Philosophie : Animal, sur Arte

jess

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Ganges / Montpellier
Je suis tombée là-dessus par hasard cet après-midi, je ne sais pas ce que ça vaut car je n'ai vu que les 5 dernières minutes, mais je partage quand même, et je regarderai quand je pourrai.

Voici le lien : http://www.arte.tv/fr/3839930.html


Résumé :
Raphaël Enthoven reçoit Élisabeth de Fontenay autour d'une réflexion sur "l'animal".

"Tout ce qui souffre est humain", disait Romain Gary. Dès lors, peut-on considérer les abattoirs comme des camps d'extermination ? Rencontre avec la meilleure philosophe de l'animalité, Élisabeth de Fontenay, pour qui la protection des animaux est une forme d'humanisme.

Invitée

Élisabeth de Fontenay est maître de conférence émérite de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle s'interroge sur les rapports entre les hommes et les animaux dans l'histoire. Cette réflexion culmine avec la parution de son livre "Le Silence des bêtes" paru chez Fayard en 1998.
 
Le connecteur "dès lors" apposé au commencement de la deuxième phrase suggère que la première phrase conditionne la seconde, c'est à dire qu'il faudrait que "ce qui souffre" soit "humain" pour parler "d'extermination." Voilà qui est facheux. :confus:

Sinon, il est étrange de lire cette assertion catégorique qui présente Fontenay comme "la meilleure philosophe" de l'univers...

Je ne visionnerai l'émission que si certains d'entre-vous m'assurent que ça en vaut la peine... ;)
 
Euh... on comprend clairement pas la première phrase de la même façon...
Pour moi "tout ce qui souffre est humain" veut dire que tout être qui souffre acquiert, par cette souffrance, un statut aussi important que celui d'un être humain, a souffrance étant une sorte de "droit à l'humanité".

Quant à Mme de Fontenay, je ne la connais pas, je dois avouer que je ne m'intéresse que peu à ce genre d'essais philosophiques... Mais bon, l'occasion a fait que...
 
Flavien":jo9pkvx1 a dit:
Le connecteur "dès lors" apposé au commencement de la deuxième phrase suggère que la première phrase conditionne la seconde, c'est à dire qu'il faudrait que "ce qui souffre" soit "humain" pour parler "d'extermination." Voilà qui est facheux. :confus:
Il est suggéré que si ce qui souffre est humain alors on peut parler d'extermination, mais pas que c'est la seule raison qui nous autorise à en parler.

Flavien":jo9pkvx1 a dit:
Je ne visionnerai l'émission que si certains d'entre-vous m'assurent que ça en vaut la peine... ;)
T'embêtes pas, ça n'en vaut pas la peine......
 
Emission consternante. Singer est balayé de la main ("les folies de Singer") sans qu'on se confronte jamais à sa pensée, ses positions sont caricaturées. On répète à l'envi que les amis des animaux haïssent les hommes (alors même qu'il ne s'agit pas d'aimer les bêtes) (Ferry est passé par là).

De toute façon, l'attitude de Fontenay est trouble. Cf une interview qu'elle avait donné :
Le Figaro

Sommes-nous condamnés à être végétariens ?
Élisabeth de Fontenay

Je ne le suis pas, par paresse et par crainte de la désocialisation qu'implique le fait d ne pas se nourrir comme les autres. J'essaie donc de partir d'un consensus selon lequel il est plutôt bon pour les hommes de manger un peu de viande. Mais il faut reconnaître que l'état des choses actuel donnerait raison à ceux qui voudraient qu'on s'abstienne de tuer pour manger puisqu'on en est venu à tuer pour ne pas manger. Toutes ces vies animales interrompues en pure perte montrent en tout cas que notre culture de technicisation du vivant est fondamentalement nihiliste. Nous empestons la mort. C'est seulement en changeant complètement les modes d'élevage qu'on aboutira à un abattage moins inhumain.
 
Fichtre, si c'est ça la « meilleure philosophe de l'animalité », on est pas rendu. La citation donnée par vgbrux fait peur.
 
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