Mots et expressions que vous ne supportez plus

Les gens qui te donnes des ordres à l'indicatif, "tu viens"ect, écoutez vous avant de me jeter une réplique si agressive.
Mention spéciale à "tu te tais", l'allitération en t transforme cette phrase en mitrailleuse.
 
"Le gras c'est la vie". Utilisé souvent comme pseudo-argument pro-viande dans les commentaires facebook. Comme si l'huile ça n'existait pas et que le gras ne pouvait être qu'animal.
Cela m'agace d'autant plus à cause de la personne qui m'a appris cette expression : la diététicienne qui m'a initié à la cuisine végétale.
 
C'est devenu un "même" qui provient de la série Kaamelott (dans une scène où c'est vrai, Karadoc critique le maitre d'arme qui ne mange que des graines), mais c'est vrai qu'on est de nombreux véganes à la dire sans rougir, car il y a bien moyen de manger super gras totalement végétal.
En fait c'est même assez marrant de répondre "Ha mais carrément !" d'une façon super sérieuse ET enjouée à un carniste qui espérait nous faire chier avec ce gimmick ^^
 
V3nom":1dgepbc8 a dit:
En fait c'est même assez marrant de répondre "Ha mais carrément !" d'une façon super sérieuse ET enjouée à un carniste qui espérait nous faire chier avec ce gimmick ^^
Technique que j'utilise régulièrement XD ça laisse un pauvre carniste tout perplexe en face :D
 
Mieux que la viande c'est la vie (la viande, ou l'éthymologie de la dissonnance cognitive)
Sinon, ne prononcez jamais le terme hystérique, que je ne puis souffrir.
Pour info il vient du grec "vagin" et plus précisément d'un mythe médical justifiant le sexisme (sisi, les vagins peuvent se promener dans un corps féminin et le maitriser. Si j'étais scénariste de films d'horreur j'acheterais l'idée).
Le seul avantage de ce mot est qu'il m'offre une occasion d'étaler ma science avec une anecdote bien gore).
 
« Pour info il vient du grec "vagin utérus" »

H.
 
Aie désolée. C'est donc l'utérus qui se promenait dans le corps féminin.
 
Bah oui, si c'est le vagin qui se promène, comment il fait le mari ? (Parce que la femme, on s'en fiche, bien sûr)
Patapé c'est de l'ironie :tongue:
 
Le "mais tu manges quoi alors ? “comme si on s'affamait alors qu'il y a des gens qui crèvent vraiment de faim dans le monde :snif: . Sinon j'aime pas les" en fait" que j'essaye d'éviter à tout prix :) :confus:
 
C'est vrai qu' "en fait", au même titre qu'"en gros" ou "du coup", constitue une béquille, un tic de langage.

Je ne suis pas maniaque des mots, mais il y a UNE CHOSE que je ne supporte pas : qu'on parle de "travail" (qu'on dise "travailler") à la place d'"étude" et d'"étudier".
 
@kob27g
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@Zigzag
Évite d'aller dans un pays anglophone où ils parlent de "homework" pour les devoirs à la maison, alors.
Mais sinon, pourquoi c'est pas bien de parler de "travailler" pour dire "étudier" ? C'est pas exactement du loisir non plus. Sauf peut-être si c'est ta passion mais la même chose peut-être dite si ton emploi est ta passion.
 
D'autant plus que étudier peut rentrer totalement dans la définition du travail.
 
Jess et Watermelon, je vois ce que vous voulez dire, et ai bien conscience qu'étudier est en quelque sorte un travail intellectuel. Simplement, ce n'est pas un travail au sens de travail rémunéré ou même de travail pour les autres, j'ai donc un peu de mal à appeler ça du travail.
Ceci dit, je ne dénigre pas les études, bien au contraire. Simplement, étude=étude, travail=travail.
 
Personnellement, je pense que c'est parce qu'on utilise pas bien le mot travail plutôt...
Pour moi, éduquer ses enfants c'est du travail, étudier c'est du travail... Pourtant ce n'est pas rémunéré...
Et que ce qu'on appelle travail, dans le sens de travail rémunéré, c'est en fait de l'emploi... Dans le sens de travail subordonné pour lequel on reçoit un salaire...
Dans ce que tu dis Zigzag, tu mets aussi la notion d'utilité, étudier peut très bien être "pour les autres" puisque après ça permet de trouver un emploi qui peut être utile aux autres... (Ou pas, comme trader, et pourtant eux on dit qu'ils travaillent...).
Bref, ce sont des choix politiques de dire que certain·es travaillent et d'autres pas...
Plutôt que de dire qu'on ne devrait pas appeler étudier travailler, moi je suis plutôt pour qu'on se réapproprie le mot travail et qu'on reconnaisse tous ces travailleurs et travailleuses invisibilisées, comme les femmes aux foyers, les proches qui s'occupent de leurs proches malades, les étudiant·es...
Et pour les reconnaître comme "vrai·es" travailleurs et travailleuses, on devrait leur donner un salaire (salaire à vie quoi ;P ).
 
Tout à fait d'accord avec toi, bintje.

Je pense que, dans notre société actuelle, on confond beaucoup trop "travail" et "emploi", voire même souvent "emploi salarié".
La situation actuelle en est une parfaite illustration, avec un gouvernement qui garantit un maintien de revenus à tous les gens qui "travaillent". Sauf que ça marche pour les salariés, mais j'ai autour de moi pas mal de gens qui ne sont pas salariés, employeurs, indépendants, auto-entrepreneurs, travailleurs en freelance, intérimaires, intermittents. Et tous ces gens-là se retrouvent dans la m***e. Parce que leur situation n'a pas du tout été prise en compte (déjà que celle des salariés est prise en compte de manière très discutable...).

Et, étant une fervente défenseuse d'un revenu de base inconditionnel, je ne peux que être d'accord avec le fait de verser à tous ces gens complètement invisibilisés un vrai revenu (qu'on l'appelle salaire ou pas, peu importe).


Edit. : D'ailleurs, juste après avoir évoqué la situation actuelle de pas mal de gens qui galèrent, je tombe là-dessus : https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... iDYy30vG4s
Même les salariés ne sont pas vraiment pris en compte au final.
Revenu de base pour tous, et le problème ne se pose plus...
 
Jelina":zyrcif57 a dit:
Le "mais tu manges quoi alors ? “comme si on s'affamait alors qu'il y a des gens qui crèvent vraiment de faim dans le monde :snif: . Sinon j'aime pas les" en fait" que j'essaye d'éviter à tout prix :) :confus:

C'est vraiment le "en fait" en mode tu as l'air d'être un ovni quand on te dit ça :mur:
 
J'écris un hors-sujet pour évoquer une expression que j'aime bien : Ni pour, ni contre, bien au contraire.
J'en apprécie l'humour et l'anti-logique farfelue.
Edit : je ne savais pas que c'était de Coluche!
Message automatiquement fusionné :

Un mot qui me déplait, employé dans l'éducation : caprice. Ce mot minimise les sentiments des enfants pour faire croire que leur souffrance est moins importante.
 
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