Quand on sape nos espérances...

Sophie72

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Je souhaite aborder les petites réflexions des non-végé qui sapent nos espérances. Celles du genre: "Mais de toute manière, les gens continuerons toujours à manger de la viande, alors tu fais ça pour rien! " ou encore: "Ce n'est pas une minorité de végétariens qui fera diminuer le nombre d'animaux d'élevage". On me fait aussi le coup pour mes gestes visant à diminuer mes déchets mais j'ai plus le sentiment que pour l'écologie le nombre de personnes effectuant des gestes individuel est encourageant et de ce fait les réflexions décourageantes ont sur moi moins d'impact.
Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?
 
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Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?

Alors moi c'est simple je n'ai pas vraiment d'espoir que les choses changent, j'ai souvent l'impression que notre cause est perdue d'avance. Voilá voilá ,je ne pense pas que ça réponde beaucoup á ta question x')
Mais bon, ne pas participer á ce que je souhaiterais voir aboli me semble être le strict minimum de cohérence donc bon c'est le moins que je puisse faire, donc ça a quand même du sens pour moi.
 
Je me dis que le changement ne viendra pas forcément que des végétariens/véganes strictes mais aussi de tous les gens qui réduisent de plus en plus leur consommation de viande, ce qui devraient rendre plus facile de trouver des alternatives végéta*iennes et donc plus facile pour les gens de réduire encore. Moins les produits d'origine animale feront partie du quotidien et de l'histoire des gens, avec tout ce que ça peut représenter d'affectif, plus ils seront réceptifs à la cause animale.
 
Pour moi c'est comme une relation pédagogique : tu enseignes en cours, tu files des informations, engages des processus d'apprentissage, mais souvent une leçon n'est réellement assimilée que des mois voire des années plus tard. Je pense qu'on a tous eu des moments où au détour d'une journée, pour une raison X ou Y, on se rappelle que notre prof avait précisément expliqué cela en cours un jour et on se dit "ah c'est ça qu'il voulait dire". Bien sûr il y a aussi des notions qu'on assimile rapidement, mais pour d'autres il y aura un effet de décalage. C'est souvent aussi le cas pour tout changement qu'on veut insuffler. Tu plantes ta graine, t'arroses, et tu gardes espoir que ça pousse aux premiers rayons du soleil ^^ Clairement ça marche, la société a changé très rapidement ces 6-7 dernières années vis-à-vis des animaux (je crains que cela ne reste pas assez rapide, mais n'empêche les choses changent).
 
Sophie dit :"Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?"

Perso, je m'inscris dans un tout. Il faut voir cela sur le long terme ==> plusieurs générations, une lutte qui continuera très probablement après ma mort ou la votre. Chaque petite contribution/grain de sable est bon à prendre. Jusqu'au jour où il y aura un basculement => d'une minorité on passera à une majorité.
 
Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?

Comme dit précédemment, je pense que le changement ne se fait pas du jour au lendemain, la viande est tellement ancrée dans nos cultures qu'on ne peut pas s'attendre à ce que tout le monde arrête tout de suite.

Personnellement, je suis bien dans mon végétalisme et je ne pourrais pas revenir en arrière, quoi qu'on me dise. Je pense qu'il faudrait que je sois mourante et qu'on me dise que seule la viande pourra me sauver pour que je puisse en remanger, et encore, j'aurais beaucoup de mal.

Le sens que je donne à mon végétalisme, c'est qu'au moins, moi, je ne participe pas à ce carnage de masse. Je reste donc droite dans mes bottes par rapport à ça. Et après, je suis aussi toujours ravie et fière de voir dans mon entourage, des gens qui commencent ne serait-ce qu'à diminuer leur consommation de viande. De plus en plus de collègues et amis me demandent des recettes quand je leur fait tester ce que je mange. Et ça, c'est déjà une petite graine de plantée et ça fait du bien au moral :YE:
 
Je me dis que le changement ne viendra pas forcément que des végétariens/véganes strictes mais aussi de tous les gens qui réduisent de plus en plus leur consommation de viande, ce qui devraient rendre plus facile de trouver des alternatives végéta*iennes et donc plus facile pour les gens de réduire encore. Moins les produits d'origine animale feront partie du quotidien et de l'histoire des gens, avec tout ce que ça peut représenter d'affectif, plus ils seront réceptifs à la cause animale.
Effectivement et je le dis assez souvent que le nombre de flexitariens peut changer la donne, enfin, je l'espère!
Pour moi c'est comme une relation pédagogique : tu enseignes en cours, tu files des informations, engages des processus d'apprentissage, mais souvent une leçon n'est réellement assimilée que des mois voire des années plus tard. Je pense qu'on a tous eu des moments où au détour d'une journée, pour une raison X ou Y, on se rappelle que notre prof avait précisément expliqué cela en cours un jour et on se dit "ah c'est ça qu'il voulait dire". Bien sûr il y a aussi des notions qu'on assimile rapidement, mais pour d'autres il y aura un effet de décalage. C'est souvent aussi le cas pour tout changement qu'on veut insuffler. Tu plantes ta graine, t'arroses, et tu gardes espoir que ça pousse aux premiers rayons du soleil ^^ Clairement ça marche, la société a changé très rapidement ces 6-7 dernières années vis-à-vis des animaux (je crains que cela ne reste pas assez rapide, mais n'empêche les choses changent).
Oui c'est une vision des choses qui me va. Et c'est vrai que ces dernières années, je constate une considération des animaux plus marquée. Beaucoup plus de gens sont choqués des maltraitances et de plus en plus de personnes ont du mal (à juste titre) à voir encore des différences entre un chien et un cochon ou un chat et un mouton. Et ça c'est en fait un signe d'espoir! :giggle:

James64 et Nono11, vous êtes sans doute un peu des sages! ;)

Le sens que je donne à mon végétalisme, c'est qu'au moins, moi, je ne participe pas à ce carnage de masse. Je reste donc droite dans mes bottes par rapport à ça. Et après, je suis aussi toujours ravie et fière de voir dans mon entourage, des gens qui commencent ne serait-ce qu'à diminuer leur consommation de viande. De plus en plus de collègues et amis me demandent des recettes quand je leur fait tester ce que je mange. Et ça, c'est déjà une petite graine de plantée et ça fait du bien au moral :YE:
C'est vrai à ceci près moi on ne me demande que rarement des recettes à part en pâtisserie parce que je ne suis pas un cordon bleu.:ROFLMAO:
 
La consommation de viande en France diminue, c'est un fait, et si les causes sont multiples (santé, climat et biodiversité...) il y a tout de même une plus grande prise en compte de la cause animale. En effet, le sujet est très présent dans le débat public français depuis quelques années. La majorité des gens ne devient peut-être pas végé non plus en ce moment, mais il y a un nombre non négligeable qui diminue sa consommation et l'impact est réel.

Donc, on en parle, il y a, comme dit Watermelon, des alternatives qui se développent et vont aider aux changements, on dit de plus en plus que c'est un régime tout à fait viable si on ne fait pas non plus n'importe quoi etc etc. Comme dit James64, le changement ça prend du temps quand même. On est plutôt sur une tendance à la baisse et c'est plutôt une bonne nouvelle.

Et franchement, qu'est-ce qu'ils en savent tes sapeurs d'espérance ? :tongue: Ils ont une expertise quelconque ces gens-là ? Ou ce sont les mêmes qui sont devenus experts en économie et en épidémiologie depuis mars 2020 ?

Pour se soutenir le moral, il faut essayer de trouver les bonnes nouvelles et les avancées, de s'en réjouir et de les honorer elles, en tant que telles, mais aussi tous ceux qui se battent pour qu'elles surviennent :)
 
Je souhaite aborder les petites réflexions des non-végé qui sapent nos espérances. Celles du genre: "Mais de toute manière, les gens continuerons toujours à manger de la viande, alors tu fais ça pour rien! " ou encore: "Ce n'est pas une minorité de végétariens qui fera diminuer le nombre d'animaux d'élevage". On me fait aussi le coup pour mes gestes visant à diminuer mes déchets mais j'ai plus le sentiment que pour l'écologie le nombre de personnes effectuant des gestes individuel est encourageant et de ce fait les réflexions décourageantes ont sur moi moins d'impact.
Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?
Bonjour !

Ce n'est pas facile de maintenir nos opinions face à des sceptiques ou des personnes qui ne s'intéressent pas à ce sujet.
J'ai remarqué que c'était d'autant plus difficile en France. J'ai vécu en Angleterre ou encore au Canada et la mentalité est totalement différente. Ne pas manger de viande ni poisson est quelque de normal, plus besoin de se justifier de nos choix et de nos valeurs.
Et tout cela redonne espoir !
Il faut savoir que nous français avons une mentalité assez particulière et conservatrice... Cela prendra sûrement des décennies pour que l'on sente une évolution sur ce sujet....
 
Effectivement, il est possible que la culture joue un rôle et qu'en France, la notion de "terroir" très culturelle freine les choses.
 
Perso, comme pour de nombreux problèmes et injustices (cause animale, réchauffement climatique, guerre et ananas sur les pizza), je fais comme @VégéSève83 : je pense qu'on ne changera rien, mais je ne veux juste pas participer à cela.

Bien sûr, c'est une vision pas très materialiste du problème ni très efficace au niveau militant, mais on peut redorer ça en stoïcisme pour se mettre un peu de baume au cœur! ^^
 
Toutes les révolutions ont eu leurs fondateurs. Nous avons en plus la chance que le web ne cache pas que bien des maladies sont issues de la consommation de viande. La seule maladie du veganisme provient le manque de B12 et de Fer quand celui-ci est mal pratiqué. Il est prudent de se faire contrôler les premières années mais le résultat est bluffant. Il faut bien lire les ingrédients sur les produits industriels et privilégier les recettes maison. Être vegan pour manger du gluten à tous les repas n’a aucun sens. C’est effectivement le seul moyen de sauver la terre mais si la majorité ne le comprend pas et réduit l’humanité à la population d’un village, on aura fait ce qui nous semblait juste.
Message automatiquement fusionné :

A moins que la prochaine glaciation nous devance. L’humain ne portera pas toute la responsabilité de sa destruction.
 
C'est quoi le problème avec le gluten et c'est quoi le rapport avec le véganisme ?
 
C'est un groupe de protéines présentes dans diverses céréales, notamment le blé et ses hybrides, le seigle, l'orge, l'avoine et le triticale. Ces grains apparaissent généralement dans une grande variété d'aliments, en particulier le pain, les pâtes et les pâtisseries. Le gluten dans les aliments leur donne une consistance semblable à de la colle. Par exemple, si vous tirez une miche de pain fraîchement sorti du four, vous constaterez qu'elle est filandreuse et moelleuse avec une texture moelleuse. Au-delà des produits de boulangerie, de nombreux types de viande végétalienne contiennent également du gluten. C'est parce qu'ils comptent sur le seitan comme ingrédient de base pour leur fournir leur moelleux charnu.
Alors que les végétaliens peuvent manger du gluten, certains l'évitent par préférence personnelle ou dans l'espoir de mener une vie plus saine. De plus, le gluten est l'un des aliments les plus difficiles à digérer ; en tant que tel, les personnes souffrant de problèmes digestifs peuvent se sentir mieux si elles l'évitent.
Étant donné que le gluten fait souvent partie des 14 principaux allergènes, il est probable qu'il soit clairement étiqueté sur les emballages des aliments. Cela étant dit, une grande partie du pain et des pâtes sans gluten achetés en magasin ont tendance à utiliser beaucoup d'ingrédients, y compris des additifs, des gommes et des stabilisants, pour essayer d'imiter le gluten. Recherchez des produits fabriqués avec le moins d'ingrédients possible et dont le statut de gluten et de végétalien est évident. Enfin, gardez à l'esprit que toutes les alternatives à la viande végétaliennes ne sont pas sans gluten.
Bien que les régimes végétaliens et sans gluten ne soient pas liés, ils peuvent être combinés pour former un seul régime alimentaire, comme je l'ai illustré ci-dessus. Un régime végétalien sans gluten offre plusieurs avantages. Pour commencer, vous obtenez un intestin sain, étant donné que le gluten est assez difficile à décomposer complètement. Deuxièmement, le gluten est courant dans de nombreux aliments transformés qui, comme nous le savons tous, ne sont pas bons pour le corps.
Ainsi, en l'évitant, vous pouvez vivre une vie plus saine. Un régime végétalien sans gluten signifie une consommation plus élevée de fruits et légumes, qui sont sans aucun doute bons pour le corps.


Contrairement à de nombreux autres substituts de viande, le seitan n’est pas un dérivé du soja puisqu’il est entièrement fait de gluten de blé. Cette particularité offre au seitan une texture unique, très appréciée des personnes qui recherchent vraiment une texture similaire à la viande. La seule ombre au tableau est que le gluten de blé n’est pas toléré par certaines personnes, il faudra donc faire attention aux réactions allergiques en cas de maladie coeliaque ou intolérance au gluten.
 
En fait, nous faisons souvent notre seitan avec partiellement du gluten et partiellement des légumineuses.
Mais c'est vrai qu'en grande surface, le seitan est uniquement du gluten (et de la farine de blé)

Par contre, éviter le gluten ne veut pas dire qu'il va y avoir une consommation + élevée en fruits et légumes.
Parce que : par quoi va-t-on remplacer le seitan ? Par d'autres aliments riches en protéines (tofu, par exemple). Par quoi va-t-on remplacer les pâtes de blé ? Par des pâtes de légumineuses, des nouilles soba de sarrasin,....
 
D'accord avec la remarque judicieuse de @Tigresse.
Je voudrais critiquer ton dernier post, @Lea54 , avec tout mon respect:

Il y a des imprécisions et des amalgames risqués, je trouve, avec parfois un abus du conditionnel : Il y a effectivement des gens qui sont intolérants au gluten, d'autres allergiques ou ayant une sensibilité...mais ça ne veux pas dire que le gluten est "mal décomposé" dans l'intestin. L'intolérance au gluten est due à des interactions complexes et encore mal connues entre les aliments et le tube digestif, apparemment, mais ce n'est pas pour autant qu'on peut en déduire qu'un régime sans gluten est plus "sain" (terme imprécis) et qu'il sera digéré "complètement" (ça ne semble pas être la source du problème, et d'ailleurs rares sont les aliments à être "digéré complètement". Dans ce cas, il s'agit plutôt d'aliments raffinés, pas "naturels", d'ailleurs)

De même, un additif ne me semble pas être à éviter car c'est un additif : il doit être évité car nuisible pour la santé. Or, dans le pain sans gluten, certains agents de texture peuvent être de la gomme de guar (haricot) ou de l'agar agar (algue), par exemple. C'est tout à fait "naturel" et inoffensif, et pourtant ce sont des additifs.

Même chose pour les aliments "transformés". La choucroute ou le kimchi sont des aliments plus transformé que les frites. Le sirop d'agave est un produit plus transformé que la plupart des sucres industriel. Dire que les "produits transformés doivent être évités" et que c'est "une évidence", je pense personnellement que c'est un amalgame de remarques vraies et pertinentes (les produits transformés ET bon marchés sont supplémentés avec parfois des constituants nuisibles pour la santé car il y en a trop, par ex. sucre ou sel), mais aussi des stéréotypes qui me semblent plus discutables. (type "les aliments naturels et crus/non transformés sont meilleurs pour la santé", ce que tu ne dis pas, j'en suis conscient) Je respecte ton opinion, néanmoins, quelle qu'elle soit.

Si vous n'avez pas d'intolérance/allergie/sensibilité au gluten, un régime sans gluten ne vous apportera pas de bénéfice particulier, en tout cas d'après les recherches actuelles sur le sujet, jusqu'à preuve du contraire, bien sûr.
 
Dernière édition:
Je souhaite aborder les petites réflexions des non-végé qui sapent nos espérances. Celles du genre: "Mais de toute manière, les gens continuerons toujours à manger de la viande, alors tu fais ça pour rien! " ou encore: "Ce n'est pas une minorité de végétariens qui fera diminuer le nombre d'animaux d'élevage". On me fait aussi le coup pour mes gestes visant à diminuer mes déchets mais j'ai plus le sentiment que pour l'écologie le nombre de personnes effectuant des gestes individuel est encourageant et de ce fait les réflexions décourageantes ont sur moi moins d'impact.
Et vous comment gardez-vous de l'espoir , comment continuez vous à donner sens à votre végétarisme quand on vous dit ce genre de choses ?
Dit toi que peut importe si l'impact de ton acte a une réel conséquence. Parce qu'en réalité la conséquence c'est aussi que toi tu as la conscience tranquille, quand tu voie un animal ou des vidéos d'abbatoir etc, toi tu sais que ce n'est pas ta faute et que tu peux regarder chaque animal dans les yeux avec paix grâce à tes actions
 
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