Alors moi, des enfants, je n'en voulais pas à la base...alors autant dire que l'allaitement, c'était à des années lumières de mes pensées.
Et puis finalement j'ai changé d'avis : je suis donc tombée enceinte (à 31 ans, je vous dis pas les réflexions de la famille pendant tout ce temps, qui se demandait quand je me déciderais à avoir un enfant

) et pendant ma grossesse, eh bien, l'idée d'allaiter à commencer à me titiller et donc je me suis renseigné.
Et là, la tronche de la famille....ça valait le déplacement! Bah oui, je suis issue d'une famille "pro bibs indus" donc ça a donné un truc du genre "Enfin, elle va avoir un enfant! Mais euh, elle dit qu'elle va l'allaiter???" Bref, impayable ma famille!
Du coup me suis débrouillée toute seule, comme une grande. J'avoue que je me suis sentie bien seule à certains moments. N'empêche que j'ai allaité mon fils. Jour et nuit au début, puis ensuite seulement le jour, car ça gênait un peu mon mari la nuit (pour le côté intimité). Pas de souçi, on a investi dans un tire-lait, et on a fait donc têtées le jour, et bib de MON lait la nuit (donné par le papa, qui y a pris beaucoup de plaisir ).
Je ne regrette pas mon choix, car à la reprise du travail, le tire-lait, bah j'étais déjà familiarisée avec. Et comme je ne travaillais pas loin de la maison, lorsque j'avais tiré mon lait, hop je le mettais dans la valisette spéciale, et envoyait un SMS à mon mari qui rappliquait illico en voiture chercher la "livraison", et ainsi, pouvait donner le bib encore chaud à mon fils.
Autant vous dire, on en rigole encore de cette organisation.
J'ai eu du bol aussi de tomber sur des patrons supers cools qui raffolent des enfants (des marocains) et donc trouvaient normal que j'allaite mais également normal que je tire mon lait et que le mari se pointe quelques minutes après sur mon lieu de travail.
Même si entretemps ils ont fermé et que j'ai du changer de travail, il leur arrive de passer me voir à mon nouveau travail, et de papoter et prendre des nouvelles de mon fils.
Bref, si c'était à refaire, je le referais!
