Ne pas s'écraser/Ne pas être agressif, le juste milieu

Juste histoire de chipoter, je ne suis pas sûre que l'affirmation "La plupart des végétariens aiment le goût de la viande" soit vraie. Je pense au contraire que la plupart des végés "aimaient" le goût de la viande mais ne l'aiment plus et en sont profondément dégoûtés =p Donc il serait plus juste de dire qu'ils aimaient le goût de la viande quand ils le sont devenus, et que par la suite, ils se sont mis à ne plus l'aimer, donc que ça ne leur manque pas. Comme ça, ça montre à la fois que ce n'est pas un obstacle pour se lancer et que ça ne sera pas vécu comme une privation par la suite.

Ceci dit, c'est juste une idée qui m'est venue en lisant ton post Talis, ce n'est bien entendu pas une distinction absolument essentielle =)
 
Bah, perso, je sais pas si j'aime plus le goût de la viande ou pas, puisque j'en ai pas mangé depuis que je suis rentré dans la secte. Donc aux dernières nouvelles, j'aimais, donc ça me semble pas faux de dire que j'aime encore ça. Je suis sûr que j'aimerais tjs le poulet, le poisson ou la charcuterie.
Par exemple, de l'ananas, bah, je vais pas dire que j'aime plus juste parce que ça fait longtemps que j'en ai pas mangé. Si je me remets à en manger, y a qd mm ttes les chances que j'aime encore. Je vois pas pkoi la viande ça serait pas pareil.

Bon, par contre, le dégoût, c'est autre chose.
 
Ben personnellement, je n'ai pas mangé de viande depuis un bon bout de temps, mais j'ai mangé il y a quelques temps une terrine végétale qui avait un goût proche de la viande, et le fait que ça soit proche de la viande a fait que je n'ai pas aimé. Bon après, c'est peut-être parce que je n'étais pas une grosse viandarde à la base.

Ce n'est pas le seul fait de ne pas en avoir mangé depuis longtemps qui peut faire qu'on n'aime plus quelque chose, c'est le fait d'avoir pris d'autres habitudes couplé au fait d'associer le goût en question à quelque chose de négatif. Bon après il y a sûrement des gens qui continuent d'aimer le goût de la viande même après avoir été vegan pendant 20 ans.

Néanmoins, je pense que, qu'on aime ou non le goût de la viande, le fait de ne pas en manger pendant longtemps fait qu'on est beaucoup moins prompt à se laisser tenter par de la viande, idem pour le lait et les oeufs d'ailleurs. Peut-être parce qu'on ne considère plus ça comme de la nourriture, je ne sais pas exactement...
 
Je ne dis plus rien à des omnis, parce que je tombe toujours à côté.

L'autre soir je discute avec un omni, on s'aime bien, on se respecte, ce n'était pas un débat, on papotait. Je lui dis qu'avant j'aimais la viande, et même j'adorais ça, mais quand j'arrête, ça me dégoûte très vite et vraiment ça ne me manque plus du tout... (je suis la spécialiste des craquages depuis 10 ans, donc j'ai arrêté la viande plein de fois, et quand j'en reprenais, j'ai toujours trouvé ça vraiment mauvais au début, gout de faisandé, très fort, de graillon, alors qu'avec l'habitude je trouve ça bon)
Je croyais bêtement que c'était un argument choc : on aime la viande juste par habitude, en fait si on arrête on s'en dégoûte, alors qu'en plusieurs mois d'hiver on ne se dégoûte pas des pêches ! He ben pour lui c'est un argument pour ne même pas essayer de devenir végé puisqu'il risquerait de perdre un plaisir. Et malheureusement ça se tient, son argument : si on me disait "arrête le sexe et tu verras tu n'auras plus de libido au bout de 3 mois", ben ça me ferait flipper d'arrêter !
En fait vu qu'il n'est pas sensible aux mêmes arguments que moi, son raisonnement est complètement différent. Du coup je crois que je ne vais plus m'aventurer à parler d'arguments et continuer de ne même pas dire que je suis végé.
En ce moment j'étais trop enthousiaste, j'en ai parlé à plusieurs personnes, et y en a une qui m'a sorti tout à l'heure "toi, la végétarienne, là !" sur un ton qui ne m'a pas plu, et ensuite ils se sont tous mis à discuter de leurs plats préférés à base d'êtres vivants, j'ai vraiment eu l'impression que j'aurais mieux fait de me taire.
J'ai pourtant juste dit que j'étais végétarienne, et répondu à la question "mais tu manges quand même du poisson ?"

Donc je repasse en mode "s'écraser", et j'admire ceux qui ont le courage d'expliquer.
 
Sur le goût de la viande : j'ai goûté un bout de blanc de poulet 4 ou 5 ans après être devenue végétarienne, "pour voir". Je gardais un bon souvenir du goût, mais ce souvenir n'avait rien à voir avec ce que je vivais en goûtant ce bout de poulet (la madeleine de Proust, ça marcherait pas avec la viande apparemment). Comme Olive : on se déshabitue, les récepteurs du goût changent. Mais peut-être pas de la même façon pour tout le monde, je ne sais pas comment ça marche. D'autant que je ne suis pas sûre qu'on vive la même chose après un sevrage de poires (ou de madeleines donc) par exemple...

@ Olive : y a des périodes où faut pas chercher... soit qu'on ne dégage pas les ondes qu'il faut (fatigue, déprime, lassitude, etc.) soit qu'on tombe sur des idiots ou un phénomène de "groupe" (un élément peu ouvert entraînant les autres). D'autres fois, ça passe mieux :kiss:
 
Talis":exxxoreq a dit:
Je ne le suis pas.
Ben en tout cas, ta méthode a l'air extrêmement bien rôdée.

Sur le goût de la viande :
Au départ, on aime, on a peur du manque, et on a même peur de perdre un plaisir.
Ensuite, on arrête, et on a peur de craquer.
Avec le temps, on se rend compte que la tentation disparaît (ce qui ne veut pas dire qu'on n'aime plus la viande), et le dégoût (de savoir ce que ça représente) se fait de plus en plus fort. Le manque n'est plus là. Et on apprend à apprécier tous les autres plats végétaux. On apprend même à en découvrir. Donc on ne perd pas un plaisir, puisqu'on en a encore autant, de même intensité, de même nature. Et on en ajoute de nouveaux.
Maintenant, moi, après 10/15 ans, en goûtant pour la première fois des similicarnés, des faux pâtés, de trucs de tofumé, etc. je me suis rendu compte que j'aimais toujours le goût de certains plats carnés, puisque je l'ai retrouvé après 10/15 ans sans y goûter, et que j'ai trouvé ça bon. Mais c'est le manque, la peur de la privation, qui disparaît, pas le fait d'apprécier le goût en soi.
Par contre c'est clair que je suis dans l'incapacité absolue d'apprécier le même goût si ça provient d'un animal mort qui se trouve dans ma bouche (J'ai eu une poignée de cas de conscience, au fil des ans, où pour x raison, quiproquo et autres, j'ai mangé des morceaux d'animaux morts "pour ne pas gâcher leur vie".). Même pour un plat ovo-lacto, maintenant, d'ailleurs, je me sens trop mal pour y prendre du plaisir. Alors que le même goût, en sachant que c'est vegan, le plaisir est là.
 
Olive":2h15j693 a dit:
si on me disait "arrête le sexe et tu verras tu n'auras plus de libido au bout de 3 mois", ben ça me ferait flipper d'arrêter !

Certes, mais ce n'est pas le même cas de figure que dans le cas d'arrêter la viande. Si tu arrêtais d'aimer le sexe en ayant arrêté trois mois, déjà ça correspondrait probablement à une période de célibat plutôt qu'à un choix délibéré, et puis tu perdrais un plaisir qui est assez particulier, au sens où il n'y a pas vraiment d'autre plaisir qui y ressemble. Mais surtout, tu n'as vraisemblablement aucune raison de vouloir arrêter le sexe (enfin peut-être que si, j'en sais rien xD). Dans le cas de la viande, l'arrêter est un choix réfléchi, et la peur que peut avoir un nouveau végé, c'est d'être tenté. Donc se dire qu'on ne sera pas tenté devrait être rassurant. Si on voulait appliquer ça au sexe, on pourrait imaginer un pédophile par exemple, qui fait de son mieux pour ne pas passer à l'acte, et serait sûrement très content s'il lui suffisait de 3 mois d'abstinence pour perdre toute envie à l'égard d'enfants.
 
Olive":1cuvrohs a dit:
Je croyais bêtement que c'était un argument choc : on aime la viande juste par habitude, en fait si on arrête on s'en dégoûte, alors qu'en plusieurs mois d'hiver on ne se dégoûte pas des pêches ! He ben pour lui c'est un argument pour ne même pas essayer de devenir végé puisqu'il risquerait de perdre un plaisir. Et malheureusement ça se tient, son argument : si on me disait "arrête le sexe et tu verras tu n'auras plus de libido au bout de 3 mois", ben ça me ferait flipper d'arrêter !

Sauf que le plaisir sexuel peut aussi se vivre en solo, sans avoir forcément besoin de quelqu'un en chair et en os donc aucune raison d'en « perdre l'habitude » alors que le plaisir culinaire de la viande aura toujours lieu au détriment d'êtres sensibles (à moins de viande in vitro, et encore elle vient d'où la cellule souche?).

Pour ma part, j'ai décidé de ne pas provoquer les gens autour de moi avec mon végéta*isme ; Par contre je ne le cache pas si on me le demande et j'essaie de rester courtoise. J'ai malgré tout encore du mal à en parler de manière complètement sereine, je me laisse facilement dominer par mes émotions. Manque d'entraînement et de connaissances sans doute.
 
Mais je suis d'accord avec vous pour l'argumentaire sur la comparaison avec le plaisir sexuel. Mais c'est parce que nous sommes végétariens. Un omni, ou carniste, a forcément un autre mode de pensée.
Donc quand je faisais cette comparaison, c'est que j'essaye de me mettre dans le mode de pensée du carniste. Si j'arrive à comprendre comment ils fonctionnent, c'est peut être mieux pour communiquer.
 
(Waa c'est beauu ici *.* )
Quand il s'agit d'argumenter sur les "c'est pas trop dur sans viande?" et les questions de gout, j'argumente un max, mais je préfère m'écraser quand je sens que la discussion commence à dévier vers les trucs bizarre du genre "les vaches vont nous envahir" ou "nous sommes des prédateurs" XD
J'ai trop été soulée par les gens avec ces conneries que maintenant j'essaie de garder ma santé mentale en évitant ces sujets O.O
 
Olive":d7dtex8w a dit:
Mais je suis d'accord avec vous pour l'argumentaire sur la comparaison avec le plaisir sexuel. Mais c'est parce que nous sommes végétariens. Un omni, ou carniste, a forcément un autre mode de pensée.
Donc quand je faisais cette comparaison, c'est que j'essaye de me mettre dans le mode de pensée du carniste. Si j'arrive à comprendre comment ils fonctionnent, c'est peut être mieux pour communiquer.

Ben j'étais omni, carniste, zoophage ou je sais quoi il y a à peine 1,5 an et j'étais du genre à aimer la choucroute pour la charcuterie, les lasagnes pour la bolo etc. En fait, je suis pas certaine qu'une personne omni aura une vision différente sur le fait d'assouvir un plaisir de telle ou telle manière; D'où ma réaction au sujet de l'exemple que tu cites puisque je considère que le plaisir gustatif de la viande contrairement au plaisir sexuel (avec ou sans partenaire.s) occasionnera automatiquement des dommages collatéraux, il ne peut être indépendant. Après c'est plus une question d'accepter de prendre le problème en considération ou pas je pense.^^
 
J'ai l'impression que selon toi, Olive, il y a un unique mode de pensée végé, et un unique mode de pensée omni/carniste (c'est du moins ce qui ressort de ton dernier message). Un omni qui ne veut pas arrêter la viande par peur de perdre ce plaisir a probablement un mode de pensée différent de n'importe quel végé. Mais ce qui caractérise un bon nombre d'omni, c'est plutôt l'absence de pensée à propos de la viande justement. Ils en ont toujours mangé, n'ont pas conscience de la réalité de l'élevage (parce que si on ne cherche pas à savoir, on peut avoir l'illusion que les animaux d'élevage ont une belle vie. J'ai plusieurs fois vu de mes propres yeux des vaches dans des prés, en revanche je n'ai jamais vu face à moi des vaches d'élevage industriel), et n'ont même pas forcément de raisons bien claires dans leur esprit pour lesquelles il faudrait qu'ils continuent à manger de la viande. Du coup, pour se mettre à leur place...il faut avant tout considérer que ce sont des gens et qu'il n'y a pas "un" omni de base. Parce que sinon, c'est du même niveau que les théories bidons adressées aux hommes pour "comprendre les femmes" (et réciproquement). Parfois, il suffirait de peu de chose pour qu'un omni devienne végé (plus de disponibilité de produits végé, plus de visibilité des végé, plus d'informations nutritionnelles etc), et dans ces cas-là, c'est justement le fait de vouloir comprendre le "mode de pensée de l'omni, cet être si différent" qui créerait un écart.
 
Madhuri":3n7wb368 a dit:
J'ai l'impression que selon toi, Olive, il y a un unique mode de pensée végé, et un unique mode de pensée omni/carniste (c'est du moins ce qui ressort de ton dernier message).

donc je ne sais pas m'exprimer et je ferais mieux de ne plus aborder ce sujet
 
Faut pas le prendre comme ça, ça arrive qu'on comprenne le contraire de ce qu'une personne voulait dire...

Si j'ai précisé "J'ai l'impression que", c'était justement parce que la possibilité que j'interprète mal n'était pas à exclure.
 
Madhuri":34wlt9zh a dit:
Parfois, il suffirait de peu de chose pour qu'un omni devienne végé (plus de disponibilité de produits végé, plus de visibilité des végé, plus d'informations nutritionnelles etc), et dans ces cas-là, c'est justement le fait de vouloir comprendre le "mode de pensée de l'omni, cet être si différent" qui créerait un écart.

Pourtant, il y a bien un changement de mode de pensée entre le fait de manger de la viande, et décider de ne plus en manger par éthique animale. Ca s'étale sur de multiples étapes, et il y en a encore une fois qu'on est devenu végé, et même végane, et même après... mais il y a quand même tout un tas de croyances et modes de pensée modifiés entre le fait de se dire "manger de la viande est normal" et "manger de la viande n'est pas éthique".

Ce qui ne veut pas dire que tous les mangeurs d'animaux ont exactement la même combinaison de croyances (d'adhésion aux sophismes carnistes), puisque certains mangent de la viande "parce que c'est normal", quand d'autres mangent de la viande parce qu'ils ne voient pas comment faire autrement dans la société actuelle, malgré leur envie d'arrêter. C'est d'ailleurs aussi valable pour les végés, qui peuvent l'être pour diverses raisons autres que par éthique animale, mais même qui peuvent aussi relativiser sur l'aspect éthique (son universabilité) alors même qu'ils ont choisi d'arrêter pour épargner les animaux.

Il y a des ponts, des points communs entre les idées, des possibilités d'évolution de ces idées, mais on ne peut pas dire qu'elles sont identiques chez tout le monde, et qu'il n'y a pas un saut à faire dans le point de vue éthique.
 
Oui oui, je ne dis pas le contraire. Ce que je voulais dire, c'est que dans certains cas, il n'y a pas un mode de pensée radicalement différent derrière le fait de manger de la viande, mais juste l'absence de prise de conscience qui empêche d'étendre une pensée à ce domaine. Dans le cas d'une personne antiraciste et antisexiste par exemple, elle a déjà un mode de pensée qui s'oppose aux injustices et aux exploitations, mais encore faut-il qu'elle reconnaisse une exploitation dans le traitement fait aux animaux, et pour cela, qu'elle réfléchisse à la question ou qu'elle découvre un élément qu'elle ignorait et qui lui fera prendre conscience que ça s'applique aussi à eux (si elle a l'image de la ferme bien sympathique et qu'elle découvre la réalité de l'élevage par exemple). Une personne peut d'ailleurs être convaincue que manger de la viande n'est pas éthique et en manger quand même occasionnellement parce qu'elle croit sincèrement qu'il faut en manger pour être en bonne santé. Si elle apprend que c'est faux, elle deviendra végé sans changer son mode de pensée. Enfin ça dépend de ce qu'on appelle "mode de pensée" après. Si ça regroupe toutes les idées et connaissances, alors forcément ça évolue en permanence et deux personnes ne peuvent pas avoir le même. En revanche, si un vegan apprend un jour que telle marque exploite les animaux, il cessera de penser que cette marque est éthique, sans que son mode de pensée n'ait changé. Il l'a juste appliqué à un domaine supplémentaire.
En fait, la notion est tellement complexe que je ne sais pas si on parle de la même chose, si ça se trouve on est d'accord mais on n'exprime pas les choses avec les mêmes mots xD

De toute façon, les cas où il suffit d'une petite étincelle pour faire passer une personne végé ne sont pas une généralité, il y a des gens qui sont effectivement à mille lieues de l'être.
 
Topic très intéressant, car si pour beaucoup, passer de végétarien à végétalien est un cap, pour moi le plus difficile a été de "passer" de végétalienne ouverte (car à force de ne pas faire sa "végéchiante", on finit par s'enfiler pas mal de choses.) à végétarienne stricte. Dernier exemple en date, au bout de deux mois de végétalisme voilà qu'un très bon ami part me chercher des croissants un matin tôt... comment réagir. J'ai mangé un croissant. Puis, je me suis dit que j'aurais mieux fait de bien prévenir de ma démarche au préalable quelles que soient les questions ou les remarques qui en découlent. Car j'en ai tous les jours avec à 80% des trucs du genre "l'homme est omni, il faut manger de tout". Voilà.

Maintenant je fais simple: Je ne mange ni beurre, ni trucs au beurre, ni viande, ni poisson, ni miel (comment ça ni miel?? :D ), ni œufs, ni lait, donc ni fromages... Point barre. Une fois je me suis trouvée avec un couple qui a vraiment voulu me faire plaisir en me présentant un plat végé avec une sauce tomate cuisinée aux légumes mais qui devaient contenir des arômes ou des gélatines pas nettes, là j'ai mangé aussi, car la personne ne savait pas. Tout est une question d'adaptation, et de sentir comment ça se passe à plusieurs. Si par contre je suis en soirée, que les gens me prennent pour une tarée ou une chiante, que le sauciflard et les apéros fromage se baladent partout, ben je m'estime heureuse qu'il y ait des olives :D

Autre truc chez les gens que je ne connais pas, je les invite toujours exclusivement végétalien. Un bon curry de légumes fondus à la crème de coco et ananas, une tarte aux poireaux du jardin végé, un brownie végé, ça bluffe suffisamment et j'adore le moment où ils demandent comment c'est fait :YE:

:cuistot:

Mais c'est compliqué. Je pars dans deux semaines en Bretagne passer trois jours avec mon ex ami qui ne conçoit pas un seul repas végé et ne comprend à 500% pas ma démarche. Pourtant je tiens mille fois à rester droite dans mes pompes et à faire valoir mon droit de manger comme je le souhaite, et vu qu'on a mangé deux ans ensemble comme des tigrous, il va me falloir un certain aplomb pour me positionner bien à l'avance. Donc pas d'obsession surtout, et lui faire découvrir des choses surtout. Pourquoi pas rester désinvolte, légère et balancer à l'arrache "ha non le foie gras non, ça me fait très plaisir mais j'ai prévenu de ma démarche :kiss: " un truc du genre :whistle:

(la Bretagne par contre j'irai y récupérer 2000 algues à faire sécher :p )
 
Retour
Haut