Le QI en question

Nurja

Fait crier les carottes
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Et puis, ce serait déjà bien de voir ce que mesure effectivement le QI (à savoir, la capacité de réussite dans l'enseignement occidental).
 
Euh... la capacité de réussite, non, clairement pas. Au contraire, la plupart des gamins à QI élevé se plantent magistralement dans le système scolaire actuel. Après, ce que ça mesure reste très discutable, en effet.
 
Moi on m'a toujours dit que ça mesurait la capacité à réussir un test de QI...

Le lien avec l'enseignement n'est pas forcément "haut QI => réussite"; j'imagine que ce sont surtout ceux qui sont dans une certaine fourchette qui ont plus de chance parce que l'enseignement est calibré pour eux... en-dessous, on rame; au-dessus, on s'ennuie et on décroche. (Ou on est conditionné à apprendre que tout travail peut être fait la veille en 5 minutes)
 
Le QI c'est un potentiel, d'un temps donné, c'est loin d'être une bonne source. On peut ne rien en faire de ce potentiel. C'est comme calculer un poids de coton pour faire une chose, une écharpe par exemple, mais tu peux en faire autre chose.
 
jess":1kjqnuxk a dit:
Euh... la capacité de réussite, non, clairement pas.
C'était le but à l'origine de ces tests (Binet-Simon qui ont été mis en place au moment où l'éducation s'est généralisée, l'Etat voulait éviter de perdre du temps/de l'argent/de l'énergie "pour rien" (pour éduquer des enfants non éduquables). Hum.

Sinon, pour bien réussir à l'école, l'idéal est d'avoir un QI entre 90 et 110.
 
Oh oui ! C'est compliqué de faire du bon travail en etant HP dans ces écoles et pourtant ca n'est pas sans essais.
Ça peut passer pour de la flemmingite aigüe et c'est veaiment difficile de se faire comprendre, j'ai plusieurs amis en dépression à cause de ça en partie et qui sont au lycée. Après je dis pas que ça a un lien, mais pour elles, leur QI est parfois un avantage, parfois un inconvénient.
Pourtant, classer les gens par tranches de QI n'est pas bon je pense, et donc on ne pourra pas donner un enseignement plus ciblé aux HP...
Compliqué tout ça. :rolleyes:

Oui je m'incruste... Et alors ? :whistle:
 
Les gens HQI ont tendance à penser en arborescence, un truc renvoie à plusieurs autres qui eux-mêmes renvoient à plusieurs autres, ce qui fait qu'on perd très vite le court de sa pensée.
Avoir une discussion entre HQI est relativement agréable (oui je suis HQI, on dirait pas je sais que je ne correspond pas du tout à l'idée que ce font généralement les gens des HQI. Enfin ici, je pense quand même que c'est différent), parce qu'en face la personne ne va pas se dire qu'on pête un câble en partant dans tous les sens alors que c'est hyper logique en fait.
 
Je me permets un petit commentaire qui rejoint vos avis disant que QI n'est pas égal à réussite scolaire : j'ai un QI "très" élevé, et ça me flingue mes études. Jusqu'à la première année de Fac, je n'ai RIEN FICHU, et j'ai tout passé mention très bien les doigts dans le nez. Du coup quand j'ai commencé à devoir apprendre, ben je partais de 0, donc là je fais ma licence en... 6 ans. <br /:><:br /> — Le 15 Juin 2016, 22:49, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> (ah et en ce qui concerne les discussions et pensées arborescentes, ça marche aussi dans le sens où par exemple les personnes avec qui je parle régulièrement ont une certaine logique dans leur pensée, que je mémorise sans faire exprès et du coup je sais précisément ce qu'ils vont me dire avant qu'eux même le sache parce que je fais leurs associations plus vite ^^ ça fait flipper mon chéri)
 
Normie":2j1ay6iq a dit:
Jusqu'à la première année de Fac, je n'ai RIEN FICHU, et j'ai tout passé mention très bien les doigts dans le nez.
Pareil niveau travail sauf que je suis hyperémotive, du coup, je panique et je rate toujours tout.
 
Ah oui hyperémotivité j'ai aussi, c'est pas toujours super chouette ^^
J’espère que ça te freine pas trop, moi ça m'affecte plutôt dans ma vie de tous les jours que dans mes études (heureusement, j'ai pas besoin de ça en plus)
Je me demande pourquoi c'est "commun" chez les HQI, je vais me renseigner <br /:><:br /> — Le 16 Juin 2016, 06:56, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> (quoique je suis phobique scolaire, ça doit être lié)
 
Normie":4uma377i a dit:
(quoique je suis phobique scolaire, ça doit être lié)

Salut,
Je suis aussi HP et je confirme vos dires sur la difficulté à apprendre, j'ai jamais appris un vocabulaire d'allemand (ni d'anglais d'ailleurs) de ma vie pourtant je fais de bonnes notes en allemand quand il s'agit pas d'appendre par <3...
Pour la phobie scolaire, je pense que le QI est lié et que là il est plutôt handicapant . Perso j'ai été la honte de ma classe, la rejetée, et j'ai du mal à m'intégrer socialement aujourd'hui... J'ai aussi des soucis pour aller en cours, mais c'est une histoire très pyschologique ^^
 
Pareil que vous pour les études ! J'ai jamais eu besoin d'apprendre, j'écoutais en cours et ça suffisait, et du coup maintenant quand j'ai fait des études supérieures avec une charge de travail importante, j'ai galéré. Et même encore aujourd'hui, dans mes activités personnelles, j'ai beaucoup de mal à prendre du temps pour travailler, puisque c'est quelque chose que je n'ai jamais vraiment appris à faire.
Et du coup, même si j'ai toujours été parmi les meilleures élèves, d'une certaine manière j'en veux un peu à notre système scolaire qui m'a surtout appris à me reposer sur mes lauriers. J'aurais aimé apprendre dès toute petite à me dépasser, et c'est très dur de l'apprendre une fois adulte.
 
Pareil que toi, Jess, jusqu'à la L3 j'ai pas eu besoin de révisé, L3 j'ai redoublé et M1 aussi, trop inintéressant et quand ça m'intéressait pas, je m'endormais directement ou je ne suis plus. Si ça m'intéresse, c'est enregistré et pas besoin de bosser.

J'ai longtemps pris de quoi m'occuper en cours pour rester éveillé(e).

Par contre je sais pas mon QI et j'sais pas encore pour le type de neuratypique que je suis ( paranoïa, introverti, reloute, et truc comme ça, mais le nouveau psy m'en dira plus).
 
Rha comme je me retrouve dans vos messages, on m'a évaluée à "possiblement haut QI" plus jeune, jamais fait de test parce que je refusait (j'ai toujours trouvé ce truc débile). Mais du coup être rangé dans cette case, avec toutes les attentes des "adultes", et dans un système scolaire pas adapté m'a lancé dans une jolie phobie scolaire.

J'ai eu mon bac comme vous décrivez, en relisant à peine les cours, les mains quasiment dans les poches (pas totalement non plus parce que c'est dur d'écrire :p), mais je n'avais jamais appris à travailler réellement, et l’atterrissage à la fac a été quelque peu brutal, j'en ai raté ma L1 (redoublée), et je me suis rendue compte cette année en arrivant en M1 que j'ai vraiment mis du temps à apprendre comment ... apprendre. Mais je suis persuadée que si on m'avait traité "normalement" dès le début les choses auraient été (au moins en partie) différentes :/
 
somadlateci":13pata76 a dit:
Par contre je sais pas mon QI et j'sais pas encore pour le type de neuratypique que je suis ( paranoïa, introverti, reloute, et truc comme ça, mais le nouveau psy m'en dira plus).

Personnellement je connais la valeur de mon QI lorsque j'avais 5 ans, qui n'est plus du tout la même (j'espère que j'ai évolué tout de même !)
J'ai toujours été "la rejetée", et je pense que c'est dû à mon QI étant donné que il n'y avait pas de raison apparente à ce que je me fasse détester... Pourtant j'ai souffert durant toute ma scolarité de harcèlement scolaire, aujourd'hui au lycée c'est mieux...

Par contre, comme j'avais des problèmes d'intégration j'ai été tôt chez le psy (10 ans) et puis j'ai arrêté, recommencé etc... Et aujourd'hui je commence la thérapie cognitivo-comportementale, on verra comment c'est ! Je pense aussi avoir un trouble mental (bipolaire ? maniaco-dépressive ? ) mais comme les psychologues/chiatres n'agissent pas pour trouver les troubles tant qu'on est pas sur le point de se suicider bah je sais pas ^^'
M'enfin, on verra dans la vie quoi, c'est pas grave.
 
J'ai passé le WAIS il y a 6 ans. J'ai enfin compris pourquoi les gens me trouvaient parfois bizarre.
En tous cas, ce n'est en aucun cas synonyme de réussite scolaire ou sociale. Je n'ai qu'un bac littéraire que j'ai obtenu avec 10,00 de moyenne.
J'ai raté un BTS parce que ça me gavait. Par contre j'ai réussi le concours de professeur des écoles (parce que j'ai 3 enfants) avec 15 de moyenne, parce que j'était hyper motivée.

Le plus pénible je crois, c'est de sauter du coq à l'âne tout le temps. Les gens ne comprennent pas que je m'implique dans un truc à fond, et puis d'un coup j'arrête, je passe à un autre truc, je ne vais jamais au fond des choses, une fois que j'ai compris le principe et que je maîtrise les bases, j'arrête. Par contre je peux reprendre un truc auquel j'ai pas touché depuis 2 ans et rebelote.
C'est agaçant aussi quand les gens parlent de quelque chose et se posent des tas de questions alors que c'est évident.

Une fois, ma tutrice à l'IUFM (ancienne école de prof des écoles) était partie dans un speech de 2 plombes, à me demander pourquoi j'avais foiré une leçon pour des élèves de CM2, et comment, et qu'est ce qui n'a pas marché.... Je comprenais pas où elle voulait en venir. J'ai fini par lui dire que je n'avais pas posé un bon cadrage en début de leçon, c'était ça qu'elle voulait entendre. 2 heures à me pomper l'air ! Alors que c'était tellement évident que je n'avais pas pensé à le mentionner. Pour moi c'était le postulat de départ. Pour elle c'était une erreur de débutant que je n'avais pas remarquée. On risquait pas de se comprendre. :mur:
 
Purée, mais pareil. Tout, quasiment.

Y a tellement de questions à la fac, auxquelles je ne savais pas répondre parce que je cherchais la réponse compliquée, alors que non, la bonne réponse était tellement basique que j'y avais pas pensé. (D'ailleurs, quand mes enfants me posent une question, j'arrive jamais à faire une réponse simple).

Je saute du coq à l'âne tout le temps, j'ai pas de vraie passion "à vie". Un truc peut me passionner des semaines, voire des mois, je dévore tout ce que je peux trouver à lire dessus, ou je pratique si c'est un sport ou un instrument de musique et puis pouf, je passe à autre chose. On me l'a reproché pas mal de fois, comme si c'était pas normal.

Pour la pensée en arborescence, jusqu'à peu, je croyais que tout le monde pensait comme ça.
 
Hélène":189snyom a dit:
Pour la pensée en arborescence, jusqu'à peu, je croyais que tout le monde pensait comme ça.
Moi aussi. C'est pour ça que je ne comprenais pas pourquoi ils trouvaient que je sautais du coq à l'âne, alors ben c'était juste logique.
Par contre, je connais un petit garçon, c'est une caricature de HQI : il a appris à lire tout seul, il se passionne pour l'espace,... tout comme dans les livres sur les enfants HQI. :)
 
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