La queue d’un chat lui sauve la vie

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Anonymous

Guest
*Miaou* ;)
Un chat bien courageux.

Voilà un récit sur l’euthanasie et le handicap d’un animal de compagnie qui fait réfléchir. Cynthia, une américaine propriétaire d’un chat d’à peine 1 an, Niko, a été bouleversée quand elle a découvert qu’il a été renversé par une voiture.

Elle l’emmène d’urgence chez le vétérinaire. Les radios montrent que les dommages sont sévères : en une heure Niko a perdu son habilité à avaler, cligner des yeux, et même de faire quelconque mouvement. Le vétérinaire annonce à Cynthia qu’il n’y a aucun espoir et qu’il faut euthanasier son chat.

« Il ne contrôle plus ses mouvements et ne pourra plus jamais marcher. Ce n’est pas une vie pour un chat » lui annonce le vétérinaire. Mais Cynthia ne veut pas y croire, même si elle sait que son vétérinaire a raison ; comment-pourrait-elle prendre soin d’un chat qui ne peut absolument rien faire par lui-même ?

Mais Cynthia est le genre de femmes qui croit aux miracles. Elle pose sa main sur la poitrine de son chat et l’appelle par son prénom : « Niko ». Le chat lève alors lentement sa queue en l’air avant de la laisser retomber. « Comment cela est-il possible s’il ne contrôle plus ses mouvements ? » demande Cynthia.

Le vétérinaire lui répond que c’est un simple réflexe. Mais Cynthia retente l’expérience et Niko soulève à nouveau sa queue. Elle décide alors de ne pas le faire euthanasier.

Deux jours plus tard elle ramène son chat en piteux état à la maison. Elle doit le nourrir par un tube qui va droit dans son estomac car sa mâchoire est cassée, doit mettre des gouttes dans ses yeux car il ne peut plus les fermer, et lui donner des médicaments pour soulager la douleur. C’est une attention de toutes les minutes.

Puis un jour cela a porté ses fruits. Cynthia a vu Niko se lever, marcher puis retomber. Puis recommencer. En fait, à cause de son cerveau endommagé, Niko confond la droite et la gauche avec le haut et le bas.

Mais depuis ce jour Niko a été un chat heureux qui a vécu sa vie comme les autres chats, même s’il était un peu plus maladroit. Et il a vécu 9 ans de plus, un véritable exploit ! Et vous, les Wamiz, avez-vous connu une expérience similaire avec un animal de compagnie ?
http://wamiz.com/chats/actu/la-queue-d- ... -0800.html
 
Magnifique !

Mention spéciale pour le "c'est un réflexe"...
 
ma minette qui est morte il y a peu, avait eu le bassin explosé, il a également fallu la nourrir à la pipette pendant des semaines, incapable de bouger et de manger seule.
la plupart des vétos auraient certainement conseillé l'euthanasie, car à la radio, le bassin était vraiment en miettes et on ne savait pas du tout comment ça allait se ressouder. Le notre non (faut dire qu'il nous connait...). De fait, ça c'est mal ressoudé, quand elle a recommencé à bouger et manger normalement, gros problèmes de selles... 2 opérations nécessaires. elle a vécu encore 6 ans.
Les chats ont des facultés de récupération incroyable. Sur la fin, trop faible pour aller à la selle, problèmes rénaux...
 
Nous on a eu un véto adorable (un vrai qui aime les animaux), qui avait vu notre ami canin, Vicky tout bébé, quand un été notre ami s'est retrouvée bardée de plombs, il a tout fait pour le sauver, d'autres vétos aurait dit, on euthanasie pas lui. Il a dit à mon père, s'il survit cette nuit, avec tout votre amour il vivra encore bien longtemps. Il a vécu jusqu'à 16 ans avec une constellation de plombs, on a du abrégé ses souffrances, car un des plombs commencer à ronger la colonne vertébrale et la souffrance devait être atroce.
Je pense que les bons vétos, ceux qui ont un coeur, font attention aux bêtes et se posent les bonnes questions, les autres font du profit, peut importe si l'animal veut vivre ou non.
 
Merci pour vos témoignages, c'est hallucinant la force qu'ont les animaux. :)
Après, comme je l'ai lu dans les commentaires où j'ai récupéré l'article, on peut se demander si le chat dans l'article a vécu ou survécu ?

Kahte, kerloen, comment ça se passait niveau gestion de la souffrance pour l'animal ? Des médicaments contre la douleur ?
 
Comme pour les humains, le mien n'a pas eu besoin avant sa fin, mais j'en connais qui on eu de la morphine, des produits qui décontractent et qui soulage. En gros ça dépend de la qualité de vie qu'il ou elle aura. S'il peut quand même avoir une vie, (bouger un peu, sortir, voir ceux qu'il aime, avoir des interactions avec le monde), et que la souffrance est gérable, ça vaut le coup. Par contre si la douleur surpasse le bénéfice plaisir de vivre, faut pas insister. Un humain ou animal, qui souffre tellement que la douleur envahis sa vie plus que la vie elle même à le droit de ne plus souffrir.
En gros il faut peser le bénéfice pour l'animal, par rapport à ce que l'on pourra supporter de faire pour lui.
Ce que je trouve injuste c'est que les produits sont testés sur les animaux mais que pour eux ces mêmes produits sont 3 fois plus cher que pour les humains. (Produits anticancer, antidouleurs etc)
 
Mais comment on fait pour évaluer la souffrance réelle d'un animal? J'imagine que si on le connait bien ça doit aider, mais je sais pas... J'aurai quand même des doutes et j'aurais peur de faire passer mon attachement pour l'animal avant son bien-être.
 
Oui je me disais la même chose que toi Jezebel.
Peut-être que par égoïsme, on se persuaderait que notre animal va bien, même si ce n'est pas le cas. :confus:
 
Jezebel, quand tu vis avec un animal pendant longtemps tu finis par le connaitre. S'il souffre ça se voit, je connais très peu de gens qui aiment vraiment leur compagnon et qui le laisserait souffrir pour le plaisir de le garder. C'est comme pour tout il faut peser le pour et le contre. Quand on vit avec quelqu'un qui que cela soit, on doit choisir (personne morte cérébrale que l'on doit débrancher, personne que l'on doit mettre ou pas dans une maison de soin etc, on doit toujours choisir pour quelqu'un ^^ A part vivre seule, je ne vois pas comment on peut faire pour ne pas avoir de décision à prendre pour les autres. (ne serait ce que ses parents).
 
Bien sûr, il y a toujours ce genre de décisions à prendre, mais si tu veux, un humain on sait à peu près comment ça fonctionne, il y a des signes/ symptômes qu'on arrive à repérer plus facilement.
Pour un animal, même en le connaissant bien, je trouve que c'est plus difficile. Nous avons dû prendre la décision d'euthanasier notre chatte quand j'étais gamine. Elle était en stade terminal d'une hépatite (et était avec nous depuis 10 ans, on peut dire qu'on la connaissait bien) et il est certain qu'elle souffrait énormément, d'où notre décision. Mais cette décision a été prise vraiment vers la fin, quand on pu réellement voir que ça n'était plus tenable pour elle. Pourtant, peut être aurait il fallut agir plus tôt. Même si on savait qu'elle était très malade, elle allait plus ou moins bien (à nos yeux), mais ça n'empêche pas qu'elle devait quand même beaucoup souffrir et peut être pas de manière "tolérable"...

Enfin, ça me parait extrêmement compliquer d'arriver à gérer l'affect de manière objective dans ces cas là, quel que soit l'être concerné finalement... :confus:
 
Jezebel":24h3au5u a dit:
Mais comment on fait pour évaluer la souffrance réelle d'un animal? J'imagine que si on le connait bien ça doit aider, mais je sais pas... J'aurai quand même des doutes et j'aurais peur de faire passer mon attachement pour l'animal avant son bien-être.
il faut aussi se dire que comme tout être vivant, ton animal a aussi envie de vivre... La souffrance est un paramètre, mais ne peut pas être le seul. Et j'ai peur qu'on rapporte souvent la douleur de l'animal à sa propre peur de la douleur... alors qu'on est beaucoup plus résistant qu'on ne le croit...

save-animals":24h3au5u a dit:
Kahte, kerloen, comment ça se passait niveau gestion de la souffrance pour l'animal ? Des médicaments contre la douleur ?
oui, antalgiques et analgésiques.
 
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