Faits divers et image du végétalisme

Zigzag

Broute de l'herbe
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Régulièrement, on lit sur internet et dans la presse des faits divers au sujet de parents irresponsables qui donnent une mauvaise alimentation végéta*ienne à leurs enfants : ceux-ci ont ensuite de graves problèmes de santé. Un exemple de mauvaise pratique est le lait pour bébé (- de 2 ans) : au lieu de donner un lait adapté aux bébés (végétalien ou non), on donne du lait animal/végétal standard. Si par malheur le lait est végétal, on publie ça et les personnes mal renseignées (tout le monde sauf les végés!), croient que la faute vient du véganisme.
Là où je veux en venir, c'est que les actes irresponsables qui donnent lieu à ces articles contribuent dans l'imaginaire collectif à donner une image de "parents maltraitants" au véganisme. Pour lutter contre, il faudrait déjà que ce genre de fait divers soit mieux expliqué (ex : "il est possible de donner une alimentation végétalienne à un enfant de cet âge sans problèmes de santé, mais les parents n'ont pas respecté les "règles" sanitaires") ou même arrête de paraître (sur les faits divers, il existe une vidéo d'Usul "les faits divers ont divers effets"). Il faudrait aussi que les gens soient mieux renseignés, à commencer par ces parents, et pour cela, que la diététique végan-friendly se diffuse.

Quand je vois ce genre de fait divers, je pense à tous les gens mal renseignés confortés dans leur croyance que le végétalisme est dangereux pour la santé. Comment, en tant que végan, peut on réagir à cette "propagande"? Comment, sachant que plusieurs ministères de la Santé ont publié que la végétalisme était adapté à tous les âges, peut on mieux informer les citoyen.ne.s ? Merci pour vos réponses ;)
 
Moi je serais pour qu'on arrête de dire que des parents vegans ont fait ci ou ça, parce que comme tu dis ça donne une mauvaise image.
Et en fait c'est pas qu'ils ont nourri leur enfants de façon vegatalienne, mais ils l'ont mal nourri point.
 
Moi, je pense que si le végéta*isme était démystifié, si les parents n'avaient plus peur de dire qu'ils sont végéta*iens aux pédiatres, ils auraient accès + facilement à des informations nutritionnelles neutres et ciblées.
Par exemple, un parent qui ne veut pas donner de lait de vache maternisé à son bébé, il a pas forcément l'info qu'il existe des laits végétaux maternisés, ni les compléments alimentaires spécifiques aux bébés, tout ça. Il va juste vouloir cacher le végéta*isme, (par peur des assistantes sociales, par exemple) et donner du lait végétal ordinaire.
Alors qu'un pédiatre informé et sans jugement, il aurait pu donner des conseils pour éviter ça.
Surtout, je pense que les jeunes parents sont fort affairés autour du nouveau-né et n'ont pas forcément le temps/l'opportunité à chercher calmement des infos sur le net.
 
Dans chaque cas que j’ai lu à ce sujet, les parents étaient adeptes de pseudomédecines (et parfois même pas véganes). Le point commun semble être là.

H.
 
Le problème réside dans la minorité. Si les vegans étaient majoritaires, les apports en nutriments seraient assurés par les cantines. C’est sûr qu’on ne peut pas être en bonne santé en mangeant du riz, des pâtes et de la salade. Il reste donc deux solutions pour les enfants de vegans. La première consiste à attendre que l’enfant ne soit plus scolarisé pour devenir complètement vegan. La deuxième pourrait être de lui donner ses protéines (veneugs et veyo) dans un récipient de transport en silicone et qu’il se serve seulement de pâtes et de légumes. Selon l’école, c’est possible mais les enfants différents sont vite des cibles et il faudrait qu’ils soient au moins deux ou trois à le faire. Peut-être dans 10 ans...
 
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