Journal d'un crudivore débutant

Ravelle":9lvv613z a dit:
L'impact est relativement minime quand même. Pour moi l'écologie ça n'a qu'un rapport très lointain avec le véganisme. (pas inexistant au demeurant) Avec un raisonnement pareil tu peux dire que rien n'est végane...
En plus manger cru sous nos latitudes sans avoir du tout recours aux fruits exotiques c'est juste de la science fiction, ça demande : un mental d'acier + un extracteur de jus + une insensibilité à la frustration.

Alors oui certainement que ses minimes, après un omnivores balance facile 1 poubelles de déchet par semaine, un crudivores ... je me demande bien ce qu'il peut jeté (bon à condition d'avoir un jardin, ou un truc pour le compost pour mettre les déchets végétales).

Après manger crue sous nos latitude, effectivement sa demande un moral d'acier vue nos habitudes, mais il me semble que nos grands parents avant avait une nourriture beaucoup plus monotone ( avis d'après des discussions de personnes ayant vécue l'après guerre et même bien après). Et puis aussi l'humain à une grosse méconnaissance des plantes, rien qu'après quelque recherche je me suis aperçu que je pouvais manger certaine mauvaise herbe de mon jardin ! Certaine ce cultive très très facilement. Je pense qu'on à une grosse marge de progression quant à la connaissance des plantesque l'on peut manger. On parle de rendement à l'hectare, mais on doit avoir un rendement à l'hectare de 10 % dans les monoculture actuelle... (la plate+ la terre), alors qu'en permaculture on pourrait cultiver une trentaine de plante et un rendement à l'hectare bien supérieur. On mange que très peu de plante, mais alors très peu, il existe des millier de variété et on en cultive que 300...

Ravelle":9lvv613z a dit:
Mais à côté de ça j'ai pas ressenti mon passage au végétalisme comme une frustration puisque le côté éthique est passé au delà de tout. C'est pas le cas pour le crudivorisme en tout cas pour ma part.

Sa me fait penser au végétarisme et le passage au végétalisme, car quand ton mange plus de chaire, on tue plus d'animaux, mais si je bois du lait, on tue pas la vache pour le produire. Je crois que dès qu'un impact et indirecte, nous lui accordons moins d'importance.

Ravelle":9lvv613z a dit:
A mon grand regret j'ai toujours du mal à comprendre les gens qui n'arrivent pas à faire la transition au végétalisme.

L’addiction au drogue, comme la lacto morphine, et d'autre moins connue (alors déjà que c'elle là et pas connue :D ), puis le changement de nourriture et bien plus profond, je ne sais pas si d'autre l'on expérimenté, mais on est pas la même personne quand on à manger une bonne dose de gluten, de lait, de café, de thé, ou qu'on fait un jeune, ou devient crudivore, sa influe directement dans nos pensé, notre conscience et inconscience, notre énergie disponible et nos peurs (genre la peur d'un mec qui fume et de pensé toute les heure qu'il doit fumé ! Imagine un peu la mobilisation du cerveau, et des truc comme sa y'en à des milliers dans notre cerveau...)

kob27g":9lvv613z a dit:
Je pense qu'un vegan cohérent doit être respirianiste car cultiver des fruits et légumes (même bios) nécessitent des terres. Ces dernières accueillaient une faune, des animaux

Et bien si tu fais de la permaculture vegan, normalement cela devient possible, une cohabitation entre animaux. Bon il faut s'attendre à des pertes occasionnés par les animaux, insecte et autre, surtout que la permaculture et encore peut maitrisé, enfin peut la maîtrise. Puis comme je le disait tout à l'heure beaucoup de plate son comestible, mais nous les bannissons de notre alimentation. Sans parlé de toute les variété qui disparaisse sous prétexte économique.

Cépafo":9lvv613z a dit:
D'ailleurs, le seul principe valable en matière de cohérence dans le véganisme est celui-ci :

Et du coup, le veganisme c'est quoi ? c'est le respect du vivant ? Et c'est un TOUT, nous en faisons partie, si on ce tue, alors on ne respecte plus le vivant. Donc varisé le vivant semble être l'objectif du véganisme, donc il ne faut pas l'entraver .

http://bibliodroitsanimaux.voila.net/sc ... ation.html

Un peu la vision de ce Albert Schweitzer,

Je me plante peut être sur la définition de veganisme...

A mes yeux, il faut favorisé la vie en tant que vegan, donc finalement un vegan et facilement revendicable.

Et puis c'est facile, car tout vegan pense faire le "bien", mais compose avec une ignorance qui peut être MAL comme pour les carnistes ?

Ravelle":9lvv613z a dit:
Faudrait vraiment que je fasse un petit topo de mon expérience sur ce topic, mais le courage me manque vraiment en ce moment. ^^

oui si viou plai Mister Ravelle :genoux:
 
Bonsoir,

le crudivorisme, c'est une bonne chose, cependant, avant de vouloir adopter ce genre de régime prolongé, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs essentiels :

- le climat dans lequel vous vivez (en France on est pas sous les tropiques !)
- votre tempérament digestif et votre "feu" digestif associé.
- vos associations alimentaires (et les quantités d'aliment propre a respecter)
...

Pour l'avoir également testé, on ne peut quasiment pas le tenir ici en France, on risque au contraire de se faire plus de mal que de bien en cherchant par exemple a compenser les chaires animales et sous produits animaux par des excès de fruits gras (noix en tout genre, avocat, etc...).
l'abus de légumes à haute dose va conduire également à la longue a des dérèglements intestinaux.
enfin la consommation à haute dose de fruits juteux en provenance des tropiques va casser votre tirelire et ne solutionnera en rien votre dégradation digestive progressive

->> je vous conseille donc de manger : du cru : OUI, mais l'associer a un peu de chaud surtout en hiver (soupe de légumes - un peu de graine germées genre quinoa que vous faites chauffer au bain marie).
un peu de riz également après avoir mangé bcp de fruits.
d'autre part, il est nécessaire de conserver une dose minime de sous produits animaux si vous ne voulez pas perdre trop de muscles et finir squelettique(ex : un oeuf par jour)
enfin il faut limiter au maximum les matières grasses (une poignée de noix par jour est un maximum - 20/30gr)

voila quelques conseils, au plaisir.
 
Très franchement c'est du pipeau ce que tu nous ponds là.
Déjà, le "feu" digestif et les associations alimentaires ? :ROFLMAO: Franchement c'est comme le coup des groupes sanguins et compagnie, ça ne se base sur rien de scientifiquement valable. Manger chaud en hiver, je conçois que ça soit une envie mais ça n'a rien de rationnel, pareil.

Et tu tombes mal je connais personnellement des crudi 100% qui le sont depuis plus de 30 ans qui ne consomment des produits animaux qu'une à deux fois par an, voire plus du tout (donc strictement négligeable). Forcément avec une alimentation pareille on est pas en surpoids mais ils sont loin d'être squelettiques, et plutôt en excellente santé. Et puis quand on voit que certains courent le marathon en moins de 2h30 en étant frugivores, je pense que ça règle tout de suite le soupçon sur la perte musculaire.
Le piège des noix et des avocats c'est plutôt connu dans le "milieu".
Et pour info j'ai été nourri crudi végan jusqu'à mes 3 ans pourtant je n'ai aucune séquelle :D (c'est même le contraire)
Sur quoi tu te bases pour dire que les légumes à haute dose vont provoquer des dérèglements intestinaux ? Ça serait plutôt le fait des céréales et légumineuses ce genre de trucs, sachant que biologiquement parlant on est absolument pas fait pour en bouffer, et encore moins cuit.

Mais c'est sur que c'est pas nouveau : tout régime alimentaire mal mené est dangereux pour la santé, et ça vaut pour le végétarisme, le végétalisme et l'omnivorisme aussi.
 
La logique du lieux géographique me parait intéressante, car je pense qu'il faut la prendre en compte dans le cadre de cette alimentation.

Pour les produits animaux, explique moi pourquoi on aurait pas de muscle si on mangeait pas de viande ?

Pour la dégradation digestive, qu'est ce qui provoque cela ?

Les noix, expérimenté :D ! Donc ta raison :)

Tes avis m'intéresse car je trouve tes remarques intéressante :)
 
Yola":fs3m7vxk a dit:
Pour les produits animaux, explique moi pourquoi on aurait pas de muscle si on mangeait pas de viande ?
)

Je me pose la même question. Je connais ( et je ne pense pas être la seule) beaucoup de sportifs de haut niveau qui sont vegan crudivore. Cela ne les a nullement empêché de pratiquer leur sport, ce serait plutôt le contraire.
Cette idée reçue de "muscle =viande" et "vegan = faible" est très répandue.
Étant donné qu'on est sur vegeweb, je suis sûre que l'on peut trouver quantité de membres du forum qui sont une négation vivant de cette théorie que sans produits animaux on devient faible et "squelettique". ( je suis la seule a trouver que c'est énorme un oeuf par jour? )
 
Ravelle":10kjd18q a dit:
Déjà, le "feu" digestif et les associations alimentaires ? :ROFLMAO:

Je veux pas faire ma chieuse (mais je vais la faire quand même) mais t'es légèrement en train de dénigrer et mépriser la médecine traditionnelle chinoise, là. Illes n'ont pas raison sur tout, mais niveau prise en compte du diététique et des interactions entre nourriture et corps humain, illes ont quelques centaines d'années d'avance sur nous.

Quant à l'argument du scientifiquement prouvé/ non-prouvé, dans l'absolu, ça ne signifie pas grand chose.

Pour finir, concernant les associations alimentaires, on a eu ici des crudivores qui y faisaient très attention justement. Comme quoi...
 
J'admets que je suis sûrement allé vite en besogne, mais vraiment ça me met en boule : le type se ramène en nous disant que d'après sa petite expérience le crudivorisme n'est pas viable sur le long terme.
Même si d'un point de vue éthique c'est pas la même chose, imagine quelqu'un qui vient te dire qu'être végane c'est pas possible "parce qu'il a essayé et vraiment c'est un régime presque impossible à tenir niveau santé"...
C'est la même chose avec pleins d'autres pratiques "marginales" comme le barefoot en course : certains disent que c'est de la merde qu'ils ont essayé une fois et que oulala ça pique sous les pieds c'est dangereux. Alors qu'à côté de ça certains font le marathon en moins de 3h...
Non vraiment ça me gonfle de généraliser à partir d'UNE expérience perso sans se remettre en question quand on a pleins de contre-exemples.
Je parlais pas du scientifiquement prouvé, c'est simplement que certains critères me paraissent très souvent arbitraires, sans aucune base rationnelle. Parce que sinon les bénéfices du crudi sont pas prouvés non plus scientifiquement, mais ça part quand même d'un constat "rationnel". Encore une fois je peux me tromper, et je ne connais pas tout sur tout.
Bref j'ai tendance à partir au quart de tour, désolé si le ton paraît méprisant.
 
Ravelle d'accord avec toi, à voir ces arguments, sa réponse son expérience, j'aimerais vraiment une réponse de sa part, cela m'intéresse, il a surement des bonnes raisons de pensé cela .

La medecine chinoise et l'alimentation, il y à des choses que je partage, d'autre pas, mais c'est vraie qu'elle est intéressante, et surement bien plus avancé que la medecine Française (après c’est relatif car dans les grande ville chinoise, c’est comme en France...), enfin j'ai compris ce que tu voulais dire :)
 
C'est quoi le "feu digestif" ?
Je croyais que c'était une référence à cette théorie qui dit qu'en fonction de notre groupe sanguin, on doit privilégier tel régime plutôt que tel autre ; mais je ne crois pas que ce soit issu de la médecine chinoise....
 
Fabicha":bhv6z6bt a dit:
C'est quoi le "feu digestif" ?
Je croyais que c'était une référence à cette théorie qui dit qu'en fonction de notre groupe sanguin, on doit privilégier tel régime plutôt que tel autre ; mais je ne crois pas que ce soit issu de la médecine chinoise....
Il semble que se soit plutôt issu de la médecine ayurvédique : http://www.alternatif.ch/alternatif-bie ... &Itemid=65
 
A ma connaissance, ça n'a rien à voir avec les groupes sanguins, non. Et il me semble l'avoir croisé en médecine chinoise (ou alors quelque chose de très équivalent). Mais n'étant pas experte, je peux me tromper.

@ Ravelle: t'inquiète, je comprends les réactions au 1/4 de tour. :whistle: Et d'autant plus que le mec se pointe comme une fleur.
Je trouvais juste dommage que tu dénigres quelque chose (une autre paratique, une autre culture) au nom de la "science".

Edit: pour le feu digestif et la médecine chinoise, confirmation ici:

Ce que nous enseigne la médecine chinoise, c’est que la quantité d’aliments crus ou cuits dépend de l’état du feu digestif, c’est-à-dire du Yang de la Rate mais aussi partiellement des Reins.
 
Euhhh petite question bête et naïve de débutante :red: mais c'est quoi le piège des noix et de l'avocat ?
 
J'aurais une petite question, pour changer des flocons d'avoine et un ou deux fruits le matin, j'aimerais bien me faire des petit dej fruits, vous pourriez me dire quelles quantités prendre environ s'il vous plait? Sachant que le midi je mange à la cantine donc surtout des crudités, un peu de légumes cuits/féculents si c'est bon et puis un fruit, et le soir un repas cuit (légumes, souvent féculents) avec crudités en entrée.
 
Ce sont des aliments très gras donc difficiles à digérer. Du coup on retrouve en partie cette sensation de lourdeur qu'on a avec la digestion d'aliments cuits, et on a tendance à en abuser pour pouvoir retrouver cette sensation, alors qu'au contraire c'est bien qu'elle est néfaste si on se sent lourd.
Les fruits gras en crudi c'est tout en haut de la pyramide alimentaire, à consommer avec parcimonie donc.

Yannn : vraiment c'est à faire en fonction de ton ressenti, expérimente, y'a rien de dangereux ;) Les quantités sont hyper variables selon ton besoin calorique du moment. Moi ce que je préfère c'est faire 2 repas pour 2 types de fruits. Genre d'abord 4-5 mandarines, et 2 h après 3-4 bananes par ex. Comme ça tu tiens toute la matinée. Mais ça n'est qu'un exemple :)
 
Ok d'accord merci, les jours où j'ai pas cours je peux faire ça et puis quand j'ai cours je m'emmène genre 2 pommes dans le sac pour la récréé (on va encore plus se moquer de moi mais tant pis :eek:).
 
Bonsoir,

j'ai pris le temps de lire vos remarques sur ma petite intervention de l'autre soir.
je voulais attirer le fait qu'il n'y a pas un mode d'emploi unique destiné à toutes les personnes, permettant de passer au crudivorisme complet et durable.

Il faut donc éviter ce piège, il y a des "profils" ou "types constitutionnels" qui peuvent se le permettre plus facilement : ceux que l'on appelle les sanguins ou encore "dilatés" qui ont pour faire simple des organes digestifs du tonnerre et un couple fois/vésicule biliaire optimum (d'ou le fameux concept du feu digestif).
j'attire simplement l'attention pour les personnes qui veulent basculer dans cet système et qui sont de nature grande/mince, frileux rapidement et un teint plutôt "blanc/jaune" de nature (les "rétractés"): ceux la ne pourront pas se le permettre sur du moyen terme.

La base de l'alimentation humaine est en effet le CRU, c'est une évidence, je suis d'accord avec vous. le fait de ne pas manger de la chaire animale en est une aussi (qui devant un boeuf aurait soudainement envie de se dire : celui la je le mangerais bien... tout cru !) ? . enfin bref, cela est du bon sens, on est d'accord.
c'est une évidence également que chaque espèce vivante doit vivre en symbiose avec son milieu extérieur : manger des bananes ou de gigantesques mangue par exemple en plein hiver (ou sur des pistes de ski à la neige !) me parait irréaliste.
ce n'est pas par hasard si l'on trouve certains fruits et légumes ici en France et d'autres totalement différents sous les tropiques. N'avez vous jamais remarqué par ailleurs qu'en consommant des fruits légumes cru hors saison impacte votre métabolisme et joue sur le mental de façon désagréable ??

dans cet optique, comment en étant 100% crudivore faites vous pour passer l'hiver facilement en vous sustentant uniquement des rares fruits légumes présents dans notre belle France ? après, certes, il y a d'autres façons de se "nourrir" mais la on entre dans un autre débat.

au plaisir.
 
FAB":1bn6znxh a dit:
j'ai pris le temps de lire vos remarques sur ma petite intervention de l'autre soir. je voulais attirer le fait qu'il n'y a pas un mode d'emploi unique destiné à toutes les personnes, permettant de passer au crudivorisme complet et durable.

Là on tombe d'accord, y'a 36 approches différentes pour le cru. Par contre sur le long terme on peut à mon avis tomber sur un régime-type plus ou moins universel.

FAB":1bn6znxh a dit:
Il faut donc éviter ce piège, il y a des "profils" ou "types constitutionnels" qui peuvent se le permettre plus facilement : ceux que l'on appelle les sanguins ou encore "dilatés" qui ont pour faire simple des organes digestifs du tonnerre et un couple fois/vésicule biliaire optimum (d'ou le fameux concept du feu digestif).
j'attire simplement l'attention pour les personnes qui veulent basculer dans cet système et qui sont de nature grande/mince, frileux rapidement et un teint plutôt "blanc/jaune" de nature (les "rétractés"): ceux la ne pourront pas se le permettre sur du moyen terme.

Mais ça sort d'où ça ? Justement quand tu manges cru tu ne mets plus du tout ton sytème digestif à rude épreuve comme avec une alimentation traditionnelle. Ça serait plutôt le contraire non ? En plus encore une fois c'est vraiment une généralité injustifiée : dans ma famille on correspond tous au profil "rétracté" comme tu le dis si bien et ma mère est crudi depuis plus de 30 ans sans aucun souci de santé. (et les autres que je connais présentent plus ou moins à ce profil également)

FAB":1bn6znxh a dit:
c'est une évidence également que chaque espèce vivante doit vivre en symbiose avec son milieu extérieur : manger des bananes ou de gigantesques mangue par exemple en plein hiver (ou sur des pistes de ski à la neige !) me parait irréaliste.

A côté de ça tu nous conseille de bouffer du quinoa ou du riz, qui sont vraiment loin d'être originaires de notre région du globe... (bon ok le riz de camargue à la limite) Y'a des millions de choses qu'on fait qui ne sont pas "symbiotiques" de notre milieu extérieur, et pour cause : on n'est plus dans notre biotope naturel depuis belle lurette, les seuls dans ce cas c'est ceux qui vivent sous les tropiques. Si on a pu rester en région tempérée (on n'est absolument pas fait pour physiologiquement parlant !!) c'est "grâce" à nos outils et notre technique qui nous ont permis de survivre tant bien que mal à un milieu qui nous est franchement hostile : essaye de survivre nu, sans outil et dehors en hiver, on en reparlera. Alors qu'avec un minimum de connaissances c'est tout à fait faisable en climat tropical, pas forcément top confort je te l'accorde, mais faisable. C'est pourquoi la consommation de viande est apparue comme incontournable : avec le mode de vie et les moyens qu'avait l'humain sous nos latitudes, impossible de s'en passer pour survivre au quotidien, surtout en hiver où les fruits et légumes sont très rares.

FAB":1bn6znxh a dit:
ce n'est pas par hasard si l'on trouve certains fruits et légumes ici en France et d'autres totalement différents sous les tropiques. N'avez vous jamais remarqué par ailleurs qu'en consommant des fruits légumes cru hors saison impacte votre métabolisme et joue sur le mental de façon désagréable ??

Je passe là dessus, pour moi c'est une vue de l'esprit. A la limite pour la culture hors saison ok puisque ça nécessite des procédés de culture en général dégueulasses donc nocifs pour la santé, mais non j'attrape pas la chichi et je déprime pas quand je mange une banane en hiver...

FAB":1bn6znxh a dit:
dans cet optique, comment en étant 100% crudivore faites vous pour passer l'hiver facilement en vous sustentant uniquement des rares fruits légumes présents dans notre belle France ? après, certes, il y a d'autres façons de se "nourrir" mais la on entre dans un autre débat.

Manger local et cru en France, oui, c'est une illusion pour moi, mais ça ne me pose tellement de souci, je pense en avoir suffisamment explicité les raisons plus tôt sur ce sujet.

Au plaisir :kiss:
 
FAB":1lo0ochj a dit:
Il faut donc éviter ce piège, il y a des "profils" ou "types constitutionnels" qui peuvent se le permettre plus facilement : ceux que l'on appelle les sanguins ou encore "dilatés" qui ont pour faire simple des organes digestifs du tonnerre et un couple fois/vésicule biliaire optimum (d'ou le fameux concept du feu digestif).
j'attire simplement l'attention pour les personnes qui veulent basculer dans cet système et qui sont de nature grande/mince, frileux rapidement et un teint plutôt "blanc/jaune" de nature (les "rétractés"): ceux la ne pourront pas se le permettre sur du moyen terme.

Je suis d'accord on n'a pas la même machine, après ne pas pouvoir mangé crue, demande des exemples et études pour me convaincre. (si ta des source sa m'intéresse)

FAB":1lo0ochj a dit:
La base de l'alimentation humaine est en effet le CRU, c'est une évidence, je suis d'accord avec vous. le fait de ne pas manger de la chaire animale en est une aussi (qui devant un boeuf aurait soudainement envie de se dire : celui la je le mangerais bien... tout cru !) ? . enfin bref, cela est du bon sens, on est d'accord.

je te rejoint la dessus :)

FAB":1lo0ochj a dit:
c'est une évidence également que chaque espèce vivante doit vivre en symbiose avec son milieu extérieur : manger des bananes ou de gigantesques mangue par exemple en plein hiver (ou sur des pistes de ski à la neige !) me parait irréaliste.
ce n'est pas par hasard si l'on trouve certains fruits et légumes ici en France et d'autres totalement différents sous les tropiques. N'avez vous jamais remarqué par ailleurs qu'en consommant des fruits légumes cru hors saison impacte votre métabolisme et joue sur le mental de façon désagréable ??

Intéressant cette remarque, il y aurait peut être un impact, un fruits qui ne devrais pas être mangé quand il fait froid, sous ses conditions atmosphérique, sa me parait plausible. :) J’essayerais de ressentir l'impact que cela à ?

FAB":1lo0ochj a dit:
comment en étant 100% crudivore faites vous pour passer l'hiver facilement en vous sustentant uniquement des rares fruits légumes présents dans notre belle France ? après, certes, il y a d'autres façons de se "nourrir" mais la on entre dans un autre débat.

Pour être dans l'agriculture, il y à environ, en période d'hiver, bien une trentaine de légume, et 3 ou 4 fruit (c’est le fruit qui ce font rare). D’ailleurs on ce rabat sur une nourriture dite "inaturel" enfin sur des aliments de survie type racine par exemple (Carotte, céleris, rave, panais...).

Comme je le disais dans un poste, on pourrait avoir beaucoup plus de fruit et légume, mais cela est bloqué par les lois (sur les semences) et l'économie...), sinon on pourrait facile avoir une soixantaine de légumes et une vingtaine de plante tant il y des variétés qui résiste au froid, on en exploite qu'une infime partis.

Merci de ta réponse, je te comprend mieux, ta logique me parait bonne, j'aimerais avoir des études pour en savoir plus, ton avis m'intrigue. :)
 
J’ai tout lu ou presque. Et je me pose beaucoup de questions ?

Je m’intéresse à la cuisine végétale depuis longtemps et je suis souvent tombée sur le crudivorisme.

Et je ne comprends votre définition. Est-ce que qu’il y a une différence entre alimentation crue, alimentation vivante et alimentation raw ? Je pensais que c’était la même chose.

J’avais « cru » comprendre que le cru c’était de ne pas cuire au-dessus de 40°C ? Donc qu’on pouvait utiliser un déshydrateur ?

Les super-aliments sont-ils autorisés ?

Pourquoi ne pas consommer du cacao cru ou des fèves de cacao pour les fringales chocolatées ?

Quel est le problème avec les huiles végétales de première pression à froid ?

Et pourquoi ne pas utiliser de blender pour faire des mélanges ? Enfin dans votre journal vous ne consommez pas de repas transformés mais ni par vous-même ?

Ensuite je rejoins Yola sur un point non seulement y’a des « mauvaises herbes » qu’on peut manger mais aussi des fleurs, beaucoup de fleurs sont comestibles, bon après t’as plus le fruit. Les fleurs du robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) c’est super bon par exemple.
Et puis beaucoup sont des plantes médicinales aussi.
Vivement le printemps pour manger une salade de pissenlits, de pâquerettes et de marguerittes du jardin. :)
 
Il me semble que manger cru n'est pas forcément aisé pour tous. Il faut bien se connaitre, estimer ses besoins et s'écouter (ce qui est sacrément dur car il faut faire vide de toutes les sollicitions externes). Tout comme un végétarisme ou végétalisme mal préparé, ça peut conduire à la catastrophe et faire penser à néo-crudivore que ce régime n'est pas possible.

Ravelle => il existe de la quinoa française, de l'Anjou, j'en trouve en magasin bio.

Pour finir, j'ai vu dans un documentaire (impossible de savoir lequel, j'en ai trop vu) que les fruits et légumes de saison et locaux apportent les nutriments et vitamines nécessaires pour la saison en cours. Donc en clair, en hiver un chou ou un poireau nous apporte plus qu'une tomate ou une courgette.
 
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