Pers0nne
Se gave de B12
Bon, visiblement, le gros problème du turn over végétarien, c'est la pression sociale.
http://www.pourquoidocteur.fr/Huit-vege ... -8972.html
(Et d'après divers témoignages, lectures et échanges, je pense pouvoir dire qu'un.e ancien.ne végé -qui ne s'y est pas encore remis.e- a bien souvent du mal à admettre que la raison de l'abandon est la pression sociale. De manière générale, le principe de l'engagement et la nécessité de réduire le malaise de dissonance cognitive nous amènent à modifier l'ensemble de nos valeurs et croyances en fonction des comportements adoptés. Donc un.e ancien.ne végé abandonne généralement aussi la réflexion éthique. Et peut devenir un.e terrible végéphobe, selon le même principe.)
Donc a priori, c'est important de travailler à lutter contre la végéphobie et développer les options végés en restauration, ainsi que simili carnés et le reste.
Et il faut vraiment vraiment vraiment arrêter de sous-estimer le poids de la pression sociale. Oui, la pression sociale peut être suffisante pour distordre et effacer les convictions morales de quelqu'un. (Surtout si on n'a pas eu le temps de déconstruire la totalité des sophismes carnistes... Si on en déconstruit seulement un certain nombre, on aura toujours la possibilité de se raccrocher aux derniers résistants, à partir du moment où l'on se sent contraint.e de faire marche arrière pour x ou y raison pratique ponctuelle...)
Et l'argument (amélioration) santé semble hyper faible, puisque la majorité des ancien.ne.s végés avaient été convaincu.e.s par l'argument santé. (Rationnellement, il est faible de toute façon. Pour une diminution drastique de la consommation de viande, il tient, mais pas pour le végétarisme ou le véganisme. Les connaissances santé devraient servir à montrer que c'est parfaitement faisable et sain, pas que c'est absolument mieux.)
----------------
Note : Le fait qu'il y ait un gros turnover ne signifie pas pour autant que le nombre absolu de végétarien.ne.s sur le long terme n'augmente pas. On constate bien une augmentation avec d'autres recensements entre deux années distinctes. Et la diminution de consommation de viande ces dernières années se constate aussi. Mais ça irait cinq fois plus vite sans ces 80% d'abandon. (Enfin pas vraiment cinq fois, si on est sur une courbe exponentielle... Beaucoup beaucoup plus en fait.)
http://www.pourquoidocteur.fr/Huit-vege ... -8972.html
(Et d'après divers témoignages, lectures et échanges, je pense pouvoir dire qu'un.e ancien.ne végé -qui ne s'y est pas encore remis.e- a bien souvent du mal à admettre que la raison de l'abandon est la pression sociale. De manière générale, le principe de l'engagement et la nécessité de réduire le malaise de dissonance cognitive nous amènent à modifier l'ensemble de nos valeurs et croyances en fonction des comportements adoptés. Donc un.e ancien.ne végé abandonne généralement aussi la réflexion éthique. Et peut devenir un.e terrible végéphobe, selon le même principe.)
Donc a priori, c'est important de travailler à lutter contre la végéphobie et développer les options végés en restauration, ainsi que simili carnés et le reste.
Et il faut vraiment vraiment vraiment arrêter de sous-estimer le poids de la pression sociale. Oui, la pression sociale peut être suffisante pour distordre et effacer les convictions morales de quelqu'un. (Surtout si on n'a pas eu le temps de déconstruire la totalité des sophismes carnistes... Si on en déconstruit seulement un certain nombre, on aura toujours la possibilité de se raccrocher aux derniers résistants, à partir du moment où l'on se sent contraint.e de faire marche arrière pour x ou y raison pratique ponctuelle...)
Et l'argument (amélioration) santé semble hyper faible, puisque la majorité des ancien.ne.s végés avaient été convaincu.e.s par l'argument santé. (Rationnellement, il est faible de toute façon. Pour une diminution drastique de la consommation de viande, il tient, mais pas pour le végétarisme ou le véganisme. Les connaissances santé devraient servir à montrer que c'est parfaitement faisable et sain, pas que c'est absolument mieux.)
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Note : Le fait qu'il y ait un gros turnover ne signifie pas pour autant que le nombre absolu de végétarien.ne.s sur le long terme n'augmente pas. On constate bien une augmentation avec d'autres recensements entre deux années distinctes. Et la diminution de consommation de viande ces dernières années se constate aussi. Mais ça irait cinq fois plus vite sans ces 80% d'abandon. (Enfin pas vraiment cinq fois, si on est sur une courbe exponentielle... Beaucoup beaucoup plus en fait.)