Jezebel
Évéganéliste
Bon Usagi. chan m'a grillé pour l'étude, mais je viens effectivement de finir de la lire et ça met vraiment bien à plat les avantages et les inconvénients de chque système, avec un gros malus pour la légalisation (je ne vais pas répéter ici, j'en ai déjà parlé plusieur fois). Le fait est que ça n'ets pas le seule étude qui expose les probèmes liés à la légalisation, donc je pense que clamer celle-ci à tout prix ne fera pas avancer la condition des prostitué-es bien au contraire. Ca me semblerait logique, au vu de ce qui est avancé qu'on soit tous d'accord là-dessus, mais bon...
Le sexe et les relations affectives sont 2 choses différentes. D'autant plus que ce sont comme par hasard les handicapés masculins que l'on entend s'exprimer sur le sujet. Les femmes handicapées, elles n'ont pas de désir ni envie de relation affectives, elles?
De plus, le sexe n'est pas un droit.
Les clients qui "vont aux putes" sont une majorité parce que c'est l'essence même de la prostitution: une démarche de domination égoiste.
Le fait qu'une minorité ne soit pas (complètement) comme ça entraine de facto la continuation de l'institution? Concentrons nous sur les "gentils", ils rattrappent le tout? Désolée, je trouve ça franchement ridicule.
Et puis aller voir un film et une prostitué, c'est sûr, c'est pareil, on peut complètement dresser un parallèle entre les performances d'un-e acteurèice et d'un-e prostitué-e.
Et là, je rejoints Fushichô, on est complètement dans l'exploitation de ressources humaines qui doivent faire preuve de leur rentabilité, leur performance, leur valeur. Bref, c'est à gerber.
Et rien ne justifie qu'on fasse usage du corps de quelqu'un d'autre pour ses désirs à soit. Ou alors on est un-e despote, un-e exploiteur-ice ou un-e esclavagiste.
Désir et besoin sont 2 choses différentes. Désir de sexe, oui, besoin, non.
Est-ce qu'une agression sexuelle et un viol devrait être considérés comme des crimes comme les autres dans ce cas?
Est-ce que ce qui est décrit ici
Est-ce que ça serait différent si on ne mettait pas l'accent sur cette intimité justement. La réaction au viol est-elle une construction sociale? Si oui, le viol sera t(il considéré comme aussi "banal" que de se faire piquer son portable dans la rue si cela venait à être déconstruit?
Si non, peut on considérer qu'il s'agit là de quelque chose de particulier et que donc, travailler avec ses organes génitaux n'est peut être pas si anodin.
Ah oui, parce que l'humain se rattache uniquement à ses fonctions biologiques pour fonctionner. Désolée, mais je trouve ça complètement caduque comme argument.
http://papidoc.chic-cm.fr/02SchemBulleProxemie.pdf
http://www.decodeurdunonverbal.fr/zones-et-distances/
http://www.decodeurdunonverbal.fr/notre ... personnel/
C'est une évidence, la prostitution découle du patriarcat.
On en revient à la légalisation... En quoi "accepter" la prostitution va faire évoluer les mentalités envers les femmes? En quoi elles ne seront plus perçues comme marchandise et putes potentielles dès qu'elles portent une jupe, etc?
Excuse moi de te dire ça, mais je pense que tu es vraiment pas mal dans le déni.
Ensuite, confusion (comme d'habitude), l'abolition ça n'est pas la prohibition. Donc rien de commun avec les pays où c'est illégal et qui criminalisent les prostitué-es. Il faudra le répéter combien de fois que l'abolition ne vise pas la criminalisation des prostitué-es mais du système prostitueur?
De plus, le système est tentaculaire, donc, plutôt que de viser une changement en profondeur on s'en accomode? L'exclavage non plus n'a pas disparu, il est aboli, en revanche et son abolition a fait profondément évoluer les mentalités (c'est aussi la démarche qu'il y a derrière la loi suédoise, une volonté d'éducation). Mais comme il est effectivement utopiste de penser que l'esclavage disparaitra un jour, on le légalise à nouveau pour éviter les abus?
De plus les abolitionistes savent bien que celà relèvent de l'utopie dès lors qu'il n'y aura pas de chang
Tu ne réponds pas à la question. Tu te permets de distribuer des brevets de féminisme en remettant en cause l'engagement de milliers d'individus dans cette cause (le féminisme) et qui comprend pour eux l'abolition. Pour se faire, tu attribues à ces "prétendu-es féministes" (selon toi) des relations avec des systèmes qu'ils ne sont pas. Je t'ai démontré le contraire. D'où ma question, tu n'as pas l'impression d'aller trop loin en attribuant aux féministes abolittionistes les traits de leur détracteurs?
Sinon, je prends en compte toute la prostitution (j'ai mentionné les hommes plusieurs fois, il me semble). Les femmes (et les enfants) étant majoritaires je traite cette problématique prioritairement, en effet. Cette population fait face à des problèmes et est symbolique de l'oppression patriarcale qui considère normal que des femmes soient mises à disposition d'hommes pour assouvir leur désirs égoistes, en quoi le fait qu'un minorité privilégiée en tire des bénéfices (au risque de continuer à entretenir le système prostituteur, ainsi que l'a très bien expliqué Usagi.chan) devrait il être traité à égalité et prendre le pas sur le reste?
La minosrité qu'est le patronnat tire des bénéfices de l'exploitation des travailleurs-ses, donc il faut laisser faire?
Le priviège de la minorité n'est pas une justification pour continuer des pratiques détrimentales à la majorité.
Relis toi, c'est exactement ce que tu as écrit.
De plus, dès lors que le droit de certains individus à des retombés sur la vie d'autres, il appelle une remise en question. Le fait est que dans le système actuel (une fois de plus) toute prostitution ne peut être vu que comme un encouragement, par le système prostitueur, avec les dérives que l'on sait.
Euh, pardon? Donc on fait quoi? On fait ami-ami avec les proxo et les clients en leur disant qu'ils ont pas été gentils et puis on s'en tient là? Ou on essaie, même si ça va être long et herculéen, de faire changer les mentalités afin que plus aucun individus ne trouve normal d'en louer/acheter un autre à des fins égoistes?
jess":2irc0u25 a dit:D'autres encore vont chercher quelque chose qu'ils ne pourront jamais avoir autrement. L'exemple des malades d'hôpitaux en demande de masturbation me parait un bon exemple. C'est une vérité que notre société ne veut pas admettre : certaines personnes ne trouveront jamais personne avec avoir une relation amoureuse, et ne pourront connaitre le sexe que par le biais de la prostitution.
Alors, certes, les premiers sont une majorité, mais ça ne veut pas dire que les autres n'existent pas.
Le sexe et les relations affectives sont 2 choses différentes. D'autant plus que ce sont comme par hasard les handicapés masculins que l'on entend s'exprimer sur le sujet. Les femmes handicapées, elles n'ont pas de désir ni envie de relation affectives, elles?
De plus, le sexe n'est pas un droit.
Les clients qui "vont aux putes" sont une majorité parce que c'est l'essence même de la prostitution: une démarche de domination égoiste.
Le fait qu'une minorité ne soit pas (complètement) comme ça entraine de facto la continuation de l'institution? Concentrons nous sur les "gentils", ils rattrappent le tout? Désolée, je trouve ça franchement ridicule.
C'est ce commentaire que je trouve écoeurant. "Ouvre la bouche et fais moi voir tes dents", c'est ça l'idée? Les esclaves aussi étaient notés sur leur "qualités".jess":2irc0u25 a dit:Quant au côté écœurant de la notation, comme cela a déjà été dit, on lit bien les critiques sur un film avant d'aller le voir...
Et puis aller voir un film et une prostitué, c'est sûr, c'est pareil, on peut complètement dresser un parallèle entre les performances d'un-e acteurèice et d'un-e prostitué-e.
Et là, je rejoints Fushichô, on est complètement dans l'exploitation de ressources humaines qui doivent faire preuve de leur rentabilité, leur performance, leur valeur. Bref, c'est à gerber.
Le fameux besoin de sexe... Celui qui revient pour justifier le viol aussi. La pulsion, tout ça... Les hommes n'ont pas plus besoind esexe que les femmes. Faut arrêter avec ce genre de cliché à la sauce besoin irrépressible. Je vois que les mythes sur la sexualité masculine et par là même ceux sur le viol on encore de beaux jours devant eux.C'est pas demain que les viols ne seront plus "justifiés" par le bsoin de sexe, à fortiori si même les femmes y croient.jess":2irc0u25 a dit:Au bout du compte, la stigmatisation de la prostitution ne montre qu'une seule chose : notre société préfère nier le besoin de sexe des hommes plutôt que d'admettre celui des femmes...
Et rien ne justifie qu'on fasse usage du corps de quelqu'un d'autre pour ses désirs à soit. Ou alors on est un-e despote, un-e exploiteur-ice ou un-e esclavagiste.
Absolument, mais ça n'a rien à voir avec la prostitution qui n'en est en aucun cas une solution. Ou alors on prone l'égalité dans le pire?jess":2irc0u25 a dit:Ça montre que les femmes ont encore un long chemin à parcourir pour faire reconnaitre que le sexe est un désir naturel pour tous.
Désir et besoin sont 2 choses différentes. Désir de sexe, oui, besoin, non.
Ah oui, attendons avec impatience le jour où la marchandisation des corps sera à nouveau une réalité pleine et entière pour tous.jess":2irc0u25 a dit:J'attends avec impatience le jour où tout le monde trouvera tout à fait normal qu'une femme loue un pénis !
Oui, des choses, justement, des objects, pas des humains. Tu te rends compte des parallèles que tu dresses? Louer une excort girl c'est comme louer une bagnole ou un film, pour toi?jess":2irc0u25 a dit:3.Il y a énormément de choses dont on pourrait se passer et que l'on achète/loue quand même.On ne meurt pas de manque de sexe.
Renseigne toi sur ce qu'entraine la légalisation que tu prones. Usagi veint de poster un lien vers une enquête là dessus. C'est sans appel, la légalisation ne résout rien des problèmes que tu soulignes ou sinon c'est se voiler la face.jess":2irc0u25 a dit:Tous les exemples que tu cites, Jezebel, sont liés au fait de devoir se prostituer en se cachant et en subissant la loi de la rue, sans aucune garantie de sécurité.
Oui, c'est vrai, les prostitué(e)s de la rue sont souvent obligés de choisir entre se faire tabasser par un client ou par un proxénète.
C'est bien pour ça que je pense qu'il faut offrir une réelle visibilité à ceux qui veulent réellement être indépendants, càd un statut social, des droits (à la sécu, à la retraite, etc.), et l'accès à des endroits sécurisés et hygiéniques.
Ca supposerait évidemment une volonté fortement interventionniste de l’État, et est dont probablement du domaine de la pure utopie, mais c'est pas interdit de rêver.
jess":2irc0u25 a dit:Uniquement parce que notre société nous rabâche depuis notre plus tendre enfance que la sexualité est forcément liée à l'amour, à la vie privée, à nos sentiments les plus intimes.Se prostituer, c'est accepter, de manière répétée, de faire rentrer des inconnu-es dans cette sphère et ça n'est pas anodin psychologiquement parlant.
Est-ce qu'une agression sexuelle et un viol devrait être considérés comme des crimes comme les autres dans ce cas?
Est-ce que ce qui est décrit ici
SOS Viol":2irc0u25 a dit:La frontière de l'enveloppe corporelle ayant été bafouée, transgressée, l'atteinte de l'intimité de la personne est dès lors inévitable. Il ne s'agit pas seulement d'un manquement au respect du corps de l'autre, c'est aussi un envahissement complet de toute sa personne
Est-ce que ça serait différent si on ne mettait pas l'accent sur cette intimité justement. La réaction au viol est-elle une construction sociale? Si oui, le viol sera t(il considéré comme aussi "banal" que de se faire piquer son portable dans la rue si cela venait à être déconstruit?
Si non, peut on considérer qu'il s'agit là de quelque chose de particulier et que donc, travailler avec ses organes génitaux n'est peut être pas si anodin.
jess":2irc0u25 a dit:Or, je suis désolée, mais d'un point de vue purement biologique, nos organes sexuels sont des organes comme les autres, et c'est le sens que nous avons attribué à leur fonction qui les rendent à part, pas cette fonction en elle-même.
Ah oui, parce que l'humain se rattache uniquement à ses fonctions biologiques pour fonctionner. Désolée, mais je trouve ça complètement caduque comme argument.
jess":2irc0u25 a dit:Et, ans vouloir "voler au secours" de Fushicho, je dois avouer que je ne comprends pas non plus cette notion d'intimité.
http://papidoc.chic-cm.fr/02SchemBulleProxemie.pdf
http://www.decodeurdunonverbal.fr/zones-et-distances/
http://www.decodeurdunonverbal.fr/notre ... personnel/
jess":2irc0u25 a dit:En gros, je pense que le problème n'est pas la prostitution mais la société dans laquelle nous vivons, qui est effectivement profondément inégalitaire.
C'est une évidence, la prostitution découle du patriarcat.
jess":2irc0u25 a dit:De plus, je trouve utopiste de penser que la prostitution peut être abolie, les pays où elle est illégale n'en sont d'ailleurs absolument pas exempts, donc faute de pouvoir l'abolir, pourquoi ne pas l'accepter et lui donner une vraie place dans la société ?
On en revient à la légalisation... En quoi "accepter" la prostitution va faire évoluer les mentalités envers les femmes? En quoi elles ne seront plus perçues comme marchandise et putes potentielles dès qu'elles portent une jupe, etc?
Excuse moi de te dire ça, mais je pense que tu es vraiment pas mal dans le déni.
Ensuite, confusion (comme d'habitude), l'abolition ça n'est pas la prohibition. Donc rien de commun avec les pays où c'est illégal et qui criminalisent les prostitué-es. Il faudra le répéter combien de fois que l'abolition ne vise pas la criminalisation des prostitué-es mais du système prostitueur?
De plus, le système est tentaculaire, donc, plutôt que de viser une changement en profondeur on s'en accomode? L'exclavage non plus n'a pas disparu, il est aboli, en revanche et son abolition a fait profondément évoluer les mentalités (c'est aussi la démarche qu'il y a derrière la loi suédoise, une volonté d'éducation). Mais comme il est effectivement utopiste de penser que l'esclavage disparaitra un jour, on le légalise à nouveau pour éviter les abus?
De plus les abolitionistes savent bien que celà relèvent de l'utopie dès lors qu'il n'y aura pas de chang
jess":2irc0u25 a dit:Non, ce n'est pas se foutre de la gueule du monde. Encore une fois, tous tes propos ne prennent pas en compte la prostitution, mais uniquement la prostitution féminine à destination des hommes. Certes, elle est majoritaire, mais ce n'est pas une raison pour occulter les autres formes de prostitution.C'est pas se foutre de la gueule du monde?
Tu ne réponds pas à la question. Tu te permets de distribuer des brevets de féminisme en remettant en cause l'engagement de milliers d'individus dans cette cause (le féminisme) et qui comprend pour eux l'abolition. Pour se faire, tu attribues à ces "prétendu-es féministes" (selon toi) des relations avec des systèmes qu'ils ne sont pas. Je t'ai démontré le contraire. D'où ma question, tu n'as pas l'impression d'aller trop loin en attribuant aux féministes abolittionistes les traits de leur détracteurs?
Sinon, je prends en compte toute la prostitution (j'ai mentionné les hommes plusieurs fois, il me semble). Les femmes (et les enfants) étant majoritaires je traite cette problématique prioritairement, en effet. Cette population fait face à des problèmes et est symbolique de l'oppression patriarcale qui considère normal que des femmes soient mises à disposition d'hommes pour assouvir leur désirs égoistes, en quoi le fait qu'un minorité privilégiée en tire des bénéfices (au risque de continuer à entretenir le système prostituteur, ainsi que l'a très bien expliqué Usagi.chan) devrait il être traité à égalité et prendre le pas sur le reste?
La minosrité qu'est le patronnat tire des bénéfices de l'exploitation des travailleurs-ses, donc il faut laisser faire?
Le priviège de la minorité n'est pas une justification pour continuer des pratiques détrimentales à la majorité.
jess":2irc0u25 a dit:Et je n'ai jamais dit que qui que ce soit était à la solde de quoi que ce soit, seulement que je trouve choquant qu'on défende le droit de certaines femmes à être ce qu'elles veulent, et pas d'autres.
Relis toi, c'est exactement ce que tu as écrit.
De plus, dès lors que le droit de certains individus à des retombés sur la vie d'autres, il appelle une remise en question. Le fait est que dans le système actuel (une fois de plus) toute prostitution ne peut être vu que comme un encouragement, par le système prostitueur, avec les dérives que l'on sait.
jess":2irc0u25 a dit:De plus, si on veut faire disparaitre la prostitution, ce n'est certainement pas en s'y attaquant de front qu'on y arrivera.
Euh, pardon? Donc on fait quoi? On fait ami-ami avec les proxo et les clients en leur disant qu'ils ont pas été gentils et puis on s'en tient là? Ou on essaie, même si ça va être long et herculéen, de faire changer les mentalités afin que plus aucun individus ne trouve normal d'en louer/acheter un autre à des fins égoistes?