famille omni s'impose chez couple vg*

Entièrement d'accord pour la clope.

Pour le "pourquoi ne pas manger végé" ? bah parce qu'il avait envie de viande, donc y a pas de raison de l'empêcher de se cuisiner sa viande, vu qu'il te laisse bien cuisiner ta bouffe chez lui.
(j'essaie là encore de me mettre à sa place.)
 
Je ne sais pas si c'est l'idéal d'interdire purement et simplement aux autres d'apporter des produits animaux chez nous. C'est bien sûr nécessaire si la vue et l'odeur de ces produits nous dégoûte atrocement, et un proche qui passerait outre ce dégoût n'aurait pas beaucoup de respect pour nous. Mais si on cherche surtout à faire réfléchir les autres, ce n'est peut-être pas forcément la meilleure solution.

Je trouve que c'est différent de la cigarette, qui nuit à notre santé par la fumée inhalée même si c'est notre voisin qui la fume. Que notre voisin mange des produits animaux ne nuit pas aussi directement à notre santé.

Si mes proches ramènent jambon/fromage/yaourts dans mon appartement, le simple fait que je refuse d'en prendre, d'y toucher, de le cuisiner est censé leur faire se poser des questions, là où une interdiction pure et simple déclencherait surtout la révolte face à une soi-disant liberté outrée, bridée par notre soi-disant sentimentalisme déplacé (notion complètement biaisée comme vous l'avez expliqué plus haut mais je ne sais pas, c'est comme ça que ça marche... Que nous soyons plus logiques qu'eux dans l'absolu n'y changera rien...). J'ai toujours dit "Achète si tu veux, ramène si tu veux, c'est ton problème, moi j'y touche pas. Ca ne me dégoûte pas, mais je ne suis pas d'accord avec ce qu'implique la production de ces choses alors je refuse de les utiliser". L'entière responsabilité de leur acte leur revient et perd de son caractère anodin habituellement cautionné d'emblée par la société. Consommer des produits animaux devient alors véritablement un choix : "Est-ce que je le fais quand même malgré qu'elle ne cautionne pas ces produits ? Pourquoi ne le ferais-je pas ? Pourquoi ne les cautionne-t-elle pas ?". Je pense qu'alors le simple isolement de l'omni qui a choisi de manger différemment de ses hôtes devrait pousser ce dernier à la réflexion (Mais bien sûr il faut qu'il soit isolé... Quatre viandards qui viennent chez un végé solitaire ça fait tout de suite moins isolé... Mais la fermeté de notre résolution face au nombre, à la pression sociale, à la soi-disant tentation peut aussi pousser à la réflexion). Bien sûr ça ne se passe pas toujours aussi idéalement et il faut que l'omni soit régulièrement confronté à notre refus pour qu'il y réfléchisse, pas forcément juste une fois. Mais ma mère qui a arrêté la viande commence progressivement à se poser la question du lait face à ce genre de situation. Quand elle voit que même des yaourts biologiques j'en prends pas, elle me demande pourquoi. Mais si je lui avais interdit avant qu'elle ne comprenne pourquoi, je comprendrais bien qu'elle se révolte. N'importe qui se révolte face à une interdiction qui paraît injuste, même si en réalité elle ne l'est pas.

Nous sommes ici d'accord avec toi rourou, tes arguments sont parfaitement rationnels et logiques. Mais Fuschichô a aussi raison, si la situation s'est bloquée, c'est bien que pour l'instant, la logique de ton frère est différente, il y a des choses qu'il ne comprend/sait pas encore, d'autant que tu as affirmé ne pas avoir encore beaucoup parlé du pourquoi et du comment de tes résolutions. Si on comprend pourquoi les gens se braquent, comme Fuschichô essaie de l'expliquer, on peut comprendre comment éviter ce genre de situation à l'avenir :).
 
dur, dur, de vivre en société! Fushichô, tu as été très clair et logique. Entre tolérance et intolérance, respect de soi et respect de l'autre, le choix est souvent cornélien. Personnellement,(n'étant pas VGL pour des raisons sentimentales), si je reçois des invités ils apportent leur viande sachant depuis longtemps que nous sommes VGL, de même s'ils veulent de l'alcool, ils apportent cette denrée car je ne me crois pas le droit d'interdire (pas plus que pour la cigarette ou une autre drogue),je choisis juste de ne pas être à l'origine de ce que je désapprouve.
 
Fushichô":3uofrryb a dit:
Vous ne parlez pas le même langage, vous n'êtes pas sur le même plan, il me semble que c'est ça le fond du problème.

+1. perso je te conseillerai de le rapeller et de lui expliquer autour d'un café en long en large et en travers tout ce que le VGL represente pr toi et ton ami.
et lui dire que ce n'est pas contre "lui" que tu fais ca. tu vois ?
 
coucou à tous,

Je pense que pour entretenir des relations plutôt bonnes avec ses proches, chacun doit savoir y mettre du sien. La bouffe finalement ne sert qu'à ne mourir pas de faim, et c'est l'occasion également de se réunir en famille et de passer de bons moments. Je trouve que chez beaucoup de personnes (vg ou non), cela tient une place trop importante dans leur vie, qu'il ne pense plus qu'à ça! Moi perso quand mes parents viennent ou que j'invite des amis, je leur propose des repas VG car ça leur fait plaisir de gouter de nouvelles saveurs mais quand ils restent pour quelques jours je fais toujours l'effort de leur acheter ce qui leur fait plaisir: une bouteille de lait, des cuisses de poulet... Je n'approuve pas cette façon de s'alimenter, mais après tout le repas n'est pas forcément l'occasion d'un débat entre vg ou non, car ça peut vite partir en vrille.... Et vice versa, quand je viens chez mes parents ma mère fait toujours l'effort de m'acheter des steaks végétaux, des sojasun... et on s'entend bien comme ça. je pense que c'est la meilleure façon d'éviter des conflits qui n'ont pas lieu d'être, car je sais pertinemment que la question est close pour elle...

je sais par exemple que je ne pourrais jamais inviter mes grands parents sans leur présenter viande ou poisson... Alors comme j'adore ma grand mère, je n'hésite pas à lui acheter tout ce qui lui fera plaisir pour qu'elle passe un bon moment avec nous.

Bref chacun a le droit de choisir sa façon de s'alimenter, et cela ne doit pas être source de conflits, car franchement il a des sujets bien plus intéressants!
 
aug83":2xuk8j5d a dit:
je fais toujours l'effort de leur acheter ce qui leur fait plaisir: une bouteille de lait, des cuisses de poulet... [...] je n'hésite pas à lui acheter tout ce qui lui fera plaisir pour qu'elle passe un bon moment avec nous.

Ca pour moi c'est clairement hors de question, plus jamais je ne financerais cette filliere, si les gens, meme ceux que j'apprécie le plus ne veulent pas venir chez moi car ils n'auront pas cadavre dans le assiette, soit, qu'ils ne viennent plus :/

Je n'ai cependant pas été confronté a des gens qui ramene leur viande, mais je le prendrais très mal, mais comme ma copine s'achete encore un peu de viande pour elle, et qu'il y en a encore a la maison, je ne l'interdirais peut être pas mais ca se passerai pas sans discution, car justement, meme si on ne vie pas que pour la bouffe, impliquer ou non la consommation de chair reste un acte qui n'est pas léger.
 
Bref chacun a le droit de choisir sa façon de s'alimenter, et cela ne doit pas être source de conflits, car franchement il a des sujets bien plus intéressants!
la démarche Vg n'est pas qu'alimentaire, elle est aussi philosophique. C'est un peu comme si un pacifiste devait recevoir un invité armé jusqu'aux dents et lui fournir ses cartouches (même s'il ne s'en sert pas contre soi). Ensuite vient l'autre aspect du problème évoqué; lorsque cette démarche ne concerne plus que soi mais aussi autrui sous dépendance comme les enfants: quelle doit-être la démarche à adopter lorsque le comportement des adultes, et par obligation d'abord les parents, sert de référence?
Et là on se trouve coincé entre l'enclume et le marteau puisqu'une des démarches sera privilégiée à l'autre et donc servant de référencement.
Enfin, dans le cadre d'une approche diététique, le rejet n'est plus seulement philosophique, mais directement lié à la santé de l'individu et du même coup sa fragilité future liée au mode alimentaire adopté et donc à la responsabilité non assumée.
 
@rourou, j'ai cru comprendre que ton copain est végé depuis plus longtemps que toi. Est-ce vous habitiez déjà ensemble à une époque où il l'était et pas toi ? Est-ce que tu mangeais de la viande à la maison ? Ça pourrais t'aider à te mettre à la place de ton frère.

Même si ce n'est pas tout à fait pareil car quand on invite des gens c'est plus exceptionnel et c'est vrai que c'est quand même plus sympa si tout le monde mange la même chose et quand on va chez quelqu'un on mange ce que l'hôte prépare.

Perso ma copine mange encore de la viande de temps en temps à la maison. Par contre hors de question que j'en achète également ni n'en prépare.
 
@janic: je suis daccord avec toi sur le fait que ma démarche est plus philosophique qu'alimentaire. mais ce que je trouve dérisoire, c'est que ça se retrouve pratiquement dans toutes les conversations quand je suis là, et franchement j'en ai marre, j'ai d'autres centres d'intérêt dans ma vie et si à chaque fois que je vois ma famille c'est pour faire la polémique ça va quoi... cette démarche de conscience ne doit pas non plus devenir une véritable obsession dans la vie, au contraire elle doit être vécu naturellement. J'ai mes choix, ils ont les leurs et c'est tout, c'est très bien on a trouvé un équilibre.

"savoir mettre de l'eau dans son vin" veut tout dire: pour vivre en société il faut accepter la différence de l'autre et faire chacun des efforts des deux côtés.
 
Je pense que chez soi chacun a des règles qu'il établis comme il le sent. Le frère de rourou la laisse cuisiner chez lui c'est son choix, rourou ne veut pas qu'il cuisine de la viande chez elle c'est son choix. Si son frère ne veut pas que rourou joue au foot dans son jardin pour pas abimer la pelouse, ou qu'elle se ramène avec 20 potes chez lui, ou qu'elle amène son chien à mon avis elle le fera... Tout ça pour dire que chacun a des règles, si lui dans son esprit il estime que ce qu'il laisse faire chez lui il peut le faire ailleurs, famille ou pas, faudrait qu'il réfléchisse à deux fois, car ça ne marche pas toujours comme ça, encore plus quand on parle de convictions. (A moins qu'il ait la conviction qu'il doit manger de la viande à chaque repas ?) :mmm:

Là, le problème c'est que la viande est dans le monde normal quelque chose de... normal, et de se faire interdire de manger la normalité vexe, pourtant encore une fois, c'est une règle comme une autre. Mais pas pour les viandards qui ne savent plus quoi faire sans leur morceau de viande, et qu'ils ne veulent pas s'ouvrir à une autre alternative alimentaire pour un repas. Car ce qui est triste à dire mais pourtant réel, c'est que les gens s'il n'ont pas la démarche pour comprendre, il ne peuvent pas comprendre, donc pour eux c'est juste une règle abusive venant d'une extrême extrémiste.

Perso chez moi, hors de question que l'on mange des animaux ou que l'on amène des produits animaux, si ma famille veut venir, elle se pli aux règles comme moi quand je vais chez les autres.

Par contre, j'essaye de comprendre, mais hormis la peur de vexer, déranger, sa famille, un invité ou autres, certains sont prêt à acheter de la viande et même la cuisiner. Pour moi il s'agit vraiment de peur, car s'il s'agissait de faire plaisir, on peut faire un repas vgl ou vgr plein d'amour qui fera plaisir, non ?
Et donc, si peur il y a, j'ai du mal à comprendre un relation familiale ou même amicale dans ce climat "affectif"... Car l'autre a ce qu'il veut, mais les vgr vgl vont au dessus de leurs convictions, non ?
Tout comme la personne qui accepte chez elle des gens qui se ramènent avec de la viande, a-t-elle peur de perdre une soirée chez elle ?
A ce moment là si les "amis" ne peuvent pas se passer de viande vous pouvez faire la soirée chez eux ?! Et à ce compte là, à mon avis, ces "amis" là, ne sont pas tant des amis que ça. Je veux bien qu'on m'explique svp car j'ai vraiment du mal à comprendre

Pour conclure, on peut se mettre à la place de son frère, ça peut être compréhensible dans la mesure ou on estime avoir le droit de faire chez les autres ce qu'on fait chez soi, et/ou qu'on peut faire chez les autres ce qu'on laisse faire chez soi.
Mais comme chaque maison, chaque personne a ses règles... (rien à voir avec mettre de l'eau dans son vin) :whistle: :cuistot: :D


J'ai l'impression souvent que certain végé se culpabilisent presque d'être végé, et les "arguments" négatifs des autres arrivent à les atteindre, à tel point qu'ils sont prêt à ne pas laisser passer certaines choses et d'autres oui, le vegetarisme culpabiliserait il ? :confus: :rolleyes:
 
vz33":29t1z2w1 a dit:
J'ai l'impression souvent que certain végé se culpabilisent presque d'être végé, et les "arguments" négatifs des autres arrivent à les atteindre, à tel point qu'ils sont prêt à ne pas laisser passer certaines choses et d'autres oui, le vegetarisme culpabiliserait il ? :confus: :rolleyes:
Clairement !
Je pense d'ailleurs que c'est cette forme de peur/crainte/gêne/ qui maintient ceux en face (les omnis) dans leurs idées fausses sur le végéta*isme.
C'est grâce à ça que beaucoup s'entendent dire : fais un effort, pour une fois, tu ne peux m'imposer, tu es extrémiste etc etc...
L'affirmation de ce que l'on est sans "compromis".
Ce sont ces compromis exigés indirectement jour après jour par les autres qui décrédibilisent le végéta*isme. Que ce soit pour des causes affectives ou autres :whistle:
Quand je lis : en voyage il triche, les végéta*iens mangent des choses en cachette, se privent, ne peuvent pas manger certain produits : ça m'énerve vraiment !
Alors tu ne peux pas manger ça ?:?
NON JE NE VEUX PAS ! :anger:
Pas plus que je ne veux que ça rentre chez moi.

Je me demande si le fait que le frère de Rourou soit nettement son aîné pourrait avoir eu une incidence sur sa réaction ?
Quoi ? C'est pas cette petite qui va m'interdire quelque chose :cartonR:
Peut-être aurait-il eu le sentiment de perdre quelque chose ... pas son morceau de steak non, ça c'est simplement le moyen :p
 
Vous considérez que ça décrédibilise le végétarisme que de ne pas refuser de faire entrer des produits animaux chez soi. Moi je trouve que c'est l'inverse. Ca nous fait passer pour des dictateurs qui ne prennent même pas la peine d'expliquer, et pour des sentimentalistes faiblards qui défaillent à la moindre vue d'un bout de viande.

Je ne souhaite pas imposer de dictature végétarienne au monde, alors je ne vois pas pourquoi je le ferais chez moi. Tant que les gens n'ont pas compris, ils n'ont pas compris, point, et je ne vais pas empiéter sur leur liberté par simple confort personnel. S'ils continuent d'amener de la viande chez moi, c'est que je n'ai pas encore bien expliqué pourquoi c'est sûrement mieux de ne pas en consommer. Leur interdire d'en apporter, c'est juste cacher grossièrement mon échec derrière une forme de tyranisme, "de toute façon j'ai raison et si t'as pas compris tant pis".

C'est de la mauvaise foi de comparer le végétarisme à la bonne tenue d'une pelouse. Même un gamin peut comprendre que quelqu'un ne veuille pas abîmer sa propriété. Est-ce aussi facile que ça d'expliquer l'impératif du végétarisme ? Ca se saurait !

Tant que ça concerne mes propres actions, je me sens parfaitement libre de refuser tout ce qui n'est pas vegan, quelles que soient les circonstances. Je n'en mangerai pas, n'en cuisinerai pas, n'en paierai pas, n'inciterai pas à en amener et ne mettrai absolument rien en oeuvre pour aider quelqu'un souhaitant en manger/cuisiner. Mais lorsque ça commence à concerner directement les actions des autres, et que ces actions n'auront pas de répercussion directe sur moi (c'est-à-dire qu'ils ne me forceront pas à en manger), comme le disait janic, je ne vois pas pour quelle raison j'aurais toute autorité sur mes hôtes. Nous ne sommes pas leurs supérieurs, et la mentalité "je suis roi et maître chez moi rien que parce que c'est chez moi" ne me semble pas super saine de toute façon.

Ca ne veut pas dire que je ne fais rien pour dissuader. Ma manière d'éviter l'entrée de produits animaux chez moi, c'est de cuisiner des repas végétaliens complets quand je reçois. Et c'est efficace en général.

Par contre si vous vous sentez réellement mal en présence de produits animaux, alors d'accord, mieux vaut interdire. Mais ne faites pas passer ça pour un acte militant alors que c'est un choix de confort. Pareil si vous, vous souhaitez imposer une dictature végé au monde entier de toute façon :D. Faites-le chez vous, mais ne me demandez pas de vous soutenir.
 
Bonjour Synae,
Je comprends parfaitement ton point de vue et il est probable que cela puisse fonctionner avec certains.
En revanche, je me dis aussi que si chaque fois, en tant qu'individus différents, il faut faire abstraction pour ne pas heurter, ce petit jeu risque fort de durer longtemps. A un moment donné il faut peut-être arrêter les concessions qui tombent à plat.

Je ne souhaite pas imposer de dictature végétarienne au monde, alors je ne vois pas pourquoi je le ferais chez moi. Tant que les gens n'ont pas compris, ils n'ont pas compris, point, et je ne vais pas empiéter sur leur liberté par simple confort personnel. S'ils continuent d'amener de la viande chez moi, c'est que je n'ai pas encore bien expliqué pourquoi c'est sûrement mieux de ne pas en consommer. Leur interdire d'en apporter, c'est juste cacher grossièrement mon échec derrière une forme de tyranisme, "de toute façon j'ai raison et si t'as pas compris tant pis".
Pourquoi penser que cela soit de ta faute ?
Il est possible aussi qu'ils s'en fichent et que le simple fait de pouvoir en apporter continue à les conforter dans l'idée que c'est bien d'en consommer.
Sans faire preuve de tyrannie, ni d'une quelconque supériorité non plus, ça n'a rien à voir.
 
DarkCobalt":33oy2qb7 a dit:
Il est possible aussi qu'ils s'en fichent et que le simple fait de pouvoir en apporter continue à les conforter dans l'idée que c'est bien d'en consommer.

Eh bien, s'ils s'en fichent, si aucun de mes arguments ne parvient à les convaincre, je ne vois pas pourquoi mon interdiction le ferait... Mais enfin, à chacun de se faire une idée du moyen le plus efficace...
 
Synae je peux comprendre ton point de vu, mais l'entrée de viande chez soi est une règle comme un autre.
Ce soir j'ai pas de place chez moi, je peux me ramener faire une teuf chez toi avec pleeeiiiin d'amis, on va boire, danser, fumer des pétards, faire des barbecues d’entrecôtes, et pourquoi pas tagger les murs... C'est extrémiste (je suis vegan après tout) mais si tu ne veux rien imposer chez toi parce que tu n'es pas une dictatrice m'autoriserais tu cela ?
J'admets que juste tagger les murs est fort, mais ma foi pas plus que se ramener avec des saucisses merguez chez un végétarien, pour qui la mort d'un animal représente quelque chose. :D
Déconne finis,
Ca nous fait passer pour des dictateurs qui ne prennent même pas la peine d'expliquer, et pour des sentimentalistes faiblards qui défaillent à la moindre vue d'un bout de viande.
Je pourrais aussi dire que : Dictateurs, pas plus que d'autres, faut qu'ils balayent devant leur porte aussi, donc faut pas non plus culpabiliser et se sentir l'âme d'un tyran que de refuser des animaux mort chez soi non ? :rolleyes:
Et pour les sentimentalistes faiblards, je dirais aussi que selon le type d'omni que je pourrais être, je pourrais penser plutôt à un sentimentaliste faiblard oui, qui va pas au bout de ses convictions et qui concèdent tout et n'importe quoi. Ou un être merveilleux tolérant comme jamais, qui m'amènera peut être à m'interroger, ou etc...
Bref dans tous les cas, chacun étant diffèrent, les animaux mort chez soi, l'odeur du sang cuit, ça gène ou ça gène pas, tout comme la cigarette, et donc c'est une règle comme celle de ne pas mettre les pieds sur la table ou roter quand on est invité. Et ça ne fait pas des hôtes des extrémistes ? Non parce que c'est la "normalité".
Je crois qu'il y a juste à trouver des comparaisons d'exemples pour qu'ils comprennent. (Et y en a...)
 
Je trouve intéressant de voir qu'on a tous une approche différente au final.

Synae":w7rwygx9 a dit:
Mais si on cherche surtout à faire réfléchir les autres, ce n'est peut-être pas forcément la meilleure solution.[...] la logique de ton frère est différente, il y a des choses qu'il ne comprend/sait pas encore, d'autant que tu as affirmé ne pas avoir encore beaucoup parlé du pourquoi et du comment de tes résolutions. Si on comprend pourquoi les gens se braquent, comme Fuschichô essaie de l'expliquer, on peut comprendre comment éviter ce genre de situation à l'avenir

La seule fois où le sujet a été évoqué c'était pendant un repas chez notre père avec mon frère, il insistait à chaque plat avec viande pour que j'en prenne. Je lui ai dit que j'en voulais pas et il m'a dit que si j'étais vgr c'était pour suivre mon copain (ça fait 10ans qu'on est ensemble, 3ans qu'il est vgr et moi seulement depuis janvier, j'ai eu le temps de faire ma propre refléxion), j'ai répondu que je trouvais dommage qu'il ne me crois pas capable de prendre mes décisions et de réfléchir par moi même, il a dit "c'est bien ce que je pense oui". J'ai pas voulu répondre à ce genre de phrase parce que ça faisait un an que j'avais pas vu ma famille et j'avais pas envie de parler végétarisme tout le repas. Surtout, j'ai pas senti qu'il voulait comprendre mes résolutions...

Le truc c'est que je veux pas le faire réfléchir, enfin si j'aimerai bien mais il en est pas à ce stade. Pour l'instant je veux juste être tranquille chez moi et que les gens me respectent et respectent mes choix (même s'ils pensent que j'impose un repas sans viande, eux m'impose la viande s'ils en amènent).

Aug83":w7rwygx9 a dit:
Je pense que pour entretenir des relations plutôt bonnes avec ses proches, chacun doit savoir y mettre du sien. La bouffe finalement ne sert qu'à ne mourir pas de faim, et c'est l'occasion également de se réunir en famille et de passer de bons moments.
Bref chacun a le droit de choisir sa façon de s'alimenter, et cela ne doit pas être source de conflits, car franchement il a des sujets bien plus intéressants!
Je pense comme Janic pour le coup, mettre de l'eau dans son vin oui mais pas passer sur ses convictions. Je ne l'empêche pas de manger ce qu'il veut en dehors de chez moi et je n'ai pas envie de polémiquer sur le sujet (parce que pour moi manger ne sert pas qu'à ne pas mourir de faim, c'est aussi une source de plaisir et d'échange). On peut se voir en dehors des repas, sans avoir à en parler. S'il veut m'en parler, je suis ouverte à ses questions ou autres mais les réflexions désobligeantes il se les garde. Je me souviens qu'omni, je ne voulais pas trop débattre avec les végés mais j'aimais les questionner et j'ai beaucoup appris comme ça, sans qu'on me confronte et qu'on me pousse à réfléchir.

Sqoia":w7rwygx9 a dit:
@rourou, j'ai cru comprendre que ton copain est végé depuis plus longtemps que toi. Est-ce vous habitiez déjà ensemble à une époque où il l'était et pas toi ? Est-ce que tu mangeais de la viande à la maison ? Ça pourrais t'aider à te mettre à la place de ton frère.
non on n'habitait pas ensemble, quand j'allais chez lui, je mangeais végé et quand il venait chez moi je cuisinais végé. Maintenant il est végan et on achète et cuisine végétalien. Ça m'aide à me mettre à la place de mon frère mais je ne réagis pas de la même façon, surement parce que j'essaie de comprendre le raisonnement de mon copain.

Darkcobalt":w7rwygx9 a dit:
Je me demande si le fait que le frère de Rourou soit nettement son aîné pourrait avoir eu une incidence sur sa réaction ?
Je pense que c'est sa personnalité plutôt que notre différence d'âge, il est toujours provocateur, il pousse les gens à bout. Je crois que c'est pour nous tester, il manque de confiance en lui. D'habitude je prends ça en restant zen, ou en allant dans son sens et en le provoquant mais là j'avais pas envie de jouer. J'ai l'impression qu'il a un peu fait un caprice dans le sens où c'est pas comme il a voulu donc il s'énerve et s'en va (même quand mon copain lui a dit qu'il pouvait manger de la viande si vraiment ça lui tenait à coeur). On pourra dire que c'était mon caprice de ne pas vouloir qu'il en amène? Mais je suis là pour en parler avec lui et proposer des solutions (l'une d'elle étant, allez manger ailleurs et revenez après, peut être un peu brusque dit comme ça mais je pense que c'est pas mal).

Synae":w7rwygx9 a dit:
Leur interdire d'en apporter, c'est juste cacher grossièrement mon échec derrière une forme de tyranisme, "de toute façon j'ai raison et si t'as pas compris tant pis".
Par contre si vous vous sentez réellement mal en présence de produits animaux, alors d'accord, mieux vaut interdire. Mais ne faites pas passer ça pour un acte militant alors que c'est un choix de confort. Pareil si vous, vous souhaitez imposer une dictature végé au monde entier de toute façon . Faites-le chez vous, mais ne me demandez pas de vous soutenir.
Hm je compte bien imposer une dictature végé >:) , plus sérieusement, je ne vis pas ça comme un échec puisque je ne peux pas en parler avec lui. Je ne me sens pas réellement mal en présence d'animaux morts mais je subis assez d'en voir/sentir partout alors chez moi je veux qu'on me laisse tranquille. Alors effectivement, j'impose une dictature végé chez moi, les omni (famille, amis) apprécient de gouter à d'autres produits et mon frère bah il est différent.


Je viens d'ailleurs de recevoir un MMS de lui que je n'ai pas pu voir mais j'ai juste eu la légende "c'est trop bon", je réponds que je ne peux pas le voir, il me dit que c'est dommage, je lui demande ce que c'est, réponse "quelques chose que tu mangeais avant, c'est trop bon, c'est dommage". J'ai répondu que c'était surtout dommage pour l'animal tué et que moi je pouvais penser avec autre chose que mon estomac, je lui ai demandé à quoi ça l'avançait de me provoquer en ajoutant que quand il ne sera plus vexé, on pourra en reparler comme des adultes. Après ça, j'ai reçu le 1er MMS "c'est trop bon" deux autres fois... Cette fois-ci j'ai répondu plus calmement que j'avais déjà vu de la viande et que j'en avais même déjà mangé...Le gout est bon mais il y beaucoup de raisons pour ne pas en manger, quand il voudra on pourra en parler. A voir!

Voila où j'en suis avec lui :oops:
 
Pour l'instant il a une approche très basique de la question avec les arguments les plus simplistes qu'il soit mais tu réagis bien, tu as les bonnes réponses, alors espérons que ça s'améliore avec le temps :).
 
Hey respect pour les jeunes naméoh ! D ailleurs le plus souvent les conversations qui ont pu intégrer de vrais arguments je les ai eu avec des jeunes ( y a eu 1 adulte qui m'a prise au sérieux... ), la réaction basique de "l'adulte" que j'ai pu constater c'est " c'est bien les jeunes ça", " tu sais pas ce que tu rates", " mais on a des caniiinneuuuh ", " quewwa ? tu vas mourrir sans viande Oô, tu vas perdre tous tes muscles :eek: " ," et les légumes, ils sont vivants aussi hein" ou encore " et les lions, tu les as vu les beaux lions ??"...

Moi je dis, quand on vieilli on maigri du cerveau, donc c'est logique que son frere soit plus vieux qu'elle u_u.
 
Retour
Haut