Perdre un pote parce qu'il est devenu végé et pas vous...des avis ?

  • Auteur de la discussion Anonymous
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Veganpower":1b1wic7u a dit:
Et que pensez-vous des gens qui ont arrêtés de manger des animaux par éthique et par goût, les deux en même temps et pas l'un plus que l'autre, non non les deux raisons au même stade ! ?????? (désolé si j'insiste ;))

Car moi le cadavre c'est depuis petite que je déteste ça, pour les animaux et par goût aussi, car j'ai toujours trouvé ça infecte ! Certainement car mon cerveau faisait le rapprochement avec les animaux, je ne sais pas... :><:
c'est ce que je voulais dire quand je disais qu'on ne pouvait pas être vraiment vg uniquement par goût, dans quelle mesure cette aversion n'est-elle pas psychologique vu que les goût sont si différents (d'ailleurs pourquoi aimer les "knackis" au seitan si on aimait pas celles au porc, pour en avoir goûter et fait goûter à des omnis je peux dire que le goût est le même).

Je suis 100% d'accord avec toi que ce qui compte au final c'est le végétarisme, j'avais entamé le débat en essayant de venir au secours de cracotte qui avait maladroitement employé le terme de "valable" pour parler des raisons éthiques du végétarisme. Il n'y a pas de raison plus valable qu'une autre dans l'absolu et le plus important c'est le résultat.
 
petitepaquerette":2rztk9vp a dit:
Rassures-toi, ton ami n'est pas un extrémiste. Etre végétarien et en même temps respecter les choix des autres c'est un peu souffrir en silence. Moi aussi j'ai eu mal quand j'ai vu que mon entourage acceptait mon choix, comprennait même mes arguments mais décidait malgré tout cela de ne pas changer. D'ailleurs, je ne comprends toujours pas et n'y voit AUCUNE raison. Le respect que l'on a pour l'autre en prends un coup quand le seul argument donné est son propre petit plaisir personnel ou pire, quand il n'y a pas d'argument (omnivore qui ne se pose pas de questions). Une fois que le voile s'est levé de devant nos yeux, et que le monde s'est révélé tel qu'il est, il est impossible faire marche arrière (on ne passe pas de la conscience à l'inconscience).
...
Je n'aurais pas dit mieux
C'est con mais j'ai envie de te remercier pour avoir écrit cela, parce que c'est exactement ce que je ressens par rapport à mon entourage, et ce n'est pas facile à vivre. Devenir VG m'a apporté beaucoup de bonheur, mais aussi un peu de peine: une certaine distance s'est installée par rapport à mes amis, pas dans la vie réelle parce que j'essaie de rester diplomate et mesurée pour ne pas m'aliéner tout le monde, mais dans mon esprit, dans mon coeur quelque chose a changé qui m'éloigne un peu de ces personnes. Je ne le reconnais qu'à contrecoeur, car cela m'attriste et fait naître en moi un sentiment de solitude. Je tiens toujours à mes amis, seulement cette incompréhension mutuelle est difficile à supporter. Je déteste cette impression qu'ils me prennent pour une illuminée qui les embête avec son éthique pour les animaux (cause débile, pensent-ils sûrement, puisque s'ils peuvent entendre mes arguments, ils n'envisagent pas pour autant de se remettre en question - mais j'ai envie de croire que peut-être un jour cela changera). Il va juste falloir que j'apprenne à tolérer ce "décalage", dans la mesure où de mon côté un retour en arrière est purement inconcevable. Car comme tu l'as dit, une fois que le voile s'est levé...
Désolée pour ce post inutile, j'avais juste besoin d'écrire ce que j'ai encore du mal à accepter.

Mais pour en revenir au sujet de départ, je comprends tout à fait la réaction de l'ami de Crakott Salé, même si personnellement je n'agirais pas de la sorte avec mes propres amis.
 
Oh comme je te comprends Kro. Perso c'est ce que je trouve le plus difficile (tolérer le décalage), je veux dire, ce qui me blesse le plus. Parfois j'ai l'impression que tout le monde s'en fout, heureusement qu'il y a des endroits comme ce forum pour voir que l'on n'est pas tout seul. Trouver des aliments 100% diary free c'est de la gnognotte à coté mdrrr :)
 
Je crois que c'est normal quand on devient VG de s'éloigner de plus en plus des gens qui ne le sont pas, surtout de ceux à qui on a tout expliqué le pourquoi de la chose et qui le comprenne et qui continuent à contribuer au massacre et à la destruction de la planète. Je respecte plus la personne qui mange de la viande mais qui ne sais pas tout ce que sa provoque comme conséquence, que la personne qui le sais et qui continue malgré tout, elle , elle ne peut pas dire je ne savais pas. "Père pardonne leurs car ils ne savent ce qu'ils font" Eux ils savent.

C'est certain que quand ont devient VG , souvent c'est aussi que l'on est en croissance spirituelle, on s'éloigne de plus en plus des gens qui ne nous suivent pas , qui n'ont pas les mêmes valeurs, et on est de plus en plus solitaire, avec de moins en moins d'ami(e)s.

La croissance spirituelle est difficile , il est plus facile à un chameau de passer dans le chas d'une aiguille..........
 
Hello,
Je conçois bien que l'on puisse être déçu par des amis qui n'adoptent pas personnellement nos valeurs, notre mode de vie... Mais il faut bien retourner le problème, eux peuvent être également déçus de voir que l'on s'éloigne d'eux. En fait, je crois que c'est plus un problème de définition de l'amitié qu'un problème affectif réel.
Souvent, j'entends les gens, qu'ils soient mes amis ou pas, dire qu'un ami est proche, qu'on peut compter sur lui en cas de coup dur, qu'il nous comprend tout le temps... En clair, j'ai l'impression qu'ils recherchent un alter ego, une relation plus ou moins fusionnelle.
Ce n'est pas ce que je recherche chez mes amis. Je recherche avant tout de bons moments mais la définition de ces bons moments varie dans le temps. Un coup, ce sera une fête, un autre ce sera une bonne discussion sur un sujet précis, la fois d'après, ce sera de refaire le monde ou d'aider un ami dans une période délicate, de me faire aider... De ce fait, mes amis sont des personnes que je n'idéalise pas. Je me sens attirée par eux pour certaines raisons qui varient en fonction de ce que je ressens à l'instant présent et/ou de ce qu'ils ressentent. Ceci me permet d'apprécier ce que je considère comme des qualités chez eux et de ne pas (trop) me préoccuper de leurs défauts réels ou supposés. En outre, ainsi, je ne les vois que dans le cadre d'un moment "fusionnel" puisque nous serons sur la même longueur d'onde.
Un autre point à souligner, je ne cherche pas à convaincre autrui au point qu'il change. Si j'apprécie une personne, elle n'a pas à modifier sa vie selon moi. Elle ne doit le faire que si elle en ressent le besoin. De ce fait, je peux continuer à évoluer spirituellement, moralement... sans avoir à me préoccuper de ce que mes amis vont penser ou faire. Je crois qu'il en est de même pour le végétarisme. Nos amis doivent évoluer selon eux. On peut débattre mais il faut respecter la vie et la voie de chacun. On n'est pas des gourous.
Concernant l'égoïsme supposé des gens qui savent mais ne changent pas, il ne faut pas oublier qu'il y a un monde entre ce que les gens affirment et ce qu'ils ressentent. Combien de femmes et d'hommes savent que pour mincir et être en forme, il faut manger équilibré? Alors pourquoi y-t-il autant de gens dodus? qui compensent leur excès par des régimes stricts, miracles... Par peur de souffrir, par peur de voir leur qualité de vie, leurs choix de vie remis en cause et finalement, ils ont peur que d'autres et eux-mêmes se remettent en cause. Ils ont peur de perdre toute valeur. Alors, ils mentent à eux-mêmes et aux autres. C'est cela leur erreur. Faut-il les condamner pour ça? Je ne crois pas. On ne peut guère condamner une personne qui se trompe. Et n'oublions pas que la société actuelle nous martelle à tout bout de champ que nous devons être forts, parfaits... le niveau demandé est extrême. En revanche, on peut compatir à ces gens qui se font du mal et font du mal à autrui (animaux et humains). On peut leur montrer qu'on n'ôte rien à sa qualité de vie et à sa valeur personnelle en aimant la vie, sa vie et celle des autres. Evidemment, je ne pense pas là à des personnes atteintes de troubles graves de la personnalité (psychopathes, paranoïaques sévères...) qui ne sont plus accessibles à ce type de message.
Bises
 
il est difficile d'être clairvoyant dans un royaume d'aveugles. se rendre compte que les personnes qu'on aimait ou qui nous étaient proches sont si insensibles et/ou incohérentes (donc, au final, peu convaincues) est douloureux et difficile à accepter. ce n'est pas être extrêmiste mais c'est chercher un comportement moral (contrairement aux autres). sur ce point fondamental les relations peuvent subir des coups dûrs. de temps en temps je me demande aussi s'il ne faudrait pas arrêter de fréquenter ce genre de personnes (ou du moins ne plus manger avec). mais pour l'instant je me dis que ça ne changerait strictement rien pour eux, pire, ça le conforterait dans ce qu'ils pensent (que je suis extrêmiste, que le veganisme et la vie sociale sont incompatibles, etc) et ne les pousserait surtout pas à changer de regard et de vie. alors que si je suis là, même à table, ma présence seule (sans un seul mot) les culpabilise ou leur rappelle qu'une autre vie est possible et qu'ils agissent injustement...certes ça peut déteriorer des relations, mais au final, perd-on beaucoup à s'éloigner des gens qui sont difficilement capable de voir l'intérêt des autres êtres?
la vraie question est, je crois, si ces personnes sont viables alors qu'elles n'hésitent pas à privilégier leur goût aux droits fondamentaux de milliards d'innocents...feraient-elle de même avec nous si le besoin ou l'envie les poussaient?
 
Je ne pense pas non plus qu'il s'agisse d'extrémisme et personne n'a dit qu'il ou elle tentait de modifier le comportement de leur entourage. Juste qu'il souffre de ne voir aucun changement significatif alors même que cet entourage semble admettre les raisons éthiques du végéta*isme.
Personnellement, je suis vegan et je ressens ça aussi avec les végétariens qui contribuent à la souffrance, à l'exploitation et à la mort d'animaux en mangeant des produits laitiers.... Et comme je l'ai lu plus haut, je comprends plus un omnivore qui assume sa façon de mange et de vivre en disant qu'il s'en fout qu'un végétarien qui dit qu'il ne veut pas faire souffrir un animal mais qui mange du fromage... fait avec un morceau de cadavre (la caillette) et des grossesses forcées de milliers de vaches avec séparation du veau à la naissance et mort du veau et de la vache quand elle a 5 ans et ne peut plus donner assez de lait....

alors oui on ressent un énorme décalage mais ça ne veut pas dire qu'on impose ses choix!!
et comme je l'ai lu aussi :eek:n ne peut pas aller de la conscience à l'inconscience. quand tu passes un cap dans la conscience, il est impossible de faire marche arrière.
pour celui ou celle qui avance il est impossible de reculer, mais pour les autres, il est possible d'avancer...
 
ça n'a à voir avec cette discussion qu' indirectement, mais je tenais à exprimer quelque part ma joie, car un de mes amis a décidé il y a quelques mois de devenir vg; et ceci sans que je lui prenne la tête ou quoi que ce soit; juste des réponses à ses questions (rares au début, et même parfois stupides, du genre "mais tu manges pas de poulet? pourtant tu as le droit d'en manger, mes parents qui étaient vg en mangaient..."), et des bons plats que ma chérie et moi lui faisions à l'occasion.
à notre contact, il a commencé par ne plus acheter de viande, et d'en manger seulement à l'extérieur; et depuis quelques mois, c'est un vrai vgl, il a fait son coming-out et tout son entourage l'a apparement bien accepté, même si bien surpris...
je suis bien content et je songeais à le remercier, mais c'est lui qui me remercie de lui avoir ouvert les yeux.
j'en suis donc à 3 bébés vg (ma chérie, ma daronne et lui) :).
 
Je trouve ça abusé, on n'est pas tous obligés d'être végés, faire des efforts c'est déjà bien, encore s'il disait que ton végétarisme était un caprice ou qu'il refusait de manger végé avec toi style te faire de la viande je veux bien ou pour une dispute pour autre chose.
Moi qui suis pro végé je ne renie pas les omnis qui font des efforts et qui ne sont pas antivégés. Mes raisons sont plutôt car eux ont grandi mais pas moi ou pour des opinions politiques qui tournent mal par exemple.
 
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