Bonjour,
Dans la suite logique de "antispesisme : ne nous trompons-nous pas de combat ?", j'ai envie de vous poser une autre question qui anime ma réflexion depuis un petit moment. Il s'agit du problème de la présure utilisée dans la fabrication des fromages.
Il apparaît, à la lecture du forum, que vous êtes un certain nombre à manger du fromage et à faire attention à la présence de présure dans sa fabrication. La raison en est qu'il s'agit d'un produit dépendant de la mort d'un animal... certes !
Je n'ai jamais fait attention à la présence ou non de présure dans les fromages que j'achetais. Maintenant, j'en achète encore rarement et sous forme de sandwiches ou de pizze les midis quand je ne me suis pas préparé de repas à l'avance, par la force des choses, je ne peux pas savoir (les vendeurs ne savent pas se qu'ils vendent).
Je me suis tout de même posé la question de savoir quels fromages sont caillés à la présure et lesquels sont caillés de manière végétale, minérale ou par des micro-organismes. Il apparait que les fromages avec présure sont plus souvent les fromage AOC répondants à des règles assez strictes (*). Les fromages qui n'en contiennent pas sont souvent des fromages fabriqués à partir de laits industriels, ceux pour lesquels les vaches souffrent probablement le plus. Secondement, la présure est un sous-produit de la production de viande, on ne tue a priori par pour la présure. On exploite à fond l'animal mort "rien ne se perd ma bonne dame !" c'est de la valorisation de déchets dans un sens. De plus, dans quelle mesure peut-on affirmer que la présure est un sous-produit de la production de viande et non pas de la production de lait. En effet, de nombreux veaux (la majorité ?) sont directement issus des vaches laitières qui doivent mettre bas tous les ans pour être productives. On ne peut manifestement pas garder un veau par an et par vache en vie jusqu'à mort naturelle... ils seraient trop nombreux...
Alors voilà la question : vaut-il mieux privilégier la qualité du lait, ou la non-présence d'un déchet - issu en partie de la production de ce lait - revalorisé ?
Personnellement je réponds "ni l'un ni l'autre, privilégions le jardin"
* je prends l'exemple du comté aoc dont les vaches sont quand même mieux traitées que celles qui produisent le lait pour l'emmental de la marque de je ne sais plus quelle multinationnale de la con-sommation qui n'utilise pas de présure :
Voilà, si j'achetais du fromage à la maison, je prendrais plutôt du comté aoc avec présure que de l'emmental président (je crois que celui là est sans présure).
Dans la suite logique de "antispesisme : ne nous trompons-nous pas de combat ?", j'ai envie de vous poser une autre question qui anime ma réflexion depuis un petit moment. Il s'agit du problème de la présure utilisée dans la fabrication des fromages.
Il apparaît, à la lecture du forum, que vous êtes un certain nombre à manger du fromage et à faire attention à la présence de présure dans sa fabrication. La raison en est qu'il s'agit d'un produit dépendant de la mort d'un animal... certes !
Je n'ai jamais fait attention à la présence ou non de présure dans les fromages que j'achetais. Maintenant, j'en achète encore rarement et sous forme de sandwiches ou de pizze les midis quand je ne me suis pas préparé de repas à l'avance, par la force des choses, je ne peux pas savoir (les vendeurs ne savent pas se qu'ils vendent).
Je me suis tout de même posé la question de savoir quels fromages sont caillés à la présure et lesquels sont caillés de manière végétale, minérale ou par des micro-organismes. Il apparait que les fromages avec présure sont plus souvent les fromage AOC répondants à des règles assez strictes (*). Les fromages qui n'en contiennent pas sont souvent des fromages fabriqués à partir de laits industriels, ceux pour lesquels les vaches souffrent probablement le plus. Secondement, la présure est un sous-produit de la production de viande, on ne tue a priori par pour la présure. On exploite à fond l'animal mort "rien ne se perd ma bonne dame !" c'est de la valorisation de déchets dans un sens. De plus, dans quelle mesure peut-on affirmer que la présure est un sous-produit de la production de viande et non pas de la production de lait. En effet, de nombreux veaux (la majorité ?) sont directement issus des vaches laitières qui doivent mettre bas tous les ans pour être productives. On ne peut manifestement pas garder un veau par an et par vache en vie jusqu'à mort naturelle... ils seraient trop nombreux...
Alors voilà la question : vaut-il mieux privilégier la qualité du lait, ou la non-présence d'un déchet - issu en partie de la production de ce lait - revalorisé ?
Personnellement je réponds "ni l'un ni l'autre, privilégions le jardin"
* je prends l'exemple du comté aoc dont les vaches sont quand même mieux traitées que celles qui produisent le lait pour l'emmental de la marque de je ne sais plus quelle multinationnale de la con-sommation qui n'utilise pas de présure :
Je n'ai pas tout collé ici, mais du point de vue environnemental, c'est assez bien géré - toujours en comparaison à d'autres - les fruitières (=fromageries) ne doivent utiliser que le lait de vaches locales, les aliments des vaches sont en majorité produits sur la même exploitation et le reste ne vient pas de très loin...Seuls sont autorisés dans l’alimentation des animaux les végétaux, les coproduits et aliments complémentaires issus de produits non transgéniques. L’implantation de cultures transgéniques est interdite sur toutes les surfaces d’une exploitation produisant du lait destiné à être transformé en AOC « Comté ». Cette interdiction s’entend pour toute espèce végétale susceptible d’être donnée en alimentation aux animaux de l’exploitation, et toute culture d’espèce susceptible de les contaminer.
Sur l’exploitation, la superficie herbagère effectivement exploitée doit être au minimum égale à un hectare par vache laitière.
(...)
Les produits d’ensilage et les autres aliments fermentés, dont les balles enrubannées, sont interdits toute l’année sur l’exploitation produisant du lait à Comté et dans l’alimentation du troupeau laitier comprenant les vaches laitières en production ou taries et les génisses.
(...)
La ration de base des vaches laitières doit être constituée de fourrages issus de prairies situées dans l’aire géographique définie à l’article 1er du présent décret. Exceptionnellement, l’apport de fourrages extérieurs à la zone d’appellation pourra se faire en appoint.
Voilà, si j'achetais du fromage à la maison, je prendrais plutôt du comté aoc avec présure que de l'emmental président (je crois que celui là est sans présure).