Mangez-vous avec les gens qui mangent de la viande ?

Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire précédent. J'ai le même raisonnement concernant la cigarette. Ce n'est pas parce que j'ai arrêté de fumer que je me sens en position de faire la morale ou d'être sectaire avec les fumeurs.
Comme pour le fait d'être végétarien, je suis pour faire de la pédagogie autour de soi, de convaincre du bien fondé, mais sans exclure, forcer, ou être clivant. D'ailleurs il n'est pas rare que ce soit les autres qui créent le clivage concernant les habitudes alimentaires
 
Bonjour, pour ma part cela peut parfois me dégoûter d’avoir en face de moi ou à côté quelqu’un qui se tape une entrecôte bien saignante 🤮 mais malheureusement ça serait contre productif de refuser de manger avec des viandards…ça pourrait fâcher certains, créer un débat houleux, mettre une ambiance glaciale et j’en passe.. alors je ne dis rien, je focus sur mon assiette et la conversation en serrant les fesses et puis voilà 🙂
Je pense que c’est un cheminement personnel à faire, on doit « montrer l’exemple », informer, mais pas obliger, auquel cas les personnes risquent de se braquer. Il faut au contraire donner envie, que les gens réfléchissent en nous voyant et en nous imitant. C’est un peu comme les relations toxique, il faut que la personne ouvre les yeux par elle même 🙂
 
Dernière édition:
Moi ça me répugne, j'ai du subir un repas au restaurant avec les parents de ma compagne végane, trois personnes ont mangé des animaux en s'extasiant sur le fait que les plats étaient délicieux. Je ne veux plus avoir à supporter ça, la prochaine fois j'annule l'invitation ou je quitte la table en donnant mes raisons. Je comprends Antastesia : on ne peut pas lutter contre la violence et la "tolérer" devant soit sans broncher.

Il faudrait demander aux carnistes s'ils supporteraient d'être servis par des esclaves et/ou de manger du chien ou du chat.
 
Hem, moi, pour l'instant, j'ai absolument les mêmes schémas de pensée qu'il y a 7 ans, avant que j'aie commencé le véganisme pour de bon :
Pas de dégoût du tout, même à table, et j'ai une certaine appétence pour l'odeur des poa en train de cuire. Mais distraitement, quoi.
Moi qui suis bourré de phobies et de fringales au quotidien (vous n'imaginez pas!), j'ai curieusement une relation apaisée avec les poa, c'est "pas important", en tant qu'objet materiel, pour mon cerveau (peut être par manque d'imagination, allez savoir)

Je mange avec des mangeurs de viande irl ; je suis à la campagne, les opportunités sociales sont rares et, vu que je ne connais ni végé ni véganes dans mon entourage et qu'il faut bien se créer un cercle d'ami.es...🤷‍♀️

Je sais qu'on ne contrôle pas ce genre de réflexes face aux poa et que ce n'est pas rigolo pour ceux qui ont des réactions vives ; je mesure ma chance d'avoir le choix de taper du poing si quelqu'un approche sa bavette trop près de mon assiette!
 
Moi ça me répugne, j'ai du subir un repas au restaurant avec les parents de ma compagne végane, trois personnes ont mangé des animaux en s'extasiant sur le fait que les plats étaient délicieux. Je ne veux plus avoir à supporter ça, la prochaine fois j'annule l'invitation ou je quitte la table en donnant mes raisons. Je comprends Antastesia : on ne peut pas lutter contre la violence et la "tolérer" devant soit sans broncher.

Il faudrait demander aux carnistes s'ils supporteraient d'être servis par des esclaves et/ou de manger du chien ou du chat.

Le "problème" c'est qu'ils risquent de ne pas trop comprendre ta réaction ou de la trouver "extremiste". "vous mangez ce que vous voulez (végétal) mais merci de me laisser manger ce que je veux ("ma viande")" Ce raisonnement leurs parait équitable car ils ne voient pas le problème de manger de la viande.

En tout cas, je ne trouve pas cela facile à gérer. Personellement, ya des fois où si c'est une personne que j'ai vraiment envie de voir/que cela fait très longtemps que j'ai pas vu, je vais faire abstraction sur les POAs et ou prendre sur moi (genre dans les repas où chacun amènent quelque chose ou lorsqu'on mange debout des petits tapas). Mais si c'est des proches que je voie assez régulièrement, parfois ya la goutte qui déborde du vase et ou cela m'ai arrivé de décliner l'invitation pour pouvoir manger "tranquillement" quitte à passer les voir après pour l'infusion.
 
Il faudrait demander aux carnistes s'ils supporteraient d'être servis par des esclaves
Je vois ce que tu veux dire, mais en ce qui concerne l'esclavage, il a beau être aboli sur le papier, il continue d'exister en pratique, et pas juste de façon anecdotique. Donc d'un côté peut-être que contrairement à ce qu'on en dit, en fait collectivement on arrive pas si mal que ça à le supporter...

Sinon pour en revenir au sujet, j'ai de la chance, ça me pose pas de souci de manger avec des gens qui mangent de la viande : pas de réaction de dégoût, et de mon point de vue pas de problème de principe. En fait ce qui me dérange c'est bien plus les conversations, qu'elles soient à table ou pas, autour de la conso de viande ou d'autres pratiques reposant sur l'exploitation des animaux. C'est plutôt ça qui peut m'empêcher d'être à l'aise avec une personne.
 
Je mange pas sur la même table, je suis dans mon coin.
Message automatiquement fusionné :

Moi j'ai évité au maximum mais si je mange un truc avec des choses venant de viande involontairement je me sens très mal je me trahis. Je comprends bien ce ressentiment, bon avec ma mère on mange de notre côté dans la même pièce mais on deux petites tables. Quand il y a des invités, je mange dans mon coin bébé du salon, je me détends.
 
Dernière édition:
Retour
Haut