ma fille ne veut pas enrichir son alimentation

ChrisRed65

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Bonjour,

Je viens partager un questionnement que je me pose. Je me dis que je ne trouverai pas forcément une réponse magique toute prête mais peut-être que certains d'entre vous ont été confrontés à ce genre de situation.

En fait, on a une fille de 6 ans, étant petite (0-3 ans), elle mangeait de façon assez variée, beaucoup de légumes, crus ou cuits, mais depuis elle a pas mal réduit son alimentation autour d'un cercle fermé (carottes, concombres, féculents genre semoule, pâtes, riz, pommes de terre sous différentes formes, melon, pastèque et quelques trucs industriels genre nuggets de fromage dont elle raffole, gnocchis, frites surgelées ou bon sandwiches au fromage) et avec ma femme, on n'arrive pas à la refaire manger plus varié, réintégrer des légumes qu'elle mangeait auparavant (courgettes, épinards, petits pois, haricots verts, etc...) surtout qu'en hiver, il y a quand même moins de choix.

Je suis végétalien, ma femme végétarienne et du coup nos deux enfants sont végétariens, je dis ça au cas où. J'ai toujours l'appréhension qu'elle demande un jour de la viande mais pour le moment, ce n'est pas venu, mais il y a toujours l'influence des autres membres de notre famille qui peuvent tendre vers cela, et c'est vrai que c'est une source d'angoisse pour moi (ex : les vacances en famille avec papi et mamie qui vont acheter des poissons au retour des bateaux de pêche, et je passe tous les repas de famille). Donc, ça me rassurerait un peu qu'elle mange plus varié en complément du fait que pour son équilibre, ça me paraît mieux que de tourner autour de quelques aliments qui se répètent.

En fait, elle est très difficile, refuse de goûter, et dit qu'elle n'aime pas même quand elle n'a jamais goûté ou il y a très longtemps, peut refuser un aliment qu'elle mange en temps normal si son aspect ou sa façon d'être préparé lui est inconnue. En plus, elle est suivie parce qu'elle a un autisme très léger. On évite de la forcer parce que plus on insiste, plus ça engendre l'effet contraire.

Voilà, je pense avoir résumé la situation. Merci d'avance pour vos retours ... :pouces: ...
 
Je ne sais pas si ça va t'aider, quelques pistes :
- les enfants peuvent manger de tout à un moment donné et puis être super limités dans leur goût à d'autres moments, j'ai vécu ça avec le fiston qui a aujourd'hui 11 ans et qui me fait encore régulièrement le coup de ne plus aimer un truc qu'il adorait la veille. Après j'ai un filleul de 10 ans qui est aussi très limité dans son alimentation, d'ailleurs son panel d'aliments ressemble pas mal à celui de ta fille, et chez lui il n'y a pas vraiment eu de progrès. C'est peut-être lié chez lui à un sens du toucher exacerbé. C'est chiant pour les parents, mais à part ça il est franchement en pleine forme (végétarien itou).
- une des caractéristiques des troubles autistiques est la peur de l'inconnu et le besoin de rituels, de routine, et il est bien possible que ça joue sur le fait qu'elle bloque dès qu'un truc qu'elle aime est présenté un peu différemment.
- il y a un nouveau membre, je crois, qui a posté récemment, qui souffre de phobie alimentaire. Le sujet est ici, et il y a aussi un lien vers un site qui explique les différents problèmes que ça regroupe. Peut-être que tu y trouveras des infos utiles...
Bon courage !
 
J'ai un petit de bientôt 6 ans, qui n'est pas végé et mange de la viande en dehors de la maison.

Mais je ne pense pas que ton problème vienne du végétarisme ou de l'omnivorisme. J'opterais plutôt par un passage lié à l'age.
Mon gamin a besoin d'être rassuré par ce qu'il mange, il ne veut pas tester de nouvelles choses, de nouvelles saveurs, des nouvelles textures, des nouveaux goûts... Alors que plus jeune, je n'avais pas ce genre de soucis avec lui. Je l'ai toujours habitué à manger des légumes variés (les paniers Amap aident bien).

Voici ce que j'ai mis en place et qui aide (parfois) :
- aller au marché avec lui. Lui montrer les légumes sur l'étal, le faire contribuer aux choix des légumes à acheter (technique valable quelque soit l'endroit où tu fais tes achats).
- essayer (mais ça peut être contraignant) de lui proposer 2 légumes différents sur un repas. Par exemple hier soir, je lui ai demandé s'il préférait un reste de potimarron rôtis ou des carottes râpées. Bien que je sois sûr à 99% de sa réponse, c'est lui qui a été acteur de la décision, c'est donc son choix !

Ses envies de repas varient peu, mais c'est logique car même en tant qu'adultes, on a toujours tendance à manger la même chose.

Enfin, quand il a décidé qu'il n'aimerait pas un aliment, il n'y a rien à faire, jamais en goutant, il a changé d'avis.

Et enfin relativise et regarde autour de toi. J'ai tendance à m'agacer sur le fait qu'il pourrait manger plus varié, mais quand je le compare aux gamins de son âge, je relativise grandement.

(Je n'ai pas parlé du lien éventuel de l'autisme de ta fille, je n'ai aucune connaissance de ce sujet).
 
Le besoin de routine concerne aussi, à un moindre degré sans doute, les enfants qui n'ont pas de troubles autistiques.
Je rejoins l'avis général sur le cycle de socialisation chez l'enfant où on passe, généralement après 5 ans, de l'ouverture aux apprentissages à une stabilisation temporaire du comportement autour d'un noyau de pratiques habituelles (cela vaut pour les pratiques alimentaires, mais pas seulement). Après dix ans (parfois même avant), des conflits intrafamiliaux peuvent survenir parce que les enfants cherchent à élaborer leurs propres règles, sur la base de pratiques observées ailleurs (école, ami-e-s, sous-cultures médiatiques pour enfants ou pré-ados, etc.) en revenant sur les apprentissages antérieurs. La psychosociologie du développement (qui s'inspire notamment des travaux de Jean Piaget) a mis en évidence ce cycle de socialisation.
Je ne crois pas que le végétarisme soit en cause. Par contre, le végétarisme risque d'être questionné à un stade ultérieur. Comme tu le remarques, il peut y avoir à un moment des conflits de socialisation surtout dans une phase où les pré-ados ou ados passent plus de temps en dehors de la maison.
 
Merci beaucoup pour vos réponses.

Ce que tu me dis me rassure Mélodie. D'ailleurs, ça me renvoie un peu à mon enfance où j'ai été assez difficile jusqu'à un certain âge, je n'ai varié mon alimentation par goût et par plaisir qu'en plein milieu de l'adolescence. Mais bon, j'aurais été élevé comme un végétarien, je ne sais pas comment j'aurais réagi car c'était pas vraiment avec les légumes que j'étais réfractaire mais plus avec des produits d'origine animale quand j'y réfléchis.

Mais ce qui me frustre, c'est ce refus de manger des aliments qu'elle mangeait goulûment avant, fallait la voir s'enfiler son assiette d'épinards.

kob, tu me rassures dans le sens où les suggestions sont des choses que l'on fait plutôt naturellement avec ma femme, aller au marché, ou même dans les supermarchés montrer les légumes, en faire une source d'amusement, sauf que pour ma fille, il y a les légumes qui sont pour papa (genre les brocolis) et elle les différencie bien de ceux qu'elle, elle mange. Idem pour les repas, on la fait participer, on la fait choisir, on lui propose des choses et c'est elle qui décide en général. De toute façon, l'autre jour, j'ai essayé de mettre quelques dés de tomates dans un coin de l'assiette, elle les a ignorés.

Après oui, je relativise dans le sens où ils évitent pas mal de choses auxquelles sont confrontées les enfants comme les boissons gazeuses, les sodas, les excès de sucres. Et elle ne manque pas d'énergie, loin de là. Elle est en bonne santé, plutôt grande pour son âge.

Xav, concernant l'omnivorisme, on en est pas encore là en effet, mais j'ai tendance à anticiper et à peut-être me créer des angoisses qui ne sont pas encore là. Mais j'ai appris, des années plus tard, que mes beaux-parents lui avaient donné de la viande un soir où ils l'avaient à garder étant bébé, genre 1-2 ans (expérience ratée, puisqu'elle a vomi), je m'en étais douté à l'époque mais comme ils ne l'ont pas avoué, je n'ai rien dit, je ne peux pas accuser ou parler de quelque chose avec quelqu'un si je n'en suis pas sûr, mais bon ça se devinait assez aisément qu'ils avaient fait une conn... Donc voilà, cette petite expérience m'a quand même fortement déplu, comme de l'eau a coulé sous les ponts quand je l'ai su de source sûre, je n'ai rien dit, mais si c'avait été mes parents, on aurait eu droit à une belle explication.

Du coup, ce genre d'expérience m'a prouvé que les adultes ne se gênaient pas de mentir dès lors qu'ils étaient convaincus d'avoir raison et d'agir bien. Donc forcément, ça crée un peu d'angoisse et ça altère la confiance en l'autre. Et justement, j'appréhende énormément ce problème qui risque de se poser ultérieurement.

Bon le point positif, c'est qu'on a été invités à un mariage, et les consignes à notre égard n'ont pas été respectées dès le premier plat et notre fille a eu du jambon dans son assiette. Elle a chouiné, elle a dit d'elle-même "je ne mange pas de ça" et elle a échangé le jambon contre du melon avec l'un des autres enfants. Elle a l'air de commencer à faire la différence et à le signaler d'elle-même.

Après, il faut dire que manger de la viande est devenu une vraie hantise pour moi. hantise le mot est fort, mais disons que je pense que c'est une grave erreur que l'humanité commet en mangeant de la viande et que l'on sous-estime grandement l'importance de nos choix alimentaires. Et voilà, j'aime plus que tout au monde mes enfants, donc je n'ai pas envie qu'ils se trompent de chemin, même si je sais qu'ils ont leur propre libre-arbitre, et qu'ils prendront leurs propres décisions comme moi quand je suis allé à contre-courant de l'alimentation que j'ai connue avec mes parents.
 
En fait, on a une fille de 6 ans, étant petite (0-3 ans), elle mangeait de façon assez variée, beaucoup de légumes, crus ou cuits, mais depuis elle a pas mal réduit son alimentation autour d'un cercle fermé (carottes, concombres, féculents genre semoule, pâtes, riz, pommes de terre sous différentes formes, melon, pastèque et quelques trucs industriels genre nuggets de fromage dont elle raffole, gnocchis, frites surgelées ou bon sandwiches au fromage) et avec ma femme, on n'arrive pas à la refaire manger plus varié, réintégrer des légumes qu'elle mangeait auparavant (courgettes, épinards, petits pois, haricots verts, etc...) surtout qu'en hiver, il y a quand même moins de choix.

[...]

En fait, elle est très difficile, refuse de goûter, et dit qu'elle n'aime pas même quand elle n'a jamais goûté ou il y a très longtemps, peut refuser un aliment qu'elle mange en temps normal si son aspect ou sa façon d'être préparé lui est inconnue.

Je me permets de faire remonter cette discussion afin de savoir si la situation avec ta fille va mieux maintenant? :)
 
Bonjour Mascha,

Désolé pour le retard.

Non, c'est toujours difficile, ça évolue un peu, heureusement elle mange un peu d'aliments simili genres cordons bleus vegan, nuggets soja, mais c'est vraiment pas facile. Je prends du recul parce que quand j'étais enfant, j'étais difficile moi aussi et j'ai élargi mon alimentation à l'adolescence. Et je n'ai pas envie de la forcer parce que j'ai connu ça, mais en même temps je m'inquiète un peu en tant que parent.

Cela dit, je suis moins angoissé vis à vis du comportement de mes proches, la confiance envers certains n'est pas totalement restaurée, et je doute qu'elle le soit un jour, je pense aux parents de ma femme, pas aux miens, même s'ils font preuve de plus de tolérance aujourd'hui, je ressens toujours de la méfiance à leur égard. Je ne pense pas qu'ils referaient certaines choses comme donner de la viande en douce mais leur incapacité à assumer ce qu'ils ont fait et à faire comme s'il ne s'était rien passé m'empêchent d'avoir confiance les yeux fermés. (Et tu l'apprends par ta belle sœur deux ans plus tard...) Cela dit, je n'aurai pas trop confiance en mon père, s'il pouvait donner de la viande à mon fils, il le ferait. Y a qu'en ma mère que j'ai véritablement confiance, même si elle a fait preuve d'intolérance au début. Mais jamais avec les enfants, avec eux, elle était nickel. Chez elle, y avait toujours à foison de légumes pour Olivia quand elle était bébé. Ma mère, on s'est presque toujours dit les choses dans la vie. Quand y a un conflit, on s'explique, parfois un peu véhément, on se comprend et on passe à autre chose. J'ai plus de mal avec les non dits. La seule fois où mes beaux parents ont fait preuve de franchise, ça a été pour me dire que mon alimentation posait problème avec de fausses accusations et en me demandant de mentir à leur autre petit fils sur mon alimentation, ce qui est un autre problème, mais qui est lié tout de même. Depuis, ils ont changé d'attitude mais sans jamais vraiment le reconnaître. J'ai fermé ma bouche pour pas nuire à l'esprit de famille et à leurs rapports avec leur fille ainsi qu'avec leurs petits enfants, mais dans le fond, ça contribue à alimenter mes angoisses.

Ce qui me rassure, c'est que le petit frère mange un peu plus varié, même s'il faut le pousser, il imite parfois sa sœur, mais il mange un peu plus (tomates, champignons, courgettes, quinoa, boulgour, trucs vegan, tofu...) J'espère qu'il montrera avec le temps à sa sœur qu'il n'y a pas à avoir peur de manger des légumes. Heureusement, elle mange beaucoup de calcium xD

En tout cas, parler de tout ça, ça me soulage un peu, j'en ai eu parlé avec ma femme et elle a bien compris ce que je ressentais mais en même temps ses parents quoi... En plus, ma belle mère est une super cuisinière, elle aurait pu essayer de faire des petits plats pour plaire aux enfants, mais non. Elle en a jamais trop fait pour ma femme au contraire de ma mère qui s'y prend plus maladroitement.

Bref, la famille quoi...
 
Bonjour,

Je viens partager un questionnement que je me pose. Je me dis que je ne trouverai pas forcément une réponse magique toute prête mais peut-être que certains d'entre vous ont été confrontés à ce genre de situation.

En fait, on a une fille de 6 ans, étant petite (0-3 ans), elle mangeait de façon assez variée, beaucoup de légumes, crus ou cuits, mais depuis elle a pas mal réduit son alimentation autour d'un cercle fermé (carottes, concombres, féculents genre semoule, pâtes, riz, pommes de terre sous différentes formes, melon, pastèque et quelques trucs industriels genre nuggets de fromage dont elle raffole, gnocchis, frites surgelées ou bon sandwiches au fromage) et avec ma femme, on n'arrive pas à la refaire manger plus varié, réintégrer des légumes qu'elle mangeait auparavant (courgettes, épinards, petits pois, haricots verts, etc...) surtout qu'en hiver, il y a quand même moins de choix.

Je suis végétalien, ma femme végétarienne et du coup nos deux enfants sont végétariens, je dis ça au cas où. J'ai toujours l'appréhension qu'elle demande un jour de la viande mais pour le moment, ce n'est pas venu, mais il y a toujours l'influence des autres membres de notre famille qui peuvent tendre vers cela, et c'est vrai que c'est une source d'angoisse pour moi (ex : les vacances en famille avec papi et mamie qui vont acheter des poissons au retour des bateaux de pêche, et je passe tous les repas de famille). Donc, ça me rassurerait un peu qu'elle mange plus varié en complément du fait que pour son équilibre, ça me paraît mieux que de tourner autour de quelques aliments qui se répètent.

En fait, elle est très difficile, refuse de goûter, et dit qu'elle n'aime pas même quand elle n'a jamais goûté ou il y a très longtemps, peut refuser un aliment qu'elle mange en temps normal si son aspect ou sa façon d'être préparé lui est inconnue. En plus, elle est suivie parce qu'elle a un autisme très léger. On évite de la forcer parce que plus on insiste, plus ça engendre l'effet contraire.

Voilà, je pense avoir résumé la situation. Merci d'avance pour vos retours ... :pouces: ...
Message automatiquement fusionné :

Salut Chrisred65,

Je suis moi-même légèrement autiste et on m’a forcée à manger de la viande, petite, parce que le véganisme était moins connu et qu’à part cela, il n’y avait que les pâtes, le riz et les légumes, ce qui menait nécessairement à l’anémie et autres troubles. À l’age de 20 ans, je m’en suis installée près de mon travail et j’ai eu la chance d’être également proche d’une « diethouse » pour les gens qui souffraient de problèmes de digestion et j’ai découvert les produits alternatifs et leurs recettes. On tapait les recettes sur des feuilles A4, 4 fois et on les photocopiait puis on pliait les feuilles une à une pour les transmettre. Cela a bien changé. J’ai fait le contraire de ta fille, et si tu étais carnivore, elle serait certainement devenue vegan convaincue, comme moi. Elle a maintenant 8 ans. Elle a besoin d’expérimenter. La viande ne va pas lui faire beaucoup de mal, juste un peu mal au ventre. Mes enfants mange de tout lorsqu’ils sont chez des amis mais cuisinent plutôt végétarien ou vegan. Lorsque je leur envoie de nouvelles recettes, ils les essayent. Elle y reviendra certainement, surtout si elle est autiste, parce que les autistes sont des analystes et qu’elle comprendra vite tes raisonnements mais elle veut prendre son chemin et elle est gourmande. Elle va éliminer systématiquement tout ce qui lui déplaît et ce qu’elle digère mal pour ne garder que l’école reste. Il faudra redoubler d’imagination pour composer avec. Si tu arrives à garder le contact tout en la surveillant, vous devriez avoir une relation fusionnelle. Lea54
 
Dernière édition:
Mais ma fille ne mange pas de viande, elle ne l'a jamais demandé pour le moment. Une fois, mes beaux parents lui en ont fait manger alors qu'elle était petite et ça ne s'est pas bien passé. Ils ne nous l'ont pas dit, pour moi, c'est un grave manque de respect à notre encontre, ils ont outrepassé notre autorité parentale et ils l'ont même pas assumé. Mais elle n'a jamais demandé à en manger. En tant que parent, tu dois prendre un choix pour tes enfants, c'est logique pour moi de l'éduquer en fonction de nos valeurs. Du reste, elle a une bonne croissance, elle est pleine d'énergie...

Pour le reste, je ne suis pas d'accord, quand tu es végétarienne au quotidien depuis huit ans, ton système digestif n'est pas habitué à assimiler de la viande, donc ça peut entraîner des réactions. Et je ne parle pas des parasites...

Ce que j'aimerais, c'est qu'elle enrichisse son alimentation végétarienne. Je crois que tu n'as pas bien compris le message.
 
Oui, tu as raison. Ça peut être très indigeste. Elle s’en apercevra vite quand elle voudra l’expérimenter. Moi, j’ai même des problèmes avec les produits laitiers, je suis vegan. Avec les enfants, le seul truc, c’est que ce soit appétissant et bon.
 
Et qu'ils veuillent goûter !

Après, voilà, je sais ce que c'est, je me souviens quand j'étais enfant, j'étais moi-même un peu difficile, je me fiais à l'aspect des aliments. Mais disons qu'Olivia n'aime pas trop goûter à l'inconnu, elle a une sorte de sélection d'aliments qui lui conviennent, qu'elle connaît et elle a du mal à goûter d'autres choses.

Par exemple, elle aime bien les carottes, râpées, en bâtonnets, mais elle les mange surtout crues, cuites, elle ne veut pas. Un même légume, selon la forme ou la façon de le préparer, elle en voudra ou elle n'en voudra pas.
 
Mon neveu est pareil. Moi je les obligeais à goûter. S’il n’aimaient pas, ils n’étaient pas obligés de manger mais ils devaient goûter. Je leur disais qu’ils ne pouvaient pas dire qu’ils n’aiment pas si ils n’ont pas goûté et ils jouaient le jeu. Bien entendu, au début, ils disent qu’ils n’aiment rien mais lorsque ce n’était pas vrai, la prochaine fois, iils se servaient. Ne jamais leur remplir l’assiette, mais les laisser se servir.
 
Oui, j'ai plus ou moins le même discours. Mais avec ma fille, comme elle a ce petit autisme, c'est plus compliqué, et on sait qu'avec elle, si on essaie d'obliger ou de forcer, elle va se braquer. Avec mon fils, on y arrive un peu plus. Il chicane des fois pour les légumes qu'il apprécie pourtant dans le fond, il dit qu'il n'en veut pas, je lui dis, "c'est pas grave, garde les dans l'assiette, mange le reste", et à la fin, quand il a mangé le reste, il finit par manger les légumes xD

Le neveu de ma femme, je me souviens, c'était pareil quand on mangeait chez la belle-famille, un vrai sketch, il ne mangeait que des tartines au pâté ou au beurre parfois, peut-être des frites ou du melon aussi, mais c'était toujours la comédie... En plus ,les grands-parents trouvent toujours des excuses "il a déjà pas mal mangé, il a mangé beaucoup de gâteaux apéro,..." c'est terrible ça les grands-parents de nos jours pour transmettre des valeurs, imposer des règles simples, ne pas aller à contre-courant de ce qu'on essaie de faire... Ne serait-ce que pour qu'ils restent assis à table... :ROFLMAO:

Ah, les enfants... Enfin, ils ne sont pas tous comme ça, ceux de mon frère, mes neveux, eux, ce sont de bons mangeurs, ils mangent végétarien avec leur père quand ils sont avec lui parce qu'il est végétalien, mais ils mangeant de ces plâtrées faut voir ça, et déjà tout petit je me souviens... Mais bon, leur père a un sacré coup de fourchette aussi. Ca doit être dans les gênes xD Moi d'après mon père, les premières années, je ne mangeais quasiment que du lait et des yaourts apparemment, ils sont allés voir le docteur qui leur a dit de ne pas s'inquiéter. Et ma fille adore les concombres, comme moi quand j'étais enfant, il doit y avoir des similitudes dans les comportements j'imagine, même si ce n'est pas exactement pareil.
 
Mon neveu est pareil. Moi je les obligeais à goûter. S’il n’aimaient pas, ils n’étaient pas obligés de manger mais ils devaient goûter. Je leur disais qu’ils ne pouvaient pas dire qu’ils n’aiment pas si ils n’ont pas goûté et ils jouaient le jeu. Bien entendu, au début, ils disent qu’ils n’aiment rien mais lorsque ce n’était pas vrai, la prochaine fois, ils se servaient. Ne jamais leur remplir l’assiette, mais les laisser se servir.
C'est tout à fait ça.. J'entrais dans le jeu pour faire gouter à mes nièces le plat qui leur sont servi. On ne peut pas affirmer que l'on apprécie ou non sans avoir gouter.

brocoli.jpg
J'adore les brocolis
 
Dernière édition:
Je pense que tu pourrais l'intégrer à la préparation des repas et les définir à l'avance, pourquoi pas avec elle en utilisant des photos et un tableau, pour qu'elle puisse se préparer à l'idée de manger telle ou telle chose. Tu peux aussi essayer de voir quelle texture, température, goût ou couleur elle aime ou pas en préparant les aliments sous plusieurs formes et en évitant les mélanges.
 
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