Insultes, langage et oppression

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Taitino":30vc8ql2 a dit:
Je pourrais continuer avec l'abus triste des noms péjoratifs pour gays (le mot "homosexual(le) ne s'utilise plus en Angleterre, n'est plus 'politiquement correct') comme pédé queer ou faggot, mais ça me deprime trop...

J'ai appris ça y a pas longtemps, et je dois avouer que j'aimerais bien qu'on m'explique : en quoi ce mot est-il péjoratif ? C'est seulement la description d'un fait (tu es homo, pas hétéro, ni bi, ni autre chose), contrairement à des mots comme pd, tapette, tafiole par ex., alors en quoi sont-ils gênés par ce mot ? Quel mot utilisent-ils alors au quotidien pour désigner une personne homo, sans qu'il y aie de sous-entendu péjoratif ? Gay ? Queer (même si ça n'a pas vraiment le même sens en fait) ? Je dois avouer que là y a une errance linguistique qui me dépasse totalement...
 
Comme "transexualité"/"transexualisme", "homosexualité" a été un terme pathologisant ( et présent dans la liste des maladies mentales à une époque).
 
Je suppose que c'est dû au fait que ça a longtemps été une insulte, et que c'est toujours aujourd'hui considéré comme une insulte par beaucoup de gens, ce qui a dû changer la perception qu'on en avait. Même moi ça me fait bizarre d'entendre "homosexuel" parfois, je trouve limite ce terme vulgaire tellement je l'ai entendu dans des phrases horribles et méprisantes.
 
Punaise ! ils se prennent vraiment la tête pour des conneries de mots sur ce forum, pour ma part, enculé et enfoiré sont les mêmes.

Et parce que c'est la section humour et sa continue dans le sens de la conversation, voici une vidéo où le mot putain est expliqué par une étrangère, comme un mot passe partout (il y a possibilité de mettre le sous titrage auto, pour ce qui ne comprennent pas l'Anglais comme moi) :D
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GSeaDQ6sPs0[/youtube]

Et une insulte qui défoule et qui n'en ai pas vraiment une, c'est même une vérité en fait: ENFANT D'TA MÈRE !
ça remplace bien fils de p***
 
romuald'62":173oo5si a dit:
Punaise ! ils se prennent vraiment la tête pour des conneries de mots sur ce forum, pour ma part, enculé et enfoiré sont les mêmes.
Heu, t'es sérieux là ? Oo
 
Lutine => On va dire que c'est le coin humour. :zzz:
 
romuald'62":29gq6w5n a dit:
Punaise ! ils se prennent vraiment la tête pour des conneries de mots sur ce forum, pour ma part, enculé et enfoiré sont les mêmes.
Ce n'est pas parce que tu ne ressens pas ce qu'il y a de logique puante dans certains mots, de domination... que cela n'existe pas. Si le sexisme, l'homophobie, le racisme... existent et continuent d'exister, c'est aussi parce que, dans la vie de tous les jours, sans nécessairement s'en rendre compte, on continue à renforcer ces systèmes.

romuald'62":29gq6w5n a dit:
vidéo où le mot putain est expliqué par une étrangère, comme un mot passe partout
Ce n'est pas parce que tu ne ressens pas ce qu'il y a de logique puante dans certains mots, de domination... que cela n'existe pas. Oui, je sais, je me répète.

romuald'62":29gq6w5n a dit:
Et une insulte qui défoule et qui n'en ai pas vraiment une, c'est même une vérité en fait: ENFANT D'TA MÈRE !
ça remplace bien fils de p***
Pourquoi c'est jamais les hommes les "victimes" collatérales ?

Pendant un temps, a existé un tumblr : jeninsultequetoi où l'imagination était au pouvoir et où les insultes ne concernaient effectivement que la personne insultée et pas en même temps des personnes qui n'ont rien à voir dans le schmilblik.
Par exemple "raclure de cabinet".

Nurja en mode "j'essaie de rester zen".
 
Nurja a bien résumé l'idée je pense. J'ai pour habitude de dire que les plus souvent les insultes sont les passagers clandestins de la violence. Quand un collégue à moi surenchérit dans ses propos d'insultes homophobes/sexistes pour exprimer son ressentiment. Je sais bien qu'il ne me veut pas de mal mais ses mots m'en veulent eux. Et du coup je me sens pas toujours super bien.

Ca me rappelle que je dois toujours regarder autour de moi quand j'embrasse un garçon au cas où des gens chelou trainent dans les parages, qu'à tous moments mes pratiques sexuelles pourront être un outil pour me juger, qu'à chaque fois que ma copine (ou n'importe quelle de mes amies d'ailleurs) se baladera seule elle priera pour que personne ne lui veuille du mal, qu'elle sera jugé sur son physique, sur sa maniére de s'habiller, de se comporter socialement, dans son rapport à son corps,etc...

Hélas beaucoup d'insultes c'est un coup de marteau maladroit sur les clous d'un cercueil dont on aimerai bien sortir. C'est pas forcément grave d'être maladroit parfois mais réussir à s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard c'est bien aussi.
 
"Faggot" (ou "fag") me choque car ce mot signifie "fagot" et c'est une référence aux fagots qu'on mettait pour bruler vifs les homosexuels au moyen-âge.

Je dit aussi souvent "putain" mais c'est quand je suis très énervée (il faudrait que j'y fasse attention :oops: ) Sinon c'est "merde". Simple, classe, efficace ^^
 
Taitino":2t6oy5z3 a dit:
et surtout pourquoi ce nom est masculine en français?
Comme le dit Soma, ce mot est féminin en français. Pour la logique derrière les mots féminins et masculins, il faut connaître l'étymologie : le français est une langue principalement latine donc avec des mots empruntés au latin, mais également au grec (et plein d'autres langues aussi). Suivant l'origine du mot, il sera féminin ou masculin, il n'y a aucune logique là-dedans. (et je t'admire, ça doit être super dur à retenir en tant que non francophone)
 
Comme quoi, la perception des mots... J'ai toujours trouvé que homosexuel, avec gay, était le mot le plus neutre. Plus que des mots qui sont soit des insultes (tapette, tafiole), soit des références historiques erronées (pédé, qui correspondait à une pratique sexuelle de la Grèce antique mais n'a plus vraiment de sens dans notre monde contemporain, et qui en plus crée une confusion très mal venue avec la pédophilie).
Je comprends le rapport qui est établi avec la pathologisation de l'homosexualité, mais je ne vois pas de mot plus neutre, et au final c'est du même registre linguistique que hétérosexuel.
 
je ne vois pas de mot plus neutre, et au final c'est du même registre linguistique que hétérosexuel.

1) Il n'a pas de mot neutre
2) Il n'y a pas non plus de "registres" officiels, objectifs, fixes
3) Il n'y a pas de mot qui ait une signification absolue
4) vouloir dresser des "listes" d'insultes oppressives ou non ne me semble guère constructif


Le sens d'un mot se forge dans la relation qu'ont les sujets qui l'utilisent. Et par sujets j'entends aussi bien les individus que les sujets collectifs (par exemple, deux groupes sociaux en position de déséquilibre de pouvoir). Tout en gardant en tête que l'individu parle une langue que son groupe lui a transmise, donc il y a toujours du pluriel dans ce que dit une personne ; il y a toujours d'autres voix qui parlent à travers la sienne.

Donc un mot est oppressif dans la mesure où il est né dans - et matérialise - une relation humaine oppressive. Pour être oppressif il faut que se rejouent, à chaque fois qu'il est employé, l'exclusion et la déshumanisation qui ont été sa raison d'être en premier lieu. C'est ce qui rend l'insulte efficace : elle maintient la séparation et la hiérarchie entre ces groupes sociaux, et renouvelle, chez la ou les personnes à qui ce mot est adressé, la souffrance d'être "déclassé-e-s". Ce qui suppose une perpétuelle asymétrie : c'est toujours tel sujet (groupe en position de pouvoir) qui l'emploie pour parler à, ou parler de, tel autre sujet (groupe opprimé).

Le corollaire est qu'un groupe opprimé peut "désamorcer" une insulte en s'en emparant. Quand un membre du groupe utilise ce mot, la dynamique oppressive exposée ci-dessus est enrayée, et il peut lui donner son propre sens, un sens porteur de revendication, de résilience, de solidarité. C'est ce qui a pu se passer pour "pd" mais pas pour homosexuel, qui garde une histoire médicale forte. La raison est peut-être que le mot "homosexuel" évoque encore mieux la domination du groupe qui l'emploie (non seulement hétéro, mais riche et détenant le pouvoir politique et les médias) que "pd" qui fait plus "insulte lancée dans la rue par une personne hétéro quelconque". Mais bref, en tous les cas : aucun de ces deux mots n'est plus "neutre" que l'autre.

Et à cause de tous ces changements de dynamique, on ne peut pas dresser la liste absolue des insultes "oppressives ou non". Enfin, on arrivera sans peine à y mettre de "grands classiques", mais très vite se rencontreront des questions qui nécessitent un important travail de recherche et de dissertation, lequel devrait nous mener vers une oeuvre de type encyclopédique plutôt que liste. Après tout : qui, ici, croit sincèrement qu'on peut éduquer avec des listes ? Moi je n'y crois pas.

Si vous prenez l'exemple de "con" : excusez-moi, mais qui aujourd'hui l'utilise pour désigner le vagin ? La plupart des gens sont surpris quand vous leur apprenez cette origine, ce qui veut dire que ce mot a largement perdu sa référence au corps (assigné) féminin, et donc son pouvoir misogyne. On peut alors argumenter qu'a la place, il a pris un pouvoir capacitiste. Tout le monde sait en effet qu'on peut traiter quelqu'un de "con-ne" dans le but de le/la faire souffrir en impliquant que ses capacités mentales supposément inférieures le/la classifient dans un groupe déshumanisé. Mais là encore, la réalité des usages montre quelque chose de plus subtil : "con" se rapproche du mot "bête" dans des usages tels que "c'est tout bête / con" où l'on qualifie cette fois des objets ou des situations.

Opprime-t-on quelqu'un quand on dit par exemple "j'ai utilisé un bête crayon à papier" ? Je ne le crois guère - juste parce que "bête" a le potentiel de rejouer la dynamique d'oppression entre neurotypiques et neurodivergents (= il a bel et bien un potentiel oppressif), ne veut pas dire qu'il le réalise à chaque fois. Ce "con" (ou "bête") a pris un sens différent en existant dans un contexte différent ; et il est devenu facile pour la plupart des interlocuteurices de savoir implicitement que l'on fait bel et bien référence à cet autre contexte et à cet autre sens (celui où l'on porte une appréciation sur des objets).

Note importante : si quelqu'un se sentait opprimé à l'usage du mot "bête" dans une expression comme "un bête [objet]", j'éviterais alors de l'utiliser. Parfois le fait de savoir qu'il existe d'autres significations n'apaise pas la douleur et il faut donc prendre en compte aussi les différentes sensibilités individuelles. (Ce qui diminue encore l'intérêt de faire une liste valable pour tout le monde).
 
Heu... et donc, en pratique... les personnes qui ont des relations sexuelles avec d'autres personnes du même genre, vous voulez qu'on vous désigne comment ? (Par opposition aux hétérosexuels)
(Enfin, moi, perso, je ne trouve pas oppressif ou dénigrant d'être bi, mais peut-être qu'il y a des subtilités qui m'échappent ?)
 
par contre "bête" ou "con", j'utilise pas, du coup. Déjà parce que le sexe féminin, s'pas un "trou", et que ça maintient quand même bien le côté "truc féminin=inférieur", et bête parce que ça se rapporte directement aux animaux, et que ça entérine donc le spécisme et l'idée tellement répandue de l'importante limite intellectuelle des animaux.
(en fait je crois que le souci, c'est que j'insulte pas assez, faudrait que je m'y mette, je verrais quels termes j'emploie alors! x))
 
Clawa":1y6r7adi a dit:
1) Il n'a pas de mot neutre
2) Il n'y a pas non plus de "registres" officiels, objectifs, fixes
3) Il n'y a pas de mot qui ait une signification absolue
4) vouloir dresser des "listes" d'insultes oppressives ou non ne me semble guère constructif

Je n'ai jamais dit qu'il y avait des mots neutres, mais des mots PLUS neutres que d'autres, moins péjoratif, moins porteur de sous-entendus. Après, c'est évident que c'est subjectif et que tout mot peut être une injure suivant par qui il est utilisé.
Mais dans ce cas c'est un usage détourné du mot, comme lorsque certaines personnes utilisent quelque chose généralement considéré comme une qualité en en faisant une injure (par ex., intellectuel...).

Et je n'ai jamais non plus prétendu vouloir dresser une liste d'insultes oppressives, merci pour la leçon, j'essaie au contraire de comprendre en quoi un mot peut être perçu comme oprressif pour essayer de trouver la terminologie qui le sera potentiellement le moins.

Le corollaire est qu'un groupe opprimé peut "désamorcer" une insulte en s'en emparant. Quand un membre du groupe utilise ce mot, la dynamique oppressive exposée ci-dessus est enrayée, et il peut lui donner son propre sens, un sens porteur de revendication, de résilience, de solidarité. C'est ce qui a pu se passer pour "pd" mais pas pour homosexuel, qui garde une histoire médicale forte. La raison est peut-être que le mot "homosexuel" évoque encore mieux la domination du groupe qui l'emploie (non seulement hétéro, mais riche et détenant le pouvoir politique et les médias) que "pd" qui fait plus "insulte lancée dans la rue par une personne hétéro quelconque". Mais bref, en tous les cas : aucun de ces deux mots n'est plus "neutre" que l'autre.

Tigresse":1y6r7adi a dit:
Heu... et donc, en pratique... les personnes qui ont des relations sexuelles avec d'autres personnes du même genre, vous voulez qu'on vous désigne comment ? (Par opposition aux hétérosexuels)
(Enfin, moi, perso, je ne trouve pas oppressif ou dénigrant d'être bi, mais peut-être qu'il y a des subtilités qui m'échappent ?)

Comme dit précédemment, j'entends bien le problème de la pathologisation de l'homosexualité, mais je me pose quand même la même question que Tigresse : Quel mot sommes-nous censés utilisés dans ce cas ?
Après tout, si l'homosexualité a été pendant longtemps considéré comme une maladie mentale, il n'empêche que d'un point de vue éthymologique, c'est celui qui se rapproche le plus du mot "hétérosexuel". Je trouve donc logique d'utiliser de la même manière l'un et l'autre, pour désigner une préférence sexuelle, ni plus ni moins. De garder la même construction éthymologique pour tous les types de sexualité, et donc de parler d'hétéro/homo/bi/pan/a-sexuel (et probablement d'autres que j'ai oublié).

Et d'ailleurs je rejoins aussi Tigresse sur le fait que je ne ressens aucune oppression à être désignée comme bisexuelle (ni comme homosexuelle, lesbienne ou gay d'ailleurs), bien que ça ne corresponde pas du tout à mon ressenti (pour le moment, le mot qui me convient le mieux est pansexuelle, mais je dis souvent moi-même bi par facilité, pour être comprise par tous).

Si vous prenez l'exemple de "con" : excusez-moi, mais qui aujourd'hui l'utilise pour désigner le vagin ? La plupart des gens sont surpris quand vous leur apprenez cette origine, ce qui veut dire que ce mot a largement perdu sa référence au corps (assigné) féminin, et donc son pouvoir misogyne. On peut alors argumenter qu'a la place, il a pris un pouvoir capacitiste. Tout le monde sait en effet qu'on peut traiter quelqu'un de "con-ne" dans le but de le/la faire souffrir en impliquant que ses capacités mentales supposément inférieures le/la classifient dans un groupe déshumanisé. Mais là encore, la réalité des usages montre quelque chose de plus subtil : "con" se rapproche du mot "bête" dans des usages tels que "c'est tout bête / con" où l'on qualifie cette fois des objets ou des situations.

Oui, en effet, l'aspect capacitiste du mot "con" est très discutable.
A titre purement personnel, je dois même avouer que je ne vois aucun lien entre les deux. Quand je traite quelqu'un de con, je ne remets pas en cause ses capacités mentales, mais plutôt sa capacité à s'en servir. Ce serait dans ce cas plutôt dans le sens de borné/buté, même si c'est pas encore vraiment ça. D'ailleurs, pour avoir discuté à plusieurs reprises avec des trisomiques ou des autistes, il ne m'est jamais venu à l'esprit de les traiter de cons, tout simplement parce que je ne les ai pas trouvé cons (même s'il y a probablement des trisomiques ou des autistes cons, mais c'est un autre débat).

Quant au mot "bête", j'ai lu à plusieurs reprises des arguments (que j'ai trouvé tout à fait valables) pour dire que c'était un mot spéciste. Car, après tout, si on utilise le mot "bête", c'est bien que d'une certaine manière on (par "on" j'entends "la société") remet en cause leur intelligence.
 
@Tigresse, je ne pense pas qu'on remet ici en cause l'utilisation du mot homo pour dire gay ^^ enfin je crois ._.

Oui, en effet, l'aspect capacitiste du mot "con" est très discutable.
A titre purement personnel, je dois même avouer que je ne vois aucun lien entre les deux. Quand je traite quelqu'un de con, je ne remets pas en cause ses capacités mentales, mais plutôt sa capacité à s'en servir. Ce serait dans ce cas plutôt dans le sens de borné/buté, même si c'est pas encore vraiment ça. D'ailleurs, pour avoir discuté à plusieurs reprises avec des trisomiques ou des autistes, il ne m'est jamais venu à l'esprit de les traiter de cons, tout simplement parce que je ne les ai pas trouvé cons (même s'il y a probablement des trisomiques ou des autistes cons, mais c'est un autre débat).

Pareil, pour moi un "con" ce n'est pas quelqu'un qui a des capacités mentales différentes ou limitées, c'est plus le genre de gars qui va faire un croche-pied à une vielle par exemple.
 
Et je n'ai jamais non plus prétendu vouloir dresser une liste d'insultes oppressives, merci pour la leçon

Ah déso, en fait cet argument-là ne répondait pas spécialement à ce que tu disais toi, c'était une idée qui s'inscrivait dans la continuité de ma réflexion et que je trouvais pertinente pour le topic en général. Je réalise maintenant que la présentation avec les 1), 2) 3) et 4) que j'ai écrits au début fait un peu "regarde comment t'as trop tort !" mais en fait c'était plutôt pensé comme un plan de dissertation. Je ferai plus gaffe la prochaine fois.
 
Merci pour la correction, mesdames. En effet, j'aurais du verifier dans le dico: souvent j'utilise les mots français avec une conviction "inné" que un mot est masculin ou feminin. Je vois que par faute de frappe j'avis écrit "masculine" donc c'était un "confusion inné" après tout. Faut que je garde le dico à portée de main désormais!
D'ailleurs, Nurja, "schmilblik" c'était un que je reconnais des gags de Coluche, mais j'ignorais ce que ça voulait dire..
 
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