Je me présente moi c'est Fabi, maman de deux grands enfants, j'habite près d'Orléans.
Et si je me suis inscrite sur ce forum c'est parce que je suis ovo-végétarienne et que je me sens souvent esseulée dans le monde qui m'entoure. Si j'évoque les questions d'environnement et de santé pour expliquer pourquoi j'ai végétalisé mon alimentation cà passe tout juste, en revanche dès que j'évoque la cause principale, ma compassion et mon empathie pour les animaux je passe pour une femme trop sensible voire une illuminée !
Mon parcours est banal, j'ai toujours aimé les animaux, depuis l'enfance j'ai été entourée par eux, j'ai une vraie passion pour les chiens. J'ai toujours préféré l'adoption en refuge plutôt que l'achat concernant les chiens et les chats.
J'ai toujours boycotté les cirques qui utilisent des animaux sauvages, et autres delphinariums, je suis scandalisée qu'on puisse aimer ( et autoriser ) la corrida que je trouve abjecte et pourtant j'ai mangé de la viande pendant très longtemps.
Ce qui peut paraître paradoxal vous l'admettrez ! pourquoi ? par plaisir, par habitude, par tradition, une mère cordon bleu qui nous concoctait des repas de famille dignes des grands chefs où la viande occupait la place centrale ! l
Et pourtant parfois je culpabilisais, je me disais que je n'étais pas cohérente......en même temps quand j'y réfléchis les végétariens/vegan sont majoritairement des ex-omnivores et parfois le chemin peut être long....et la pression familiale, sociale tellement forte.....
Les animaux de ferme dits de rente je les ai toujours quelque peu fréquentés, enfin de loin, originaire de la Nièvre et mon mari de l'Allier, on a toujours vu des vaches et des moutons au pré, une image bucolique, assez idéalisée qui hélas je me rends compte est assez loin des réalités.
Quant aux abattoirs et la façon dont on tuait les animaux, je ne me suis jamais posée vraiment de questions, je l'avoue, comment imaginer un tel endroit en même temps ? j'avais entendu parler de l'étourdissement, et bêtement je pensais qu'on endormait les animaux avant de les tuer, un peu comme l'anesthésie d'un chien avant une opération, j'imaginais une mort douce. Comme beaucoup de gens je disais " je suis pour qu'on tue les animaux, il faut bien qu'on mange, mais dans le respect et la dignité "....
Le temps passant, je me suis rendue compte que la viande m'attirait de moins en moins ( ma culpabilité grandissait, l'âge aidant , mon subconscient me disait que j'étais dans le déni) et j'ai sensiblement baissé ma consommation d'aliments carnés me nourrissant de plus en plus de végétaux.
Et puis un jour en surfant sur le net, j'entends parler de l'association, L214, une vidéo circule où elle dénonce les pratiques des abattoirs français.
Et je décide de regarder, et là le choc, c'est comme l'effet d'une bombe, un séisme, un raz de marée, je découvre l'horreur absolue.....et je pleure, je pleure...je m'entends demander pardon aux animaux de ce qu'on leur fait subir, pardon à ceux que j'ai mangé, j'ai honte d'être humaine, quand je vois ces bourreaux , çà peut paraître un peu fort, excessif de tels propos mais c'est mon ressenti.....le choc des images, les cris des animaux.....du coup plus possible de faire marche arrière......je suis passée de l'autre côté......je regarde toutes les vidéos, je vais d'horreur en horreur mais je regarde quand même... je veux savoir, je dois savoir, je fais un parallèle avec les camps nazis...... çà me glace.....
Je n'ai pas dormi pendant 5 nuits, la journée j'étais dans un état second, difficile de me concentrer dans mon travail....j'ai les cris des cochons dans mes oreilles, j'ai le regard de l'un d'eux qui me hante, ses yeux bordés de cils clairs.....mon dieu, pauvre bête....pauvres bêtes.....
Cà était radical pour moi , une prise de conscience du jour au lendemain, d'ailleurs jamais, jamais je n'ai remangé de viande depuis, je suis devenue végétarienne du jour au lendemain....lubie passagère ont du penser certains....
Mon entourage a pensé au début que je craquerai mais non, pire la viande, la charcuterie ( je n'ai jamais trop aimé le poisson) non seulement ne m'ont jamais manqué mais maintenant je dirais que çà m'écoeure, limite çà me donnerait la nausée, je vois dans l'assiette un animal qui a eu une vie misérable, je sais le calvaire qu'il a vécu, une vie de martyr, une vie plus qu'écourtée, pour finir dans cet endroit infâme que sont les abattoirs. Comment aurais-je envie alors de le manger ?
Comment pourrais-je cautionner çà maintenant que je sais ?
J'ai ensuite supprimé les produits laitiers car j'ai découvert que la filière laitière était aussi synonyme de souffrance et de mort prématurée.....
Quant aux oeufs (durs) dont je n'arrive pas, je l'avoue à me passer, je les achète dans une ferme où l'aviculteur s'est engagé à ne pas envoyer ses poules qui ne pondent plus à l'abattoir.
Je ne peux donc pas me prétendre vegan même si mon mode de vie, de consommation s'en rapproche mais je ne suis pas parfaite.
Voilà pour ma petite présentation un peu longue, désolée. Sinon que dire sur moi ? je suis juriste, j'adore le sport, le yoga, la lecture, la musique et plein d'autres choses encore.
Et si je me suis inscrite sur ce forum c'est parce que je suis ovo-végétarienne et que je me sens souvent esseulée dans le monde qui m'entoure. Si j'évoque les questions d'environnement et de santé pour expliquer pourquoi j'ai végétalisé mon alimentation cà passe tout juste, en revanche dès que j'évoque la cause principale, ma compassion et mon empathie pour les animaux je passe pour une femme trop sensible voire une illuminée !
Mon parcours est banal, j'ai toujours aimé les animaux, depuis l'enfance j'ai été entourée par eux, j'ai une vraie passion pour les chiens. J'ai toujours préféré l'adoption en refuge plutôt que l'achat concernant les chiens et les chats.
J'ai toujours boycotté les cirques qui utilisent des animaux sauvages, et autres delphinariums, je suis scandalisée qu'on puisse aimer ( et autoriser ) la corrida que je trouve abjecte et pourtant j'ai mangé de la viande pendant très longtemps.
Ce qui peut paraître paradoxal vous l'admettrez ! pourquoi ? par plaisir, par habitude, par tradition, une mère cordon bleu qui nous concoctait des repas de famille dignes des grands chefs où la viande occupait la place centrale ! l
Et pourtant parfois je culpabilisais, je me disais que je n'étais pas cohérente......en même temps quand j'y réfléchis les végétariens/vegan sont majoritairement des ex-omnivores et parfois le chemin peut être long....et la pression familiale, sociale tellement forte.....
Les animaux de ferme dits de rente je les ai toujours quelque peu fréquentés, enfin de loin, originaire de la Nièvre et mon mari de l'Allier, on a toujours vu des vaches et des moutons au pré, une image bucolique, assez idéalisée qui hélas je me rends compte est assez loin des réalités.
Quant aux abattoirs et la façon dont on tuait les animaux, je ne me suis jamais posée vraiment de questions, je l'avoue, comment imaginer un tel endroit en même temps ? j'avais entendu parler de l'étourdissement, et bêtement je pensais qu'on endormait les animaux avant de les tuer, un peu comme l'anesthésie d'un chien avant une opération, j'imaginais une mort douce. Comme beaucoup de gens je disais " je suis pour qu'on tue les animaux, il faut bien qu'on mange, mais dans le respect et la dignité "....
Le temps passant, je me suis rendue compte que la viande m'attirait de moins en moins ( ma culpabilité grandissait, l'âge aidant , mon subconscient me disait que j'étais dans le déni) et j'ai sensiblement baissé ma consommation d'aliments carnés me nourrissant de plus en plus de végétaux.
Et puis un jour en surfant sur le net, j'entends parler de l'association, L214, une vidéo circule où elle dénonce les pratiques des abattoirs français.
Et je décide de regarder, et là le choc, c'est comme l'effet d'une bombe, un séisme, un raz de marée, je découvre l'horreur absolue.....et je pleure, je pleure...je m'entends demander pardon aux animaux de ce qu'on leur fait subir, pardon à ceux que j'ai mangé, j'ai honte d'être humaine, quand je vois ces bourreaux , çà peut paraître un peu fort, excessif de tels propos mais c'est mon ressenti.....le choc des images, les cris des animaux.....du coup plus possible de faire marche arrière......je suis passée de l'autre côté......je regarde toutes les vidéos, je vais d'horreur en horreur mais je regarde quand même... je veux savoir, je dois savoir, je fais un parallèle avec les camps nazis...... çà me glace.....
Je n'ai pas dormi pendant 5 nuits, la journée j'étais dans un état second, difficile de me concentrer dans mon travail....j'ai les cris des cochons dans mes oreilles, j'ai le regard de l'un d'eux qui me hante, ses yeux bordés de cils clairs.....mon dieu, pauvre bête....pauvres bêtes.....
Cà était radical pour moi , une prise de conscience du jour au lendemain, d'ailleurs jamais, jamais je n'ai remangé de viande depuis, je suis devenue végétarienne du jour au lendemain....lubie passagère ont du penser certains....
Mon entourage a pensé au début que je craquerai mais non, pire la viande, la charcuterie ( je n'ai jamais trop aimé le poisson) non seulement ne m'ont jamais manqué mais maintenant je dirais que çà m'écoeure, limite çà me donnerait la nausée, je vois dans l'assiette un animal qui a eu une vie misérable, je sais le calvaire qu'il a vécu, une vie de martyr, une vie plus qu'écourtée, pour finir dans cet endroit infâme que sont les abattoirs. Comment aurais-je envie alors de le manger ?
Comment pourrais-je cautionner çà maintenant que je sais ?
J'ai ensuite supprimé les produits laitiers car j'ai découvert que la filière laitière était aussi synonyme de souffrance et de mort prématurée.....
Quant aux oeufs (durs) dont je n'arrive pas, je l'avoue à me passer, je les achète dans une ferme où l'aviculteur s'est engagé à ne pas envoyer ses poules qui ne pondent plus à l'abattoir.
Je ne peux donc pas me prétendre vegan même si mon mode de vie, de consommation s'en rapproche mais je ne suis pas parfaite.
Voilà pour ma petite présentation un peu longue, désolée. Sinon que dire sur moi ? je suis juriste, j'adore le sport, le yoga, la lecture, la musique et plein d'autres choses encore.
