Guérir Autrement la Dépression

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Anonymous

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La dépression entraîne un « ralentissement » dans tous les registres de la vie quotidienne : vie affective, fonctionnement intellectuel, forme physique, mécanismes vitaux et corporels.
Ce « ralentissement » se décline en multiples symptômes qui persistent pendant une longue durée (au-delà de quinze jours).

En France, pour guérir de la dépression, le psy et les antidépresseurs font partis du traitement orthodoxe pourtant ils existent d'autres alternatives :

- le sport,
- la méditation,
- la gymnastique des yeux.

Le problème est que ces 3 solutions ne sont pas intéressantes financièrement pour les géants pharmaceutiques face aux antidépresseurs qui font partis des médicaments les plus prescrits au monde. Pourtant la psychanalyse n'est en vérité pas si efficace qu'on le pense et les antidépresseurs ne guérissent pas le patient mais le soulage tant qu'il prend le traitement.

Une étude a montré que 30 minutes d'exercice physique 3 fois par semaine avait un effet identique qu'un antidépresseur. Au bout de 4 mois, le même nombre de patients avaient récupéré mais quand on regardait 1 an plus tard, ceux qui s'étaient soignés avec des antidépresseurs 40 % avaient rechutés alors que ceux qui s'étaient soignés avec le sport seulement 8 % avaient rechutés.

Pour la méditation l'étude de référence dans le monde, publiée en 2000, a permis d'observer 145 individus ayant connu une dépression sévère. Dans le groupe des méditants, le taux de rechute au bout d'un an était de 40%, contre 66% chez les autres sujets.

Pour la gymnastique des yeux : EMDR, ce sigle signifie "Eye movement desentization and reprocessing", c'est-à-dire reprogrammation et désensibilisation par le mouvement de l'oeil.
Si l'on en croit les nombreuses études publiées, et le livre du Dr Servan-Schreiber, cette technique aurait des résultats assez impressionnants… tout au moins sur le stress post-traumatique.


Voici un reportage à voir d'Urgence, documentaire s'appuyant sur les parcours de 3 femmes combattant la dépression qui ont utilisés les médecines alternatives, celles prônées par le célèbre neuropsychiatre français Dr David Servan-Schreiber, persuadé que les maux de l'âme, quand c'est possible, devraient être traités de la manière la plus naturelle qu'il soit. Le médecin nous guide dans les dédales mystérieux du cerveau et nous explique comment ces méthodes différentes agissent, soulagent et nous rendent les clés de notre mieux-vivre. Un formidable message d'espoir : pour guérir l'esprit, il est possible de passer par le corps. Celui-ci serait notre meilleur allié susceptible de réveiller nos énergies internes et de nous ramener tout en douceur sur les chemins du mieux-être. Soulager la souffrance Après des études de médecine et de psychiatrie, Servan-Schreiber s'est retourné vers la recherche fondamentale en neurosciences cognitives. Il est ensuite revenu à la pratique clinique tout en poursuivant ses travaux sur la neurobiologie des émotions. Il a crée et dirigé un centre de médecine intégrée à l'université de Pittsburgh où il enseigne en qualité de professeur clinique de psychiatrie...
http://www.alterinfo.net/Guerir-Autreme ... 51723.html

Je n'ai pas encore eu le temps par contre de regarder les vidéos, mais je vous partage ça maintenant quand même.
 
Il faudra qu'on accepte un jour le fait que nos solutions occidentales soient peu adaptées au traitement de la dépression. Cette maladie a ceci de spécial qu'elle est un cercle vicieux, étant à la fois cause et conséquence.

La médecine occidentale est une médecine de maladie et non pas de santé. Elle ne prévient pas les accidents mais répare les pots cassés. Comment dans ce contexte guérir la maladie, quand la maladie est la cause d'elle-même ? On ne peux simplement pas trancher dans les symptômes.
 
personnellement, servan-schreiber, j'aime beaucoup.
Lu Guérir & Anticancer. C'est vraiment très bon.
Pour moi, rien de mieux qu'un scientifique très ouvert.
Et moi, les types bourrés de tunes qui se deplacent en velo ne peuvent que m'etre sympathiques.
de toutes façons, rien de mieux que le velo contre la depression.
 
Eh ben c'est cool, je fais les trois (activité physique, médiatation et non pas EMD, mais un truc qui s'en approche, qi gong des yeux)...

Si je ne suis pas dépressif, il m'arrive de déprimer devant la connerie humaine...un remède?
 
Mais bien sûr... Va dire à un vrai dépressif qu'il doit faire du sport... Même faire les courses est un combat pour lui, alors le sport, je me marre bien. En hygiène de prévention, pourquoi pas. En remède, c'est du foutage de gueule.
 
Nanako":3fgtpr06 a dit:
Mais bien sûr... Va dire à un vrai dépressif qu'il doit faire du sport... Même faire les courses est un combat pour lui, alors le sport, je me marre bien. En hygiène de prévention, pourquoi pas. En remède, c'est du foutage de gueule.
ça dépend ce que tu appelles un vrai dépressif ... et le sport qui est fait. C'est quoi pour toi, la définition d'un dépressif ?
Tu as déjà fait 1h de course à pied sans t'arrêter ?
J'ai fait, et j'étais au nirvana ou même encore mieux, il a fallu plusieurs heures pour que je redescends de mon nuage. Des fois, je m'obligeais à aller courir, quand ça allait pas bien comme après une rupture. Et ça aide.
 
Je parle de vrais dépressifs, pas de gens avec une petite déprime.

Normal pour le sport, en faire (pas que la course, si vous préférez la natation -mon cas-, ça marche aussi !) produit de la sérotonine, comme de l'ecstasy ;)
 
C'est pas endorphines plutôt? Dans tous les cas je confirme que le sport à haute dose ça peut rendre véritablement drogué (mon frère fait partie de cette catégorie par exemple).

En revanche quand tu es dépressif, de manière caractéristique, tu n'as envie de RIEN. Entreprendre quoique ce soit demande un tel effort que très vite tu laisses tomber, à quoi bon? Alors je mets franchement au défi quiconque d'aller faire du sport dans ces conditions, quand on a même pas envie de sortir de chez soit pour aller chercher du pain à la boulangerie du coin.
 
Nanako":35dra11d a dit:
Mais bien sûr... Va dire à un vrai dépressif qu'il doit faire du sport... Même faire les courses est un combat pour lui, alors le sport, je me marre bien. En hygiène de prévention, pourquoi pas. En remède, c'est du foutage de gueule.
Il y a eu de vraies études, une de mémoire: comparant 2 groupes de patients dépressifs, les uns mis sous un antidépresseur (ATD) inhibiteur de recapture de la sérotonine, les autres entraînés pour obtenir 20 minutes de course quotidienne (avec un coach). Un des critères d'exclusion était d'avoir un passé sportif ou une activité sportive. Ceux qui était sous ATD ont vu leur état s'améliorer plus vite (2 mois vs 3 mois en moyenne). Par contre à un an le taux de rechute dépressive était plus élevé dans le groupe ATD.
 
En période de depression on ne peut évidemment pas faire du sport.
Mais la depréssion est généralement cyclique. Y a des périodes où ça va un peu mieux.

J'ai pris beaucoup d'anti-depresseurs qui ont eu sur moi beaucoup d'effets secondaires très désagréables.
Le pire avec les antidepresseurs, c'est qu'au bout d'un moment, ça va mieux et que là on a tendance à arrêter le traitement. Ce qui déclenche une rechute et l'on se retrouve dans un état pire que celui qu'on avait au départ. certains se sont suicidés à cause de ça. Je pense qu'une telle souffrance est difficile à imaginer. Heureusement, je n'ai pas été jusque là (ce qui me fait relativiser, mais j'ai parfois eu l'impression qu'il était impossible de souffrir autant... pourtant apparemment c'est possible).
J'ai toujours eu tendance à la dépression, depuis des années, et il n'y a que depuis que je fais du sport que c'est fini. (évidemment il a fallu un petit mieux pour que je commence à en faire... mais des petits mieux j'en ai eu beaucoup durant ces années et la dépression est toujours revenue, jusqu'à ce que je me mette au sport). Evidemment j'ai des petits moments de déprime. Comme par hasard, c'est toujours après être restée physiquement inactive pendant 3 ou 4 jours...
Courir était très difficile au début, mais me procure maintenant une sensation de bien-être irremplaçable, et je sais que si je ne le fais pas au moins une fois par semaine, je vais me sentir mal.
Quand je pense qu'avant, aller jusqu'à l'arrêt de bus était une torture (et attendre le bus aussi), et que maintenant, je ne prend même plus le bus mais je vais à pieds parce que ça fait du bien de marcher...
 
Jezebel":3dr10r8n a dit:
C'est pas endorphines plutôt? Dans tous les cas je confirme que le sport à haute dose ça peut rendre véritablement drogué (mon frère fait partie de cette catégorie par exemple).

En revanche quand tu es dépressif, de manière caractéristique, tu n'as envie de RIEN. Entreprendre quoique ce soit demande un tel effort que très vite tu laisses tomber, à quoi bon? Alors je mets franchement au défi quiconque d'aller faire du sport dans ces conditions, quand on a même pas envie de sortir de chez soit pour aller chercher du pain à la boulangerie du coin.
Les depressifs de toutes façons ne peuvent se soigner seuls. Il faut les prendre par la main et leur dire quoi faire et, s'il y a des choses qu'on ne peut pas faire à leur place, il faut les forcer à le faire... Entreprendre est quelque chose que l'on fait quand on est en bonne santé mentale.
Un dépressif n'ira pas de lui-même faire un marathon... mais s'il est pris en charge, on peut lui faire faire de l'exercice, même s'il n'en aura évidemment pas envie, on peut le lui faire faire (de toutes façons, les dépressifs n'ont aucune volonté...) . Le problème, c'est qu'on ne le fait pas. Laisser un dépressif se soigner tout seul, décider tout seul quand il doit faire de l'exercice, c'est le laisser dans sa merde, et ce, même s'il a un vrai désir de s'en sortir.

Sinon oui ce sont les endorphines mais aussi d'autres molécules qui provoquent la libération de dopamine dans le cerveau.
Au début quand je courais, parfois pendant quelques minutes je me sentais un peu comme si j'avais fumé un joint...
 
flolalapine":1qp3r3em a dit:
Nanako":1qp3r3em a dit:
Mais bien sûr... Va dire à un vrai dépressif qu'il doit faire du sport... Même faire les courses est un combat pour lui, alors le sport, je me marre bien. En hygiène de prévention, pourquoi pas. En remède, c'est du foutage de gueule.
Il y a eu de vraies études, une de mémoire: comparant 2 groupes de patients dépressifs, les uns mis sous un antidépresseur (ATD) inhibiteur de recapture de la sérotonine, les autres entraînés pour obtenir 20 minutes de course quotidienne (avec un coach). Un des critères d'exclusion était d'avoir un passé sportif ou une activité sportive. Ceux qui était sous ATD ont vu leur état s'améliorer plus vite (2 mois vs 3 mois en moyenne). Par contre à un an le taux de rechute dépressive était plus élevé dans le groupe ATD.
Par curiosité, quel était le stade de dépression ? Et aussi, comment diable le coach a-t-il réussi à les motiver ? Je me souviens que même me faire des nouilles relevait de l'exploit, et si j'avais eu un coach, je lui aurais simplement claqué la porte au nez.
 
Sincèrement, la solution à un dépressif n'a jamais été les médocs, étant avant tout un problème mental. Mais s'ajoute à ça le fait que ce problème mental est bien souvent un conflit avec quelque chose d'extérieur à la personne qui déprime, il est très très très loin d'être facile d'appliquer cette solution mental comme ça. C'est possible, mais très dur. Ainsi, les médecins sont arrivé avec des "solutions" que certains ont pris comme une solution miracle qui les aidera à s'en sortir dans la vie... sauf qu'il n'en est rien, cette solution des médicament est là pour les aider à tenir la vie quotidienne car ils doivent travailler pour gagner de l'argent et continuer à voir de la famille et d'autre proche... notre société, au lieu de s'adapter au problème à long terme préfère que le problème soit adapté à la société donc : comme on ne peut pas arrêter la production général de notre pays et qu'on a besoin de renflouer de la tune (surtout pour nos politiciens), on dit "tiens, prend ces médocs, tu résoudras ton problème plus tard!"... le plus tard, généralement se passe très mal, mais comme à partir d'un certain âge, l'être humain n'est pas aussi vigoureux et productif qu'à ses 20 ans, et bien la société n'en a plus rien a faire et jette son "ordure" en maison de retraite, en psychanalyse ou attend qu'il s'anéantisse tous seul.

"Oh mais c'est n'importe quoi Shin, arrête de parler de ce que tu ne connais pas, le problème ne vient pas de là"

Je donne juste mon avis sur ce sujet, le premier qui me sort cette phrase devra me faire un aller-retour entre Tokyo et New York en utilisant l'itinéraire et les moyens proposé par Google Map (entre autre pour le point 21! :ROFLMAO: ) : http://maps.google.fr/maps?hl=fr&tab=wl
 
il y des définitions...mais bon

autant virer tous les spécialistes si l'on se croit capable de soulager tous les patients malades avec des calins et du vélo!
on laisse faire et on voit?

on règle comment dans le même temps l'intolérance de la cité vis à vis des malades dits mentaux?

vous avez partagé le quotidien d'un malade dépressif sévère?

on revient au problème d'amalgame

il y a plusieurs étiologies aux dépressions et plusieurs formes de dépressions...
en attendant de prendre à la source celle qui est induite par notre vie actuelle (on améliore d'un côté on perd de l'autre) y'a des gens en souffrance (NB: la baisse de la libido est liée à la maladie aussi y'a pas que les traitements) dont il faut sérieusement s'occuper avec les moyens dont disposent les professionnels que l'on va consulter (et dès fois ça fonctionne bien!)

que l'on mette l'accent sur les mesures préventives qui peuvent diminuer le risque c'est parfait, c'est comme avertir que le tabac rend dépendant même si chaque fumeur aura une relation addictive et maladive différente ensuite (mais bon le jour où il a un cancer on fait quoi? c'est pas super tolérés les anti cancéreux....et s'il a pas fumé mais qu'il a un cancer quand même?)

que l'on dénonce le clientélisme (offre ou demande qui est responsable? c'est du genre oeuf et poule ça non?) pour replacer l'individu au centre de lui-même c'est bien, sauf que ce qui le décentre c'est son envie de se synchroniser avec le groupe donc ne nions pas le groupe

que l'on réserve "la chimie" au dernier recours après d'autres essais plus naturels et individuels, ça me parait logique (même si tout le monde n'est pas d'accord sur les démarches progressives)

mais que l'on réduise de la sorte (rien que l'intitulé du fil) je trouve que c'est dangereux: cela veut dire que pour lutter contre la surconsommation au lieu de responsabiliser les gens on les effraye sur le produit de leur consommation.

Comme si on ne pouvait ni additionner ni nuancer?

On en revient au discours sur la peur: pour amener les gens à arrêter d'abuser on diabolise le produit à l'origine de l'abus quitte à nier l'intérêt du produit bien utilisé

bon mais si dans le fond ils n'ont pas changé leur comportement clientéliste, ils vont juste se reporter sur autre chose et non s'éduquer non?
consommer avec modération qu'ils nous disent...

amener les gens à s'ouvrir vers leur responsabilité individuelle pour la préservation de leur capital santé peut se faire en parallèle de la lutte contre le charlatanisme et l'hyper commerce, mais en ouvrant d'autres voies je crois qu'il faut relativiser les existantes et non les substituer de manière aveugle et globale

les médecins généralistes prescripteurs d'anti-dépresseurs puisque c'est surtout là qu'est le problème n'attendent pas les patients à la sortie de leur garage?
alors le problème vient-il exclusivement de là?

non si on veut diminuer la sur-consommation faut revoir les mécanismes de sur-consommation
et avant de supprimer le médoc faut tenir compte de jeune et jolie magazine, de la télé, des mag people, des critères normatifs, etc

quand Raymonde et Robert regardent les experts sur TF1 les pubs qui coupent la série toutes les 40 mn ne leur vantent pas les mérites du Seroplex ou du Valdoxan, non mais l'Orea****biiip n'arrête pas de leur répéter qu'ils le valent bien

que Raymonde elle peut avoir les cheveux d'Eva Longoria

que le bonhomme vert peut leur permettre de se faire plaize tout de suite même s'ils n'ont pas les moyens

que Robert il peut choisir qui sera le chanteur vedette de demain en buzzant sur son téléphone

qu'il faut manger de la viande parce que Master Chef tout le monde en cause (la preuve l'unesco inscrit la gastronomie Française au patrimoine culturel de l'humanité) alors que les reportages d'arte sur les abattoirs bof c'est quelle numéro déjà arte?

etc etc
m'égare-je?
 
lelfe":g1nhei8p a dit:
Jezebel":g1nhei8p a dit:
C'est pas endorphines plutôt? Dans tous les cas je confirme que le sport à haute dose ça peut rendre véritablement drogué (mon frère fait partie de cette catégorie par exemple).

En revanche quand tu es dépressif, de manière caractéristique, tu n'as envie de RIEN. Entreprendre quoique ce soit demande un tel effort que très vite tu laisses tomber, à quoi bon? Alors je mets franchement au défi quiconque d'aller faire du sport dans ces conditions, quand on a même pas envie de sortir de chez soit pour aller chercher du pain à la boulangerie du coin.
Les depressifs de toutes façons ne peuvent se soigner seuls. Il faut les prendre par la main et leur dire quoi faire et, s'il y a des choses qu'on ne peut pas faire à leur place, il faut les forcer à le faire... Entreprendre est quelque chose que l'on fait quand on est en bonne santé mentale.
Un dépressif n'ira pas de lui-même faire un marathon... mais s'il est pris en charge, on peut lui faire faire de l'exercice, même s'il n'en aura évidemment pas envie, on peut le lui faire faire (de toutes façons, les dépressifs n'ont aucune volonté...) . Le problème, c'est qu'on ne le fait pas. Laisser un dépressif se soigner tout seul, décider tout seul quand il doit faire de l'exercice, c'est le laisser dans sa merde, et ce, même s'il a un vrai désir de s'en sortir.

Sinon oui ce sont les endorphines mais aussi d'autres molécules qui provoquent la libération de dopamine dans le cerveau.
Au début quand je courais, parfois pendant quelques minutes je me sentais un peu comme si j'avais fumé un joint...
Heu les dépressifs ont une volonté d'auto-destruction. Ils peuvent être même très imaginatifs là-dedans. Et ceux qui ont essayé de me forcer de faire quelque chose à cette époque m'ont juste fait du mal, ça ne servait à rien.

Les antidépresseurs doivent être arrêtés graduellement, sinon c'est dangereux.
 
Oui voilà, quelqu'un de dépressif est tout à fait capable physiquement de faire du sport, mentalement par contre... Effectivement si quelqu'un est là pour prendre en charge à sa place, motiver, pousser, oui ça va être possible. Autrement, niet/ j'en parle aussi en connaissance de cause même si dans les phases de mieux je suis contente d'aller faire mon footing.

J'ai jamais eu le shoot d'endorphine moi, c'est pas juste!

D'ailleurs si quelqu'un veut bien avoir l'amabilité d'endosser le rôle de coach sportif pour moi en ce moment, je veux bien :whistle: :red: et lui adresse toute ma reconnaissance 0:)
 
Nanako":3o1uia1v a dit:
lelfe":3o1uia1v a dit:
Jezebel":3o1uia1v a dit:
C'est pas endorphines plutôt? Dans tous les cas je confirme que le sport à haute dose ça peut rendre véritablement drogué (mon frère fait partie de cette catégorie par exemple).

En revanche quand tu es dépressif, de manière caractéristique, tu n'as envie de RIEN. Entreprendre quoique ce soit demande un tel effort que très vite tu laisses tomber, à quoi bon? Alors je mets franchement au défi quiconque d'aller faire du sport dans ces conditions, quand on a même pas envie de sortir de chez soit pour aller chercher du pain à la boulangerie du coin.
Les depressifs de toutes façons ne peuvent se soigner seuls. Il faut les prendre par la main et leur dire quoi faire et, s'il y a des choses qu'on ne peut pas faire à leur place, il faut les forcer à le faire... Entreprendre est quelque chose que l'on fait quand on est en bonne santé mentale.
Un dépressif n'ira pas de lui-même faire un marathon... mais s'il est pris en charge, on peut lui faire faire de l'exercice, même s'il n'en aura évidemment pas envie, on peut le lui faire faire (de toutes façons, les dépressifs n'ont aucune volonté...) . Le problème, c'est qu'on ne le fait pas. Laisser un dépressif se soigner tout seul, décider tout seul quand il doit faire de l'exercice, c'est le laisser dans sa merde, et ce, même s'il a un vrai désir de s'en sortir.

Sinon oui ce sont les endorphines mais aussi d'autres molécules qui provoquent la libération de dopamine dans le cerveau.
Au début quand je courais, parfois pendant quelques minutes je me sentais un peu comme si j'avais fumé un joint...
Heu les dépressifs ont une volonté d'auto-destruction. Ils peuvent être même très imaginatifs là-dedans. Et ceux qui ont essayé de me forcer de faire quelque chose à cette époque m'ont juste fait du mal, ça ne servait à rien.

Les antidépresseurs doivent être arrêtés graduellement, sinon c'est dangereux.
Je pense qu'avoir une volonté d'autodestruction n'empêche pas d'avoir une volonté de s'en sortir.
Si je simplifie je dirais que la volonté d'autodestruction fait partie de la maladie, alors que l'envie de s'en sortir est purement instinctive. C'est simple, la depression est une souffrance, on veut que cela s'arrête. Il y a deux choix pour que la souffrance s'arrête: tenter de guérir ou... mettre fin à ses jours.
Mais les dépressifs sont généralement persuadés qu'ils seront dépressifs toute leur vie, c'est ce qui les empêche d'essayer d'aller mieux. L'idée que de toutes façons on y peut rien et la vie c'est de la merde.
Le problème de cette croyance est que plus elle dure, plus elle s'affirme.
Mais je suis sure qu'on peut faire faire quelque chose à un dépressif. Quitte à attendre un moment de "mieux" (je me répète mais il y a toujours des périodes pires et des périodes moins pires). De toutes façons, il n'aura pas envie de faire de l'exercice, mais il n'aura pas non plus envie de ne pas en faire...
Evidemment quand je dis "forcer" c'est une façon de parler. (dire a un depressif "allez bouge toi la vie est belle", heu bon... no comment). Je veux dire essayer de convaincre, de faire comprendre, dans un moment de lucidité, qu'il existe des solutions. Il y aura toujours un moment de mieux (par exemple si un dépressif va de lui-même chez le médecin, ou même accepte d'y aller c'est qu'il est momentanément mieux et qu'il a réussi à avoir l'envie de s'en sortir). A ce moment là je pense qu'il faut prendre les choses en main et profiter de cette volonté qui émerge pour lui faire faire quelque chose qui le fera aller mieux.

C'est vrai que les antidepresseurs doivent être stoppés progressivement mais moi j'appelle ça jouer avec le feu. Combien de dépressifs ont stoppé leur traitement pour diverses raisons? C'est extrêmement dangereux de faire prendre a un depressif un médicament qui le fera aller plus mal en cas d'arrêt brutal!
 
lelfe":v9k8thnr a dit:
C'est vrai que les antidepresseurs doivent être stoppés progressivement mais moi j'appelle ça jouer avec le feu. Combien de dépressifs ont stoppé leur traitement pour diverses raisons? C'est extrêmement dangereux de faire prendre a un depressif un médicament qui le fera aller plus mal en cas d'arrêt brutal!
Ben, faire quelque chose progressivement est à l'inverse de le faire brutalement, je ne comprend pas ta phrase en ce cas :><:
 
Nanako":28ql8qw5 a dit:
Je parle de vrais dépressifs, pas de gens avec une petite déprime.

Normal pour le sport, en faire (pas que la course, si vous préférez la natation -mon cas-, ça marche aussi !) produit de la sérotonine, comme de l'ecstasy ;)
Je sais que tu parles des vrais dépressifs. Pour ça que je n'ai pas plus développer la fois où j'étais vraiment sur un nuage vu que c'était une déprime.
Par contre, j'ai fait une dépression il y a un an et demi et si j'avais su ce que le sport pouvait faire autant de bien, je me serais forcé à aller courir.
Je sais que ça produit des endorphines, justement, je pense que ça peut aider les endorphines. Moi aussi, j'ai l'impression d'avoir fumer quelque chose quand j'atteins le seuil de bien-être en courant.

Shin":28ql8qw5 a dit:
Sincèrement, la solution à un dépressif n'a jamais été les médocs, étant avant tout un problème mental. Mais s'ajoute à ça le fait que ce problème mental est bien souvent un conflit avec quelque chose d'extérieur à la personne qui déprime, il est très très très loin d'être facile d'appliquer cette solution mental comme ça. C'est possible, mais très dur. Ainsi, les médecins sont arrivé avec des "solutions" que certains ont pris comme une solution miracle qui les aidera à s'en sortir dans la vie... sauf qu'il n'en est rien, cette solution des médicament est là pour les aider à tenir la vie quotidienne car ils doivent travailler pour gagner de l'argent et continuer à voir de la famille et d'autre proche... notre société, au lieu de s'adapter au problème à long terme préfère que le problème soit adapté à la société donc : comme on ne peut pas arrêter la production général de notre pays et qu'on a besoin de renflouer de la tune (surtout pour nos politiciens), on dit "tiens, prend ces médocs, tu résoudras ton problème plus tard!"... le plus tard, généralement se passe très mal, mais comme à partir d'un certain âge, l'être humain n'est pas aussi vigoureux et productif qu'à ses 20 ans, et bien la société n'en a plus rien a faire et jette son "ordure" en maison de retraite, en psychanalyse ou attend qu'il s'anéantisse tous seul.
+ 1 Shin.

lelfe":28ql8qw5 a dit:
Les depressifs de toutes façons ne peuvent se soigner seuls. Il faut les prendre par la main et leur dire quoi faire et, s'il y a des choses qu'on ne peut pas faire à leur place, il faut les forcer à le faire... Entreprendre est quelque chose que l'on fait quand on est en bonne santé mentale.
ça dépend de chaque personne. Je connais des personnes y compris moi-même qui ont réussi à sortir de leur dépression par eux-même. Moi, je refusais de voir un psy, car je me disais que ça servirait à rien. Et me suicider, ça ne sert à rien non plus. J'en avais pas le courage aussi.

Jezebel":28ql8qw5 a dit:
J'ai jamais eu le shoot d'endorphine moi, c'est pas juste!

D'ailleurs si quelqu'un veut bien avoir l'amabilité d'endosser le rôle de coach sportif pour moi en ce moment, je veux bien siffle :red: et lui adresse toute ma reconnaissance 0:)
Je ne crois pas qu'on soit tous égaux sur le temps que ça prend à avoir un shoot d'endorphine. A ce compte-là, il faut courir encore plus ^^.
Faudrait que tu trouves quelqu'un pour courir avec toi, non ? ^^
 
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