La dégénérescence de nos êtres ne débute-t-elle pas par l'insinuation du déséquilibre alimentaire de par la consécration d'un nouvel ordre qui s'immisce par la prétendue création d'une stabilité physique et mental qui s'étend de nos jours, touchant à notre alimentation justement ?
Je ne me prétends par être végétarien, cela dit, je respecte volontiers cette pratique. En fait cela fait un bon moment que je n'ai plus touché au net, et après moult débats enflammés, je n'ai pu obtenir la satisfaction que je recherchais en vain. En vérité, quand les choses commencent à toucher de trop près aux questions "sensibles et délicates", les gens se rebutent et se retranchent violemment sur leur position de départ, donc, "débat-à-la-con" si je peux me permettre. J'ai eu la vague sensation que l'égo des "végés" comme des "non-végés" était trop fragile pour pouvoir se lancer réellement dans une discussion ressemblant à un débat. Effectivement, me demandant encore à quel point l'homme était arrivé mentalement, et surtout, pourquoi (?), je me pose encore l'indéniable question : pourquoi le végétarisme se permet-il de faire autant de bruits, alors qu'au final, je considère le végétarisme comme un mode alimentaire comme un autre. Je m'entends par "faire autant de bruits" l'ampleur que peut prendre un débat ou même une simple soirée au resto avec cette indescriptible envie de dire "je suis végé", pour quoi ? La simple prétention de pouvoir dire de façon détourner "je mange pas les animaux, moi !" ou alors "j'aime les animaux donc je les mange pas" ? Par quel façon peut-on alors prétendre réellement "faire du bien" aux animaux tout en "imposant" son idéal aux profits, peut-être, d'une vraie stabilité écologique ? Je ne suis pas contre le végétarisme, je suis contre le fait de vouloir "imposer" ce mode alimentaire. À mon bon sens, le végétarisme ne devrait pas "s'imposer", il devrait "être".
Le problème ne vient pas nécessairement des végétariens, mais du "camp adverse", sauf que vouloir à tout prix gagner les faveurs d'une opinion majoritaire par "la force" n'est, à mon sens, pas une idée vraiment constructive et mature pour vraiment les gagner. J'avoue être "choqué" par les diverses informations que l'on diffuse sur les animaux massacrés, mais ce n'est guère l'information en elle-même qui me choque, c'est le fait de voir qu'aujourd'hui, malheureusement, des gens veulent nous choquer pour que l'opinion général puisse daigner poser leur regard sur un "problème" qui n'en est peut-être pas un finalement.
Oui, j'avoue que ça me choque les "opérations coups de poings" (le putsch ?), j'avoue d'ailleurs qu'au final, tout cela ne rime plus à rien, car qu'est devenu réellement le végétarisme aujourd'hui : un combat, ou un mode alimentaire ? (une seule réponse si possible...), que reste-t-il vraiment de l'alimentation végétarienne : combat ? Que sont devenus les végétariens : des militants ? Non, malheureusement non, c'est un combat inutile, un conflit qui n'a pas lieu d'être, puisque, tout comme les croyances, j'insiste sur le fait que l'on doit "manger pour soi" et non pour les autres, quittes à n'avoir un choix réduit, ok, réduit mais présent, et c'est ce qu'il se passe aujourd'hui. Manger végétarien n'est pas un combat, mais à mon sens une résolution personnelle et propre à nous-même. Décidez si demain vous porterez des pulls avec le motif de votre choix, inutile d'aller l'imposer à tout le monde.
Quant aux enjeux économiques et écologiques (et c'est là où j'en viens peut-être) je me demande encore comment et surtout pourquoi le végétarisme pourrait résoudre certains problèmes auxquels nous sommes confronté à l'heure actuelle.
Et aussi cette fameuse hypothèse qui me revient sans cesse : "le cerveau humain aurait prit de l'ampleur après que celui-ci ait ingéré des substances animales, contenants alors des "vitamines" qui auraient permis au cerveau de se développer plus facilement". Hypothèse à ne pas négliger lorsque l'on se pose la question "pourquoi l'homme et pas les autres animaux ?", bien que cela ressemble un peu à "Dieu existe-t-il", je vous l'accorde.
'fin bref, je pense que j'ai fait le tour.
Sinon j'viens du sud, j'ai pratiquement 21 années d'existences et je ne suis que modeste infographiste.
Et j'insiste encore sur le fait que je ne déteste pas le végétarisme, je déteste juste ce qu'on en fait actuellement, et la façon dont on l'utilise parfois outrageusement pour mener un combat au même titre que le fait de taper quelqu'un d'injurieux.