Qui est childfree ? ou No kid

"faire des enfants c'est être égoïste".
Dans ma tête je me suis dit que non justement c'est ne pas en vouloir qui est égoïste puisque c'est que tu veux pour toi etc...
Je me souviens d'un type au lavoir qui m'avait dit que c'était égoïste de ne pas faire d'enfant et quasi juste après "mais qui va s'occuper de toi quand tu seras vieille". Bref, ses motivations à avoir des enfants étaient tout à fait altruistes ;)
 
J'ai jamais eu de problème à dire que je ne voulais pas d'enfant en société.
Par contre, vis-à-vis de mon copain, ça a été compliqué à une époque. On a même failli se séparer parce qu'il en voulait.
Là, il ne m'en parle plus. Mais je sens que, du coup, il veut s'investir davantage qu'il aurait pensé le faire au départ pour les enfants de ses frère et soeur.
ET je me sens un peu mal par rapport à tout ça.
 
Tigresse, je t'arrête tout de suite, ne t'en veux pas ! Perso j'ai une fille qui était voulue par la société, la famille et surtout le père qui m'a fait sa tragédie grecque "Avoir un enfant, c'est ma raison de vivre... blablabla...blablabla".

En gros, y avait que moi qui en voulait pas depuis toute petite et pourtant j'ai cédé à la pression... :snif:

Alors oui, c'est vrai qu'il s'en occupe bien, que ma mère est contente d'être grand-mère, qu'aux yeux de la société je suis devenue une autre personne et que finalement je l'aime plus que tout au monde ma petite crevette MAIS je n'en finirai pas de culpabiliser et d'avoir honte de l'avoir conçue sans désir, tous les jours il faut s'en occuper et pour moi quand elle était toute petite c'était plus souvent une corvée qu'autre chose (les premiers mois j'ai cru que j'allais littéralement me flinguer parce que ça ne fait que pleurer, faire ses besoins et téter), tous les jours tu te dis "pourquoi j'ai fais naître un enfant dans ce monde là ?", tu ne fais plus ce que tu veux quand ça te chante, tu t'inquiètes tout le temps quand ton petit n'est pas avec toi, tu annules des trucs prévus de longue date la veille parce que "ben j'peux pas, elle est malade", tu t’énerves parce que comme tous les gamins à deux ans et demi elle te cherche à mort et tu te demandes si tu n'es pas une mauvaise mère, tu traînes au travail parce que tu sais que quand tu vas aller la chercher à la crêche elle ne mettre trois plombes pour s'habiller et tu te demandes comment tu vas l'occuper jusqu'à ce que papa rentre à 20h,...

Voili voilou en gros le résumé de quelqu'un qui a cédé et que si c'était à refaire elle le referait pas même s'il y a des moments merveilleux
 
A lire tes lignes, je me retrouve totalement Jaina.

A chaque étape franchit par le gamin, ton entourage te dit
- "tu te rends compte, il marche déjà !" => Euh, il a quand même mis 1 an et puis c'est pas parce qu'il marche que je dois plus le porter...
"Tu te rends compte, il est propre, le temps passe vite !" => Ce n'est pas toi qui a changé ses couches pendant près de 3 ans...
"Tu as vu, il s'habille déjà tout seul" => ca me bouffe 15 minutes alors qu'avant je mettais 3 minutes à l'habiller.

De plus, avoir un gamin m'a fait ressortir un trait de personnalité qui devait être bien enfoui profondément en moi.
D'ordinaire, je suis très calme et près facilement du recul. Mais un gamin de même pas 1 mètre est capable de me mettre dans des colères noires... C'est hallucinant le talent qu'on, ces petits, à te faire sentir impuissant.
 
Quand je me suis mise en couple, j'ai tout de suite été claire sur le fait que je n'en voulais pas. Lui en voulait, mais il a décidé qu'il préférait être avec moi qu'avoir des enfants avec une autre. C'est son choix.
Malgré ça, je me suis dit, à une époque, que vu tous les efforts qu'il faisait pour moi, je pourrais faire ça pour lui. J'ai failli cédé.
Et heureusement que je ne l'ai pas fait, car je pense vraiment que j'aurais pété un câble, et que j'en aurais voulu à ce pauvre gosse d'être là et de me bouffer ma vie.

Et aujourd'hui, c'est complètement le bordel dans ma tête, parce que mon couple va mal, et que ma mère est morte, et que je me rends compte que ça change beaucoup de choses.
D'un certain côté, j'ai envie de me casser, de vivre ma vie pleinement, de quitter mon mec, mon boulot, ma vie actuelle, et ça me conforte dans le fait que j'ai bien fait de ne pas faire de gamins, et qu'il n'y a pas de place pour eux dans ma vie. Et je culpabilise un peu de ne pas arriver à quitter mon mari parce que je me rends compte qu'il a 40 ans, qu'il est encore temps pour lui de rencontrer quelqu'un qui voudra des gamins, mais que plus je tarde plus je diminue ses chances en quelque sorte.
D'un autre côté, je me rends bien compte que la mort de ma mère a changé mon rapport à la maternité, qu'il est moins conflictuel qu'avant, qu'il y a en quelque sorte un verrou qui est en train de disparaitre. Et je me dis que peut-être ça peut être chouette d'avoir un gamin, au bon moment, dans de bonnes conditions, avec la bonne personne. Et puis mon dégoût de la grossesse et mon envie de liberté reprennent le dessus, et je m'aperçois que je n'arrive vraiment pas à envisager un enfant dans ma vie, qu'il y a encore tellement de choses que je veux faire et qui seraient très compliquées, voire impossibles, avec un enfant.

Tout ça pour dire que, même je suis un peu paumée en ce moment (pas que pour ça d'ailleurs), je me rends compte à chaque fois que j'y pense à quel point je suis contente de ne pas avoir cédé !
Peut-être que certain(e)s changeront d'avis, mais si maintenant c'est non, c'est non, et puis c'est tout. Y a pas à culpabiliser pour ça ! Les gens de notre entourage n'ont pas leur mot à dire, c'est pas eux qui vont l'élever le gosse. Et pour nos compagnons(/compagnes), si ils ne peuvent pas accepter ça, ils peuvent partir. Mais si ils restent, ça veut dire qu'ils acceptent la personne qu'on est, avec ce refus, et ça devient leur choix, ce n'est plus à nous d'en porter la responsabilité.
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi Jess.

Mon cas est un peu complexe donc je ne vais pas tenter d'expliquer pourquoi j'ai eu cette enfant ni dans quelles conditions.

Par contre, c'est normal de tout remettre en question après la mort d'un proche (au sens familial du terme). On passe par des phases compliquées ou dont on ne comprend pas forcément le sens et puis tout se mélange... J'avais un collègue qui s'est fait "plaqué" par sa femme après qu'elle ait perdu un parent, de mon côté j'ai remis mon couple en question et c'est pas fini (j'en discute actuellement avec ma psy : partir avec toutes les difficultés que cela demande ou rester avec toutes les difficultés que cela demande :confus: ).

Bref, si tu ressens le besoin d'un discuter sur le forum ou en MP, n'hésite pas ! :calin:
 
Le deces de ma mere a eut l'effet inverse pour moi (pour resituer ca date d'octobre), ca m'a conforté dans mon choix de ne pas vouloir d'enfant, pour toutes les raisons deja citées, mais alors la encore plus pour la douleur que ca engendre de perdre sa mere (ou toute personne très proche) je ne le souhaite tellement a personne, meme si bien sur c'est normal, naturel, la mort fait parti de la vie toussa toussa, mais quand t'y es pas préparé (jamais connu de décès c'est le 1er et le pire je dirai) ca fait tellement mal et tu en veux tellement a tout le monde, pendant un moment je lui en ai meme voulu de m'avoir fait naitre pour me faire vivre ca (je vous rassure c'est passé)
Sinon bizarrement ca a pas changé enormément de chose à ma vie, a part en avoir rien a foutre de tout pendant un temps, plus se faire chier avec les conventions a la con, et dire les choses un point c'est tout
Mon cheri qui ne veut pas d'enfant non plus, on avait mit ca au clair dès le départ, je pense qu eca l'a conforté dans ce choix aussi, surtout qu'il est du genre pessimiste alors pour lui il est deja vieux et sa vie est deja bientot finie (oui c'est joyeux des fois lol)
 
Merci Jaina, ça me touche. Tu n'es pas la seule à m'avoir proposé du soutien, et je voulais le dire, ça me touche.

Pour ce qui est de la remise en cause de mon couple, ça n'a rien à voir avec le décès de ma mère, en fait on était à deux doigts de se séparer quand elle est morte et ça a plutôt repoussé l'échéance parce qu'en ce moment je ne me sens pas de gérer une séparation (avec tout ce que ça implique, déménagement, démarches administratives, etc.) en plus.

Nysaah, je comprends ce que tu veux dire, même si en l'occurrence ça arrive à tout le monde un jour ou l'autre de perdre ses parents, c'est assez inévitable. Mais je comprends l'idée de ne pas vouloir faire subir ça à quelqu'un d'autre. Tout comme une des raisons qui me faisaient ne pas vouloir d'enfant, c'est le fait que je sais avoir des tendances dépressives, et que, pour avoir grandi avec une mère dépressive chronique à tendances suicidaires, je ne souhaite ça à personne. Et je ne dis pas que je veux des enfants maintenant, juste que je sens que ça a changé mon rapport à la maternité. En fait, j'ai passé ma vie à m'occuper de ma mère, et même si ça fait mal de la perdre, c'est un soulagement de ne plus avoir à la gérer. Mais du coup, ça laisse un vide aussi. Au-delà du vide affectif de ne plus avoir sa maman, c'est aussi un vide de responsabilité, un poids en moins qui fait que je relativise davantage le poids de la maternité. Une de mes amies d'enfance me disait que quand on nous voyait, on ne savait plus qui était la mère et qui était la fille, parce que je me comportait comme une mère avec elle. Et du coup, je crois que d'une certaine manière il ne pouvait pas y avoir de place pour un enfant dans ma vie alors que j'avais déjà à m'occuper d'elle. Donc ça change ma perspective, mais ça ne veut pas dire que je me suis soudain mise à vouloir des gamins ! ^^

Ça me fait bizarre de parler de ça, parce que ce sont deux choses dont je n'ai pas encore réussi à parler avec qui que ce soit IRL, même mes amis les plus proches je ne leur en ai pas parlé, j'ai du mal à mettre des mots dessus. Comme quoi, l'"anonymat" (tout relatif vu qu'on s'est rencontrés pour certains), et le passage à l'écrit, ça change beaucoup de choses.
 
Désolé de m'incruster dans la conversation alors que ce n'est la mienne , je suis loin d'être contre childfree (je trouve au contrairement qu'avoir des enfants comme vous est égoïste et qu'être enceinte ça doit être avoir un alien dans le ventre) mais en lisant vos messages j'ai été un peu choqué des parents comme kob en disant qu'un enfant est capable de le mettre en colère noire : Mais eux iels ne le subissent pas hein ?
Parce que les enfants ne choisissent pas de naître et ni leur parents...
 
MVA":2g0hbtzw a dit:
j'ai été un peu choqué des parents comme kob en disant qu'un enfant est capable de le mettre en colère noire : Mais eux iels ne le subissent pas hein ?
Parce que les enfants ne choisissent pas de naître et ni leur parents...
Attention, j'ai dit qu'il est capable de me mettre dans une colère noire, je n'ai pas dis que je lui hurlais dessus à tout bout de champ ni même que je lui collais des baffes.
En tant qu'adulte, je me dois de me contenir et de réprimer ces pulsions, alors que mon gamin n'a pas encore la capacité à faire de même.

Mais en tant que parent, j'ai aussi le droit d'être en colère, d'être triste, d'être heureux, d'avoir envie de passer du temps avec lui mais aussi d'avoir envie de lui en coller une.

MVA, y'a t'il pas des moments où tu éprouves un sentiment de haine envers tes parents ?
 
D'accord ça me rassure ouf ! :)

Ah oui , ce n'est pas constamment, ne pas lui en faire subir car il est né et tout ça. Je l'avais trop pris dans ce sens là pardon.


Edit : Et je m'étais dit dans le sens aussi que les parents eux ont fait l'enfant alors que l'enfant lui n'a pas demandé à été nait donc je le voyais plus dans le sens d'un parent maltraitant qui s'en prendrait à son enfant car il ne l'a pas voulu alors que lui le gosse n'a rien demandé.
Ce qui est loin ici , j'ai un peu tout mélangé.
 
Je ne sais pas si ça ajoute quoi que ce soit à ce débat magnifique, mais puisque je ne peux pas ajouté des aspects nouveaux je me contente de dire que même avant notre mariage il y a 34 ans, ma partenaire et moi avons décidé mutuellement de ne pas avoir d'enfants, pour plusieurs des raisons déjà évoqués. Ma partenaire a perdu des parents dans les années 1990, et moi mon père en début de 2017 (ma mère s'obstine à vouloir atteindre 100..) mais notre pdv fut fixé loin avant et, comme pour notre véganisme, ce fut une décision ferme. Si on aurait voulu un enfant on l'aurait adopté. J'ai subi une vasectomie en 1990 pour souligner mon attitude (et permettre à elle de ne plus devoir prendre la pilule) mais nous sommes toujours aussi content de cette décision mutuelle. Cela n'a point fragilisé notre couple, et être végans le renforce.
Je sais que c'est facile d'être content "en retrospective", mais j'ai le même pdv à 65 ans que j'avais à 21 ans, quand mes parents, ma soeur et mon frère ont commencé à se distancer de mon "attitude antisociale" (j'ai 6 nièces...). Devenir végétarien, puis végan, les a distancés encore plus. Heureusement, ainsi ils nous laissent en paix.
 
Intéressant, comment ta décision a été reçue en 90 part le corps médical ?

Perso, je me suis longtemps dis childfree (longtemps avant de connaitre le terme) non seulement par "surpopulation" (même si c'est très débattable comme point de vue, surtout si on parle nourriture) et le nombre d'enfants en attente d'une famille d'accueil, mais aussi, et surtout, par peur d'une obscure reproduction sociale et familiale, ayant eu un père tout sauf père et une quantité astronomique de choses que j'ai appris à ne plus supporter sans savoir si je serais moi-même capable de ne pas devenir pareil.

Ma compagne actuelle a un vrai désire d'enfanter, de connaître ce que ça fait, ainsi que de suivre l'évolution d'un petit d'elle sociologiquement, psychologiquement, moralement et éthiquement parlant. Je pense me laisser tenter entre autre par ses arguments (et sa confiance en moi visiblement plus grande que la mienne en moi-même) et aussi par le caractère quasi superstitieux de la raison principale de mon souhait premier.
 
Bien simple, V3nom
J'ai été opéré à Londres au Marie Stopes Clinic. J'ai fait le déplacement exprès et suis retourné en France après. Par contre je n'ai rien dit à ce sujet, sachant que le climat d'opinion (et légal) y fut plutôt négatif en France. Je suis assez triste que ça reste quasi interdit en France car ce serait un geste positif pour les hommes qui partagent mon pdv.
 
Je ne comprend pas pourquoi c'est aussi tabou et compliqué en France.
Existe-t-il des associations, des pétitions, qui visent à faire évoluer ça au niveau des institutions médicales ?
 
Et c'est encore plus difficile et même impossible en tant que femme!

On ne nous permet pas de disposer totalement de notre corps!

Je témoigne pour avoir fait cette demande en clinique (en France), d'autres femmes en témoignent aussi. Même en 2017, le corps de la femme n'est vu qu'en fonction de l'enfantement de la part du corps médical! :anger:

Ci-dessous, le début d'un texte d'une femme sur le sujet ...

Mauvaise Blague
J’ai 32 ans et je ne veux pas d’enfant. J’en suis sûre, si je regrette j’y penserai quelques jours, mais je ne pourrai rien y faire, alors je ferai autre chose. C’est exactement ce que je veux, je veux faire autre chose, je ne veux pas d’enfant. Depuis quatre ans j’arpente le pays de gynéco en gynéco, avec la brochure « stérilisation à visée contraceptive » à la main. Cette brochure est publiée (mais presque pas diffusée) par l’État depuis la loi n°2001-588 du 4 juillet 2001, date de la prétendue autorisation pour toutes personnes majeures de faire une « stérilisation à visée contraceptive ».
Je ne veux pas de contraception, je ne veux pas être une machine à produire des enfants, il existe des moyens pour arrêter cette fonction, je veux une stérilisation. Il y a quatre mois de ça, un chirurgien gynécologue de l’hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier a accepté de me faire cette opération. J’ai suivi tout le protocole, quatre mois de délai de réflexion, un nouveau rendez-vous, la date d’opération est fixée. Je m’y prépare, je suis contente. 48 h avant l’opération, coup de fil du chirurgien, l’opération est annulée, ordre de sa hiérarchie. Son service s’occupe de la « fécondité de la femme ». Il n’y a pas, même au niveau national, de service pour la stérilisation des femmes et c’est bien ça le problème. Enfin, il y a plusieurs problèmes.
Texte anonyme, rédigé début 2012.

:sorciere:
 
Il existait un site web Mouvement libre pour la stérilisation volontaire tenu par une femme ayant elle-même réussit à être stérilisée. Mais elle a du fermer le site quand elle n'a plus pu s'en occuper car elle n'as trouvé personne pour le reprendre.

Sinon Martin Winckler tient à jour sur son site un annuaire des médecins pratiquant ces opération en France.
 
Oui, je connais Martin Winckler, d'ailleurs il vient de sortir un nouveau livre:
"Les brutes en blanc", je ne l'ai pas lu mais ça a fait pas mal de réactions dans le milieu médical français. Personnellement, pour le moment la stérilisation n'est plus au programme, et ce n'est pas pour avoir des enfants ;)

Je ne connaissais pas le site du Mouvement libre pour la stérilisation volontaire,
je vais le lire. Merci!

:sorciere:
 
Balika":6evf6cif a dit:
Je ne comprend pas pourquoi c'est aussi tabou et compliqué en France.

Peuple = force de travail (donc pognon) et soldats (donc chair à canon). Et ce depuis que les civilisations existent... Et les femmes pire que les hommes car un homme c'est interchangeable en tant que géniteur, et puis ça arrose large, alors qu'une femme, c'est mal foutu, ça ne porte souvent qu'un seul petit et pendant trop de mois, faut pas gâcher ! (je m'exprime selon le point de vue ultra rationaliste et utilitariste d'un état, juste au cas où ^^)

La france est un pays nataliste qui n'en finit pas de se plaindre combien son taux de natalité n'est jamais assez haut.

Sinon merci pour les précisions Taitino, je trouvais étrange aussi que cela semblasse aussi "facile" en france à cette époque déjà... ^^
 
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