Hausse du niveau de la mer idée

Ah ? Quand je croque la gélule, ça a quand même un très léger goût iodé.
Alors, les algues, justement, ça a un goût iodé sympa, + ou - marqué selon les espèces.
Mais t'as jamais goûté les nori maki ? Y a une algue Nori autour.
J'ai déjà du goûter une ou deux fois, mais je n'ai plus le souvenir. Un goût iodé, je ne saurais pas dire ce que signifie iodé au niveau gustatif.
 
Erk, le goût d'iode m'écoeure au possible.

Plus sérieusement, vider la mer est techniquement fou. Rien qu'enlever 1cm partout ça doit représenter des km3 de flotte.
Il faudrait une énergie colossale pour déplacer cette eau. Et comme on l'a dit, le sel défonce tout !
 
Comme dit précédemment, le gros problème est que notre niveau de technologie nous permet seulement d’exploiter mal très peu d’énergie avec un rendement médiocre. Tous nos grandes réalisations techniques sur l’environnement sont basée sur des modifications de celui-ci relativement faciles et peu couteuses en énergie, matériel et maintenance.

Le plus gros travail de géoingénierie jamais fait par l’humain est...la modification du taux de CO2 dans l’atmosphère. Et encore, “on a bossé” (involontairement) très dur et assez longtemps pour y arriver, pour une centaine de ppm seulement d’un gaz qui représente 0.04% du volume de l’atmosphère. La solution la plus simple, la moins coûteuse et la plus envisageable est (de très loin)...d’arrêter notre activité d’exploitation de l’énergie, paradoxalement.

Par contre, ce qui est très contre intuitif, c’est que je ne vois pas de raison à un progrès scientifique théorique géant dans cette direction. Je veux dire: on peut dire que le progrès technique doit (et va) s’arrêter parce qu’il a un coût énergétique et environnemental. Entendons-nous bien: Le discours politique ambiant consistant à promettre des solutions techniques “vertes” pour continuer le business comme d'habitude, alors que la commu scientifique répète ad libitum qu’on a ni la techno ni le temps pour ça est rageant, et y croire relève de croire en un miracle.

....Mais si on revient jamais à un monde plus stable et durable pour l’humain, il n’y a pas de limite théorique à ce qu’on peut faire, si ce n’est notre biais du statu quo qui nous ferait dire “non mais ça c’est de la science fiction, moi je vis dans le monde réel”

Là j’enfonce une porte ouverte, et tout ce qu’on peut faire de mieux à l’heure actuelle est -à mon avis- de décroître de partout avant de se manger le mur. Mais juste l’idée que, avec juste de la connaissance (qu’on a pas pour l’instant), il n’y a pas de limite que l’on pourrait entrevoir à ce qu’on pourrait faire techniquement, c’est assez vertigineux, pour moi.
 
Il n'y aura pas de monde plus "stable et durable" d'ici des milliers d'années. Chaque gramme de CO² émis dans l'atmosphère aujourd'hui va mettre des centaines d'années à être restocké à nouveau. Même si demain, on arrêtait toute émission de GES, les températures continueraient à grimper pendant des siècles. Franchement, on s'inquiéte de 2100 (et on est bien parti pour du +3°C d'après le rapport du programme pour l'environnement des Nations-Unies (PNUE)). Mais ça va être quoi en 2150 ou en 2200 ?

Une analyse assez pessimiste (ou réaliste, au choix) de ce qui est en train de se passer, c'est que les pays développés (ceux du G20 produisent 76% des GES) vont simplement continuer à cramer toutes les énergies fossiles possibles : charbon, gaz, pétrole. Si ça arrive un jour, on aura potentiellement +10°C (par rapport au XIXème), en moyenne mondiale (avec de fortes disparités). Et pour info, aucune espèce végétale ou animale n'est capable de s'adapter à un changement aussi brutale à l'échelle d'un siècle.

Ca fait 20 000 ans que l'humanité bousille des écosystèmes et 5000 ans que des civilisations s'effondrent après avoir réduit leur environnement en poussière. Croire que 8 milliards d'Homo Sapiens vont, d'un coup, en quelques années, empêcher les 2 milliards de pollueurs que nous sommes de défoncer la planète (en se tenant par la main et en chantant "kumbaya" ?) est d'une naïveté sans borne. Quand bien même les "petites gens" prendraient le problème à bras le corps, il faut se rappeler que la planète est dirigée par des grandes familles, des industriels, des banquiers, des démagogues et des technocrates qui tiennent à leur niveau de vie, leurs privilèges et leur vision d'un monde en croissance infinie.

La portion la plus pauvre du monde n'est pas responsable du désastre à l'oeuvre.

Ce n'est pas de conscience collective, de bonne volonté, d'entraide, d'idées, de récits ou d'inventions géniales dont nous avons besoin.
C'est de nous débarasser de ceux (et celles, beaucoup plus rares) qui bousillent le monde volontairement : ceux qui sont responsables.
 
Je suis totalement d'accord sur 90% de ton dernier message Balika, encore plus sur la conclusion.
Y'a juste sur la première phrase qu'il me semble justement que c'est l'inverse : l'arrêt des émissions de GES auraient des effets très rapides, notamment sur la température (et surtout si tous les GES sont considérés dans cet arrêt d'émission).
Une source pour cela : https://bonpote.com/existe-t-il-vraiment-une-inertie-climatique-de-20-ans/
[...] les températures se stabiliseraient dans un monde d’émissions nettes nulles, en restant à peu près au niveau où elles sont lorsque les émissions cessent.
 
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