No Steak d'Aymeric Caron

Tu as raison Ardèche !
D'ailleurs, je suis sûre que les animaux aiment bien mourir.
Je le sais, parce que les arguments d'autorité me donnent raison d'une façon tellement nette et confortable que tout ce qui me prouve le contraire est automatiquement rejeté avec dédain. Si je le sais, alors les autres ont tort, c'est comme ça.

On ne m'a pas comme ça, non mais !
 
Concernant le bouquin, je parle de ce que je sais par expérience, c'est tout...
 
Mais oui. Et ton expérience est la seule qui vaille, c'est bien connu !
Au diable les milliers d'expériences, de reportages, d'images, de sons !

Ardèche a vu ! Ardèche a raison !
 
Ardèche, je dois te dire que tu m'impressionnes.

Réussir à te mettre à dos la plus gentille modératrice du forum, c'est vraiment fort. Chapeau.
 
Ardèche":253h0qv3 a dit:
Et toi, comment peux-tu affirmer que les animaux souffrent à l'abattage ?
T'as des prélèvements hormonaux, des analyses, des preuves concrètes ?

J'arrive pas à savoir si tu trolles.

Est ce que tu es en train de dire que quand on plante un couteau dans la gorge d'un animal il ne souffre pas ? (En dehors du fait simple que tuer un individu pour des besoins non vitaux est déjà injuste et inacceptable - souffrance ou non).
Parce que du coup c'est pas cohérent avec ce que tu dis dans ta présentation :
Ardèche":253h0qv3 a dit:
C'est sûr le moment où on les tue (on fait ça le plus rapidement possible, c'est aussi instantané que ça peut l'être) doit pas être agréable.

Sinon si tu es vraiment en train de dire que les animaux ne souffrent pas, genre ils seraient si différents des humains qu'ils ne ressentent pas les mêmes choses... alors là j'ai envie de dire WTF. (et j'ai du mal à croire que tu dises ça vu que tu travailles justement avec eux.)
Tu peux te renseigner sur la déclaration de Cambridge sur la conscience animale si vraiment tu veux l'avis d'éminents scientifiques.
Les études qui montrent aussi que les animaux, notamment les porcs, qui stressent dans leur vie ou avant/pendant l'abatage ont "moins bon goût"... sont parlantes sur un fait : les animaux stressent, souffrent, ressentent ! (vu que tu parlais de prélèvement hormonaux)

Quant au fait de parler du point de vue du citadin, la population française est urbaine à 80%. La population mondiale l'est à 54%, et le sera à 70% en 2050. (Kikoo ça s'appelle l'exode rural !) ça paraît donc plutôt logique.
 
De toute façon on a compris Ardèche : tout ce qui sort de sa petite vie, c'est de la merde.

Je te trouve gonflé de venir sur ce forum, qui est à l'inverse de ce que tu prônes et de faire ton petit prosélytisme en douceur. J'ai été sympa sur ta fiche de présentation mais je constate qu'en fait, tu es juste malhonnête.
 
C'est ça le paradoxe: passer pour des extrémistes face à des gens qui tuent des être vivants. C'est quand même magnifique.
 
C'est beau quand même la complexité de l'humain. J'en pisserai de rire si cela n'occasionnait pas autant de morts...
 
Ardèche":3ipkzqr5 a dit:
Et toi, comment peux-tu affirmer que les animaux souffrent à l'abattage ?
T'as des prélèvements hormonaux, des analyses, des preuves concrètes ?

Quant aux clichés faux en totalité ou en partie, pas la peine de les dire, suffit de lire le livre... :rolleyes:

Ne recommence pas ça, Ardeche. Il y a des preuves suffisantes. Si on a besoin d'en citer, essaies le livre "Bidoche" par Fabrice Nicolini, qui documente la vie des pauvres gens (animaux et humains) à l'intérieur des abattoirs. Tu ne peux pas nous contraindre à accepter ton pdv simplement parce que tu le declare de façon régulière...basta cosi!

D'ailleurs, j'ai trouvé le livre de Caron bien fait, mais c'est moins convaincant que Nicolini..
 
J'ai travaillé dans un abbatoir une fois. J'étais à coté de ceux qui rasaient les têtes de veaux. J'étais dans un coin relativement "propre" au conditionement mais il faut se rendre compte de l'ambiance qui y régne.

Ca reste un lieu de mort soutenu par des cadences horribles, un lieu de froid aussi bien dans les relations humaines que dans ce qu'on y fait. J'ai tenu 15 jours (soit à peu prés 15 de plus que la plupart des intérimaires qui occupaient le même poste que moi). J'avais des larmes aux yeux chaque fois que l'odeur me montait à la gorge tellement ce travail m'était pénible (et des boulots chiant j'en ai fait croyez moi). Et je vous parle d'une époque où je ne remettais absolument pas en question mon régime alimentaire...
 
Ça faisait déjà 1 an que j'étais végé quand j'ai lu ce livre... Et je dois dire que même si je me doutais un peu que c'était pas la joie dans les abattoirs, je ne m'attendais pas à ça... Franchement, je me suis pris une de ces claques ! C'est depuis cette lecture que j'ai décidé d'entamer ma transition vers le végétalisme. Je n'y suis pas encore entièrement arrivée, mais je suis en bonne voie je pense.

Bref, ce livre m'a marquée (voir choquée) et je suis ravie de l'avoir lu, c'est une claque dont j'avais besoin pour passer à l'étape suivante de ma remise en question.
Ce qui m'ennuie avec ce genre de lecture, c'est que ça me révolte au plus haut point. Du coup, je me dis que ce que je fais n'est pas assez et j'ai presque envie d'entrer en guerre contre les viandards, de leur faire ouvrir les yeux !

Persuadée qu'une bonne partie de la population se met la tête dans le sable par confort, parce qu'ils tiennent à manger leur steaks, je pense que si ce livre tombait dans plus de mains, il convertirait pas mal de monde au végétarisme. Au moins les plus sensibles.

Malheureusement, difficile d'obliger les gens à le lire... Rien que dans ma famille, je sais que personne ne le lira... ils préfèrent ne pas savoir, c'est plus confortable.
 
C'est pour ça qu'il y a des associations. Tu peux toujours te rapprocher de l'une d'elles et donner quelques heures de ton temps. Même si ça n'a objectivement qu'un impact limité, ça permet de se sentir utile et pas impuissante face à toutes ces choses qui nous révoltent. Il y a aussi des événements ponctuels et des actions auxquelles tu peux participer comme le "Cube of Truth" d'Anonymous for the Voiceless. Avec d'autres personnes tu peux également organiser des débats, des discussions dans l'espace public, des cafés, ou à l'occasion d'événements liés aux animaux.
 
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