Tout.
Alors bon, là je sais, ce n'est pas facile, en particulier quand on vit dans une grande ville. Perso, je vis à Lourdes, une petite ville et il y a des possibilités, elles ne sont pas pléthore mais elles sont là, notamment mon père qui entretient un potager et qui vient me voir une fois par mois avec des paniers pleins de fruits et légumes. Je vais dans un magasin qui s'appelle La Ferme en direct où les fruits et légumes sont vendus par des petits producteurs, on a même croisé Marc, le "mec des carottes", comme l'a apostrophé le caissier. Leurs légumes sont super et ont l'air bio. Ainsi, j'ai décidé de m'adapter au rythme des saisons, ce qui m'a permis de redécouvrir certains légumes que j'avais délaissés, comme les courges actuellement.Après, on a un biocoop aussi où j'ai relativement confiance en leurs produits, mais malheureusement les prix sont plutôt chers alors j'en prends peu. Ils ont de belles salades.
Depuis que je fais ça, je me sens mieux. Et je suis un peu plus rassuré par l'origine des produits que je mets dans ma bouche. Je ressens un vrai rejet avec tout le monde industriel. D'un point de vue social, ce n'est pas facile, comme la plupart des gens font leurs courses dans les supermarchés, en dépit du soutien qu'ils apportent aux agriculteurs quand ceux-ci déversent du fumier. Alors, j'emmène souvent ma nourriture. Et ce n'est pas facile à expliquer, déjà que le choix de ne pas manger d'animaux et de produits d'origine animale est souvent incompris alors argumenter sur le fait de ne pas manger industriel, bonjour...
Je sais que ça on ne peut pas le faire partout, j'en ai parlé avec mon frère, il aimerait mais il est à Orléans, et c'est plus difficile pour lui à priori. C'est un choix difficile, mais voilà que j'ai senti nécessaire arrivé à un carrefour de mon existence. Là où je suis, je ne peux pas entretenir de potager, heureusement, j'ai la chance d'avoir un père qui a le terrain propice et la main verte. Des fois, les choses sont bien faites.
Incidemment, finis les chips, les gâteaux apéros, les yaourts au soja, les produits simili-carnés, les pizzas végés, tout le toutim. J'essaie de manger 100% végétal. Et j'ai même poussé le bouchon un peu plus loin encore depuis 2-3 jours, chose que je n'aurais pas cru possible le jour où j'ai dit à mon beau-père que je ne mangeais plus industriel. En effet, j'ai décidé d'expérimenter le crudivorisme, à savoir de manger cru. Du coup, j'ai découvert que l'on pouvait manger certains aliments crus (courges, courgettes, betteraves, etc.) alors qu'on les mange traditionnellement cuits. C'est une décision que j'ai prise pour assurer une fois de plus mon bien-être personnel et ma santé. J'ai l'impression qu'en mangeant des aliments cuits en permanence, on transforme notre système digestif en marécage. Et en mangeant cru, on absorbe bien plus de vitamines que lorsqu'on mange cuit. En tout cas, c'est le témoignage d'une personne qui m'a donné l'idée dans un premier temps puis la lecture de l'interview d'un certain Casanova qui a achevé de me convaincre. Pour le moment, j'aime bien, mes courges butternut râpées et ma courgette râpée avaient une saveur que j'ignorais ce midi, j'ai senti une fraîcheur que je ne soupçonnais pas de leur part.
J'espère que j'étais dans le bon endroit pour poster ce topic, j'en étais pas sûr, si jamais, n'hésitez pas à le décaler. Mais dans mon état d'esprit, il y a également un vrai souci de l'environnement et de notre planète car je me dis qu'à la base, la nature nous offre ce dont on a besoin pour nous nourrir, alors pourquoi tuer ? Pourquoi transformer des pommes en compotes ou en confitures ? Pourquoi les intégrer en yaourts ? J'ai l'impression que beaucoup de gens renient les fruits mais mangent beaucoup de produits avec un parfum artificiel de fruit.
Tout ça est bien sûr le fruit d'une réflexion personnelle, en aucun cas une certitude et mon intention est simplement de vous la partager et voir si je suis le seul à avoir un tel état d'esprit ou si vous pensez que je vais trop loin. En tout cas, j'espère que c'est la dernière remise en question de mon alimentation parce que j'en ai marre d'annoncer à mon entourage que j'ai décidé ci ou ça alors qu'ils commencent enfin à se familiariser au végétarisme.
Je me permets de refaire une incursion sur ce forum car je me demandais ce que d'autres végétariens ou végétaliens convaincus pouvaient penser, et aussi savoir comment vous faisiez. À la base, quand j'ai décidé de devenir végétarien, il était clair dans mon esprit que j'allais rapidement devenir végétalien. Les deux idées étaient intimement liées et bien ancrées dans mon esprit, mais il me fallait d'abord passer au végétarisme dans un premier temps. Une fois que je suis devenu végétalien, je pensais que le plus dur était fait et que j'étais arrivé à la finalité de ma réflexion. Or, je peux me rendre compte désormais que je m'étais trompé. D'abord, il m'est arrivé de temps à temps de commettre quelques exceptions, de craquer pour une petite part (ou deux) de pizza au fromage ou pour un petit éclair au café, mais vraiment des bricoles. Finalement, je suis parvenu à devenir intransigeant et à ne plus faire d'exceptions. La même chose s'est produite sur ma consommation d'alcool soit dit en passant, j'ai arrêté de boire, sauf pour quelques rares occasions (anniversaires, Noël, etc.) pour ne pas briser le lien social surtout. En effet, si j'avais des convictions morales et éthiques, changer d'alimentation m'a également permis d'élaborer ma façon de faire la cuisine mais surtout d'écouter plus mon corps et de prêter plus attention à ma santé. Ainsi, je vais en venir au but je vous rassure, j'ai remis à nouveau en question mon alimentation vegan.
Non, je n'ai pas décidé de rebrousser chemin et de manger de la viande, mes prises de sang n'ont détecté aucune carence. En revanche, j'ai eu un tenia, celui du porc, qu'on a décelé après mon changement d'alimentation. Je me suis donc un peu jugé, peut-être un peu sévèrement, estimant qu'il s'agissait pour moi d'une punition pour avoir mangé de la viande éhontément pendant tant d'années alors que dans mon coeur, je savais déjà qu'il ne fallait pas. Mais je me suis également dit que je n'avais pas été assez vigilant dans ce que je mangeais autrefois. Et je me suis donc rendu compte que même si mes intentions étaient nobles, même en étant vegan, tant que je continuais à me nourrir chez les supermarchés, les Leclerc, Carrefour, Lidl et compagnie, je continuais à ingérer des aliments à l'insu de notre plein gré qui ne sont pas bons dans notre santé. J'ai effectué des recherches. Des colorants, des conservateurs, des anti-oxydants, de la gélatine à base de porc, des produits néfastes dont certains ont des origines animales se trouvent partout. Le cycle de maturation des fruits et légumes n'est pas respecté. On trouve du porc partout, dans les dentifrices, dans les shampoings, comme si on voulait nous en imprégner par tous les moyens. Les produits simili-carnés que l'on peut manger en tant que vegan, aussi bons soient-ils, m'ont semblé être une imitation pas forcément nécessaire de ce que mangent les personnes omnivores. De toute façon, depuis tout petit, je n'ai jamais aimé aller dans ces endroits. Ainsi, je n'y vais que très rarement, et pour acheter des choses qui ne se mangent pas ou qui ne se boivent pas. J'ai décidé de rompre le cordon avec la nourriture industrielle. Tout.
Alors bon, là je sais, ce n'est pas facile, en particulier quand on vit dans une grande ville. Perso, je vis à Lourdes, une petite ville et il y a des possibilités, elles ne sont pas pléthore mais elles sont là, notamment mon père qui entretient un potager et qui vient me voir une fois par mois avec des paniers pleins de fruits et légumes. Je vais dans un magasin qui s'appelle La Ferme en direct où les fruits et légumes sont vendus par des petits producteurs, on a même croisé Marc, le "mec des carottes", comme l'a apostrophé le caissier. Leurs légumes sont super et ont l'air bio. Ainsi, j'ai décidé de m'adapter au rythme des saisons, ce qui m'a permis de redécouvrir certains légumes que j'avais délaissés, comme les courges actuellement.Après, on a un biocoop aussi où j'ai relativement confiance en leurs produits, mais malheureusement les prix sont plutôt chers alors j'en prends peu. Ils ont de belles salades.
Depuis que je fais ça, je me sens mieux. Et je suis un peu plus rassuré par l'origine des produits que je mets dans ma bouche. Je ressens un vrai rejet avec tout le monde industriel. D'un point de vue social, ce n'est pas facile, comme la plupart des gens font leurs courses dans les supermarchés, en dépit du soutien qu'ils apportent aux agriculteurs quand ceux-ci déversent du fumier. Alors, j'emmène souvent ma nourriture. Et ce n'est pas facile à expliquer, déjà que le choix de ne pas manger d'animaux et de produits d'origine animale est souvent incompris alors argumenter sur le fait de ne pas manger industriel, bonjour...
Je sais que ça on ne peut pas le faire partout, j'en ai parlé avec mon frère, il aimerait mais il est à Orléans, et c'est plus difficile pour lui à priori. C'est un choix difficile, mais voilà que j'ai senti nécessaire arrivé à un carrefour de mon existence. Là où je suis, je ne peux pas entretenir de potager, heureusement, j'ai la chance d'avoir un père qui a le terrain propice et la main verte. Des fois, les choses sont bien faites.
Incidemment, finis les chips, les gâteaux apéros, les yaourts au soja, les produits simili-carnés, les pizzas végés, tout le toutim. J'essaie de manger 100% végétal. Et j'ai même poussé le bouchon un peu plus loin encore depuis 2-3 jours, chose que je n'aurais pas cru possible le jour où j'ai dit à mon beau-père que je ne mangeais plus industriel. En effet, j'ai décidé d'expérimenter le crudivorisme, à savoir de manger cru. Du coup, j'ai découvert que l'on pouvait manger certains aliments crus (courges, courgettes, betteraves, etc.) alors qu'on les mange traditionnellement cuits. C'est une décision que j'ai prise pour assurer une fois de plus mon bien-être personnel et ma santé. J'ai l'impression qu'en mangeant des aliments cuits en permanence, on transforme notre système digestif en marécage. Et en mangeant cru, on absorbe bien plus de vitamines que lorsqu'on mange cuit. En tout cas, c'est le témoignage d'une personne qui m'a donné l'idée dans un premier temps puis la lecture de l'interview d'un certain Casanova qui a achevé de me convaincre. Pour le moment, j'aime bien, mes courges butternut râpées et ma courgette râpée avaient une saveur que j'ignorais ce midi, j'ai senti une fraîcheur que je ne soupçonnais pas de leur part.
J'espère que j'étais dans le bon endroit pour poster ce topic, j'en étais pas sûr, si jamais, n'hésitez pas à le décaler. Mais dans mon état d'esprit, il y a également un vrai souci de l'environnement et de notre planète car je me dis qu'à la base, la nature nous offre ce dont on a besoin pour nous nourrir, alors pourquoi tuer ? Pourquoi transformer des pommes en compotes ou en confitures ? Pourquoi les intégrer en yaourts ? J'ai l'impression que beaucoup de gens renient les fruits mais mangent beaucoup de produits avec un parfum artificiel de fruit.
Tout ça est bien sûr le fruit d'une réflexion personnelle, en aucun cas une certitude et mon intention est simplement de vous la partager et voir si je suis le seul à avoir un tel état d'esprit ou si vous pensez que je vais trop loin. En tout cas, j'espère que c'est la dernière remise en question de mon alimentation parce que j'en ai marre d'annoncer à mon entourage que j'ai décidé ci ou ça alors qu'ils commencent enfin à se familiariser au végétarisme.