J'essaie pas de piéger qui que ce soit. C'est votre véganisme qui fait que si jamais on trouve un analogue au système nerveux chez les plantes, tout l'édifice tombe. Je ne cherche pas à faire tomber le véganisme, j'ai juste une conception selon laquelle les plantes ont des mécanismes aussi évolués que nous sur beaucoup de points, sinon tous. Et ça me fascine et je trouverai ça assez merveilleux si les plantes avaient ce système analogue.
Les plantes produisent des composés volatiles pour "prévenir" les plantes alentour d'attaque de ravageurs et les alliés prédateurs de ces ravageurs :
http://rspb.royalsocietypublishing.org/ ... .2725.full
Apparemment les plantes "parleraient" entre elles via des sons souterrains (http://www.linv.org/images/papers_pdf/1 ... 4-main.pdf) ou des champignons associés (http://articles.mercola.com/sites/artic ... ation.aspx?). Je n'ai pas eu le temps de lire en détail mais ça a l'air prometteur.
J'ai l'impression que les végétariens (parce que les autres ne s'y intéressent pas) sont assez "système nervo"-centrés comme d'autres peuvent être phallocentrés. Il y a plein de présupposés animalo-centrés sur le système nerveux, notamment la centralité d'un tel système.
Les plantes ont peut être leur système nerveux à elles, et il y a des chercheurs en neurobiologie qui étudient cela:
http://ds9.botanik.uni-bonn.de/zellbio/ ... roview.php
Alors de votre point de vue je suis un troll qui veut juste démonter le véganisme, alors que pour moi je dis juste "regardez comme les plantes peuvent être belles et complexes". Mais faut bien manger comme on dit, hein.
On en trouvera pas de système analogue parce qu’il n’y a aucune raison évolutive à ce que la plante soit capable de souffrance. Ce serait juste une capacité handicapante et inutile.
Bien sûr que les plantes sont des organismes évolués et elles le sont autant que tout ce qui existe dans cet univers.
Après, comme on l’a dit, y’a du tricotage dans ces articles : oui on essaie de nous montrer que les plantes réagissent à des situations et c’est le cas. Mais ça s’arrête là.
Le reste ce n’est que licences poétiques.
Pour finir, même si les plantes étaient dotés de la souffrance, le véganisme n’a pas pour but de l’éradiquer mais de la minimiser, c’est ce que les gens ont du mal à comprendre.
C’est pas tout ou rien, c’est faire le moins de dégâts possibles.
Alors entre tuer des plantes et des animaux et juste tuer quelques plantes (parce que quand on prend un fruit ou un légume on ne tue pas forcément la plante), le choix est rapidement fait.
Faut bien manger, oui, mais pas n’importe comment.