Balika
Élève des carottes
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Dans le numéro de "les Echos Week-end" du mois de février 2021, on trouve un article intitulé "lait pride"
Dans un paragraphe sur "la vogue des alternatives végétales" on peut lire :
"Pour ne rien arranger, les producteurs font face au désamour des français pour le lait. En l'espace de 15 ans, la consommation a chuté de près de 25%, L'abandon progressif du rite du petit-déjeuner n'explique pas tout. Hier distribué dans les écoles primaires pour ses vertus nutritionnelles, le lait ne fait plus aujourd'hui l'a même unanimité dans la communauté scientifique, observe le sociologue de la consommation Olivier Lepiller. Sa digestibilité par l'estomac humain est questionnée. Selon certaines études, il favoriserait même, à fortes doses, le cancer de la prostate. A ces arguments sanitaires s'ajoutent les critiques sur l'impact de l'élevage sur l'environnement et le bien-être animal. Menée par les anti-lait et les véganes, cette fronde a favorisé le développement d'alternatives végétales ... "
- 25% en 15 ans seulement ... Dans 45 ans, si ça continue, ça en sera fini de l'exploitation des femelles animaux pour leur lait et de l'assassinat en masse de leurs petits.
"Chaque année, près de 5000 producteurs sortent du circuit pour seulement un peu plus de 2000 entrants."
Les éleveurs laitiers français sont surendettés, étranglés par les gros collecteurs, ne gagnent plus leur vie, sont peu compétitifs ... et personne ou presque n'a envie de prendre la relève. Dans mon coin, la majorité des éleveurs de chèvres et de moutons vivent grâce au RSA (sans compter le loup qui vient faire du dégât).
Je ne veux pas être médisant mais c'est comme si la filière était proche de l'agonie.
Les produits laitiers ne sont peut-être pas nos amis pour la vie.
Dans un paragraphe sur "la vogue des alternatives végétales" on peut lire :
"Pour ne rien arranger, les producteurs font face au désamour des français pour le lait. En l'espace de 15 ans, la consommation a chuté de près de 25%, L'abandon progressif du rite du petit-déjeuner n'explique pas tout. Hier distribué dans les écoles primaires pour ses vertus nutritionnelles, le lait ne fait plus aujourd'hui l'a même unanimité dans la communauté scientifique, observe le sociologue de la consommation Olivier Lepiller. Sa digestibilité par l'estomac humain est questionnée. Selon certaines études, il favoriserait même, à fortes doses, le cancer de la prostate. A ces arguments sanitaires s'ajoutent les critiques sur l'impact de l'élevage sur l'environnement et le bien-être animal. Menée par les anti-lait et les véganes, cette fronde a favorisé le développement d'alternatives végétales ... "
- 25% en 15 ans seulement ... Dans 45 ans, si ça continue, ça en sera fini de l'exploitation des femelles animaux pour leur lait et de l'assassinat en masse de leurs petits.
"Chaque année, près de 5000 producteurs sortent du circuit pour seulement un peu plus de 2000 entrants."
Les éleveurs laitiers français sont surendettés, étranglés par les gros collecteurs, ne gagnent plus leur vie, sont peu compétitifs ... et personne ou presque n'a envie de prendre la relève. Dans mon coin, la majorité des éleveurs de chèvres et de moutons vivent grâce au RSA (sans compter le loup qui vient faire du dégât).
Je ne veux pas être médisant mais c'est comme si la filière était proche de l'agonie.
Les produits laitiers ne sont peut-être pas nos amis pour la vie.