Ca doit être la 20ème fois de la semaine que j'assiste à un débat qui me renforce dans la conviction que : "Bon sang, on s'en contrefout de qui est végane et qui ne l'est pas, quel est le pourcentage de véganisme de chacun, qui a le droit à l'étiquette ou pas, qui est raccord ou pas avec la police de la pensée végane... Ce qu'on veut, c'est l'abolition de la viande/de l'exploitation animale. C'est un projet de société, une demande politique concrète. Le boycott des produits de l'exploitation animale, ça n'est qu'un outil militant parmi d'autres, utile pour affaiblir financièrement l'industrie de l'exploitation animale, mais un outil qui a ses limites -impossible de boycotter à 100% et impossible de convaincre 100% de la population de boycotter-, le boycott ultime n'est pas l'objectif. Ca n'est vraiment vraiment vraiment pas intéressant des scruter les actions ni même les idées des individus un par un. Ni même de chercher à donner une définition ou une non-définiton au véganisme. Ni de perdre du temps à se chercher des excuses. On s'en fout, en fait. Ca tourne en rond à l'infini, c'est toujours autant d'énergie dépensée pour rien... On se recentre sur le sujet, l'abolition, merci."
(J'ai découvert l'existence de ceci, hier.
http://www.amazon.com/Veganissimo-Compr ... 1615190686 Je trouve terrifiant que quelqu'un ait pu imaginer qu'écrire un tel bouquin pouvait aider à se diriger vers l'abolition de l'exploitation animale. Du moins, ça peut contenir des infos utiles sur l'industrie de l'exploitation animale pour agir, mais pas pour y poser le filtre "être le végane ultime"...)
(Et j'ai écrit ça -enfin, c'est légèrement reformulé par l'auteur du blog, qui n'est pas moi- il y a quelques mois :
https://medium.com/@Animaliste/perdre-d ... .l3qco0575 )