Sea shepherd et sa "viabilité"

Maevaa

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Bonsoir,

J'ignore si le sujet a déjà été abordé puisque la recherche avancée bug chez moi ^^'
Donc voilà, je suis plusieurs groupes activistes sur facebook (oui je sais, fb c'est le mal x) mais bon ça permet de faciliter les échanges d'idées.
Donc je suis tombée sur cet article, j'avoue qu'en matière d'assos pour la défense des animaux j'y connais trop rien, mais comme sea shepherd est souvent évoquée en bien chez les vegans, je me demandais ce que vous en pensiez. Est-ce qu'il-e-s font du spécisme selon vous ?

http://delautrecote.over-blog.org/article-qu-est-ce-qui-ne-va-pas-avec-sea-shepherd-91343536.html

Ce qui m'énerve aussi c'est la volonté de certain-e-s de vouloir faire de la perfection pour au final accoucher d'un magnifique rien :D ou de pas grand chose.
 
C'est du tirage de poils de mouche ...Pourquoi faut il toujours que l'on cherche les défauts. D'accord ils sont pas parfait, mais ils font quelques choses.
Perso, je les aime bien, car ils essaient au moins.
 
Oui disons que voilà dans un monde où tout serait parfait on pourrait redire beaucoup de choses mais attends... wait, si on était dans un monde parfait y'aurait même pas besoin de ce genre d'assos ;)
Bref, après aussi j'ai un peu peur des "gens" qui sont derrière, apparemment certains disent que Paul Watson sert tranquillement la main à Monsanto.
Mais les gens qui agissent et nettoient les ports, soignent les animaux, je me dis qu'eux ont de bonnes intentions.
 
Je n'ai pas lu jusqu'au bout. L'argument selon lequel il est spéciste de n'aider que certains animaux m'a agacée au plus haut point.
Je suis bénévole pour une chatterie. Suis-je spéciste parce que je n'aide que des chats, vous croyez? :mmm:

C'est un peu comme ceux qui reprochent de ne rien faire pour les humains, ou de donner à telle association et pas à une autre...
 
L'article est quand même franchement à charge à coup de "moi je" et "en tant qu'anti-speciste je". Si l'auteur vit dans sa perfection vegane très bien, tant mieux pour lui mais personne n'est parfait. En plus comme le dit Kahte au moins ils essayent de faire quelque chose et c'est tellement plus facile de critiquer bien au chaud derrière son clavier.
 
Chips vient de me faire comprendre une chose que je n'arrivais pas à définir de manière cohérente. Je n'aimais pas le terme antispécisme, maintenant je sais pourquoi.
Dans le racisme, les races ça n'existe pas (sujet déjà évoqué, ce n'est qu'une invention pour classer des gens, et les discriminés)et une notion de valeur qu'une "race" en vaudrait plus qu'une autre. alors que les espèces,il y a bien une différence réelle, on peut pas s'accoupler avec un lapin, ni avec un gorille, on a pas les même relation avec un dauphin, qu'avec un vautour.
Le problème c'est pas les espèces, c'est la valeur qu'on donne les unes aux autres.

C'est ça qui me choque, on peut être spéciste et antispéciste. Q_Q, je crois aux différences entre les espèces mais sans jugement de valeur.

désolée de la parenthèse mais ça m'a fait tilt à la réflexion de chips. Merci d'ailleurs.

Pour en revenir au débat, on peut pas sauver tout le monde en même temps, sinon d'abord on fait rien, on noie son action. Pour agir faut faire un acte à la fois. Les Sea shepherd on choisit les cétacés, d'autres les cochons, les vaches, les chiens, les lapins etc...
C'est juste de la focalisation. Car les assos qui font du tout venant genre Peta, WWF, bah en vrai font pas grand choses. Ils sont dans le bon sens, certes mais ne sauvent pas tout le monde non plus.
 
Pour moi, la cohérence est importante et j'avoue avoir un souci avec le fait de soutenir une association chez qui discours et pratique ne correspondent pas.
Genre "moi, je suis trop pour l'environnement", mais dans le cadre de leur boulot, les gens qui bossent pour moi font plein de km en auto et avion et bouffent de la viande.

Je suis consciente que ce besoin intense de cohérence est quelque chose de tout à fait personnel (et peut-être un peu obsessionnel).
 
Oui mais anti-spéciste !== non-spéciste (voilà, juste pour être relou)
 
Avec une pensée tétravalente, tu as :
- spéciste
- non spéciste
- spéciste et anti-spéciste
- ni spéciste ni anti-spéciste

:p
 
Oui et le tiers inclus serait plutôt « ni spéciste ni non-spéciste » ?

Il n'y a pas de contradiction. Ton lien du tiers inclus parle de p et non-p. Or ici on parle de p et anti-p, ce qui est bien différent. Je ne crois pas que ce soit utile de faire appel à tout ça pour comprendre qu'on peut être antispéciste en étant quand même un peu spéciste.

(Voilà, il se peut que je n'aie absolument rien compris à ce que j'ai lu sur wiki aussi … excusez-moi si je dis des conneries du coup -- et puis j'ai le ventre vide, c'est une circonstance atténuante)
 
Perso, je ne suis pas du tout anti-spéciste, ça ne m'empêche pas d'être en faveur des droits des animaux. L'anti-spécisme est une pure contradiction (imposture à mon sens même, mais ça peut froisser, désolée :/) puisqu'il n'y a pas de rapport d'égalité possible entre humains et animaux non humains. Les animaux n'auront jamais que les droits que les humains veulent bien leur accorder, ils ne parleront jamais pour eux-mêmes.
Et le terme anh est spéciste en lui-même en mettant tout le monde dans un même sac sauf l'humain qui, comme d'hab, sort du lot.
 
Je ressens beaucoup de gêne quand je lis ce genre de commentaire (l'article partagé).

-La première cause d'inconfort, pour moi, est cette impression que si ce n'est pas parfait alors ça n'a pas lieu d'être.
Je trouve ça décourageant. Au sein du Sea Shepherd, il y a un équipage qui prend des risques, qui se bouge, pour qu'au moins la pêche illégale prenne fin. C'est tellement plus que ce que je peux faire, que ce que ma voisine peut faire..
_La seconde cause de gêne pour moi est cette hiérarchisation des motivations. Est-ce vraiment important de savoir qu'ils mangent vegan sur le bateau uniquement pour des causes environnementales ..? Est-ce que ça ça change vraiment quelque chose au résultat ..? Est-ce que ça retire de la valeur à chacun de leurs actes ?
Non, vraiment, à part pour récupérer des points sur le karma de la pureté vegan, je ne vois pas ce que ça change de faire quelque chose pour sa santé/l'écologie/l'éthique animale/le bien-être humain/parce que mamie l'a dit. Le résultat est le même, à l'échelle de l'univers. Au moins on a fait quelque chose, et ça fait déjà une sacré différence.
-Et voilà mon dernier point, ça me dérange que ces deux idées soient véhiculées au nom de la protection animale (de tous les animaux). Quelles soient vues comme "bonnes pour faire avancer les choses".
 
Kahte":3hvgq5wo a dit:
Chips vient de me faire comprendre une chose que je n'arrivais pas à définir de manière cohérente. Je n'aimais pas le terme antispécisme, maintenant je sais pourquoi.
Dans le racisme, les races ça n'existe pas (sujet déjà évoqué, ce n'est qu'une invention pour classer des gens, et les discriminés)et une notion de valeur qu'une "race" en vaudrait plus qu'une autre. alors que les espèces,il y a bien une différence réelle, on peut pas s'accoupler avec un lapin, ni avec un gorille, on a pas les même relation avec un dauphin, qu'avec un vautour.
Le problème c'est pas les espèces, c'est la valeur qu'on donne les unes aux autres.

C'est ça qui me choque, on peut être spéciste et antispéciste. Q_Q, je crois aux différences entre les espèces mais sans jugement de valeur.
La définition des espèces n'est pas aussi tranchée :
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article81

Fabicha":3hvgq5wo a dit:
Perso, je ne suis pas du tout anti-spéciste, ça ne m'empêche pas d'être en faveur des droits des animaux. L'anti-spécisme est une pure contradiction (imposture à mon sens même, mais ça peut froisser, désolée :/) puisqu'il n'y a pas de rapport d'égalité possible entre humains et animaux non humains. Les animaux n'auront jamais que les droits que les humains veulent bien leur accorder, ils ne parleront jamais pour eux-mêmes.
Ce que je trouve dommage, moi, c'est que de déclarer que puisque l'oppression spéciste est encore plus forte, encore plus compliquée à déconstruire que les autres oppressions, alors on va se débarasser du terme qui prétend chercher à faire le plus, à viser quelque chose d'utopique, pour finalement se contenter d'un terme un peu mois fort... Et donc plus l'oppression est forte, moins on va donner de la force à la lutte qui s'y oppose...
Je ressens un peu ça comme si on déclarait que c'était une "lutte moins noble" parce que l'oppression est trop compliquée à affaiblir, trop forte... :><: (Plus l'oppression est forte, mais la lutte est noble ?...)

Alors qu'on peut aussi déclarer que l'antispécisme est une réflexion permanente dont la limite n'est pas connue. Qu'il faut viser loin pour espérer obtenir autant que possible, tout en reconnaissant nos faiblesses (en tant qu'alliés oppresseurs luttant contre soi-même). On peut se dire antispéciste ou prôner l'antispécisme, en reconnaissant son propre spécisme, sans prétendre savoir comment le déconstruire.
Par exemple, les antispécistes (en tout cas une bonne partie des antispécistes) ne se contentent pas de demander l'abolition de l'exploitation animale. Ils cherchent aussi à dépasser ça, à voir ce qu'on pourra faire pour aider les animaux "sauvages" qu'on ignore aujourd'hui, et qui subissent des souffrances dont les humains ne sont pas forcément responsables. Qu'on ignore parce qu'ils sont d'une autre espèce.

Si les animaux "ne parlent pas", et qu'en tant qu'antispéciste, on sait que les animaux doivent parler pour eux-mêmes, la chose à faire, c'est d'aller chercher leur voix, les visibiliser, montrer leur individualité, leur volonté de liberté et de vivre, et de prendre plaisir à vivre, montrer ce qu'ils communiquent. Porter leur voix. Leur donner le micro. Dire "les animaux ne parlent pas, alors tant pis la luttte ne peut pas être antispéciste", c'est faire l'inverse, c'est nier leur voix.

L'antispécisme réel pourrait aussi complètement chercher à améliorer la communication entres humains et non-humains, les espèces pour lesquelles ce serait possible en tout cas, justement pour savoir et comprendre ce qu'ils peuvent revendiquer. Justement pour les faire parler pour eux-mêmes, qu'on cesse de les ignorer quand ils parlent. Ou chercher des moyens de leur donner des pouvoirs pour lutter pour eux-mêmes (Avec les gorilles et peut-être même les dauphins, on n'en est pas loin.). Mais pour cela, il faut déjà être ambitieux, penser plus loin et le vouloir, donc déjà parler d'antispécisme.

Selon la même réflexion, on peut aussi déclarer que les animaux autres qu'humains, opprimés, sont antispécistes. S'ils veulent mettre fin à leur oppression, alors de fait ils sont antispécistes. Et nous sommes alliés des antispécistes. Mais là encore, il faut accepter d'utiliser le terme.

Fabicha":3hvgq5wo a dit:
Et le terme anh est spéciste en lui-même en mettant tout le monde dans un même sac sauf l'humain qui, comme d'hab, sort du lot.
Je ne sais plus où j'avais lu une philosophe antispéciste qui préférait l'utilisation du terme "animaux autres qu'humains".

Ceci dit, que la réflexion fasse sortir les humains du lot, c'est normal, puisqu'il s'agit de définir qui est l'oppresseur. Comme les blancs oppriment les racisés. Bon, on a inventé le terme "racisé" pour éviter de dire "non-blancs" (ce que font certaines personnes) ou les lister tous. Il faut être honnête, peu de gens connaissent le mot "racisé", et encore moins de gens l'utilisent sans tiquer. On pourrait peut-être utiliser le terme "spécisé".
 
(non sans rire, ça donne mal à la tête pour un terme qui en fin de compte dur à définir. Pouvez pas trouvez autre chose ? Comme terminologie, hein. Non parce que le cul entre 4 chaises ça fait un poil bancal ^^)
 
Pers0nne":2dygtima a dit:
Ce que je trouve dommage, moi, c'est que de déclarer que puisque l'oppression spéciste est encore plus forte, encore plus compliquée à déconstruire que les autres oppressions, alors on va se débarasser du terme qui prétend chercher à faire le plus, à viser quelque chose d'utopique, pour finalement se contenter d'un terme un peu mois fort... Et donc plus l'oppression est forte, moins on va donner de la force à la lutte qui s'y oppose...
Je ressens un peu ça comme si on déclarait que c'était une "lutte moins noble" parce que l'oppression est trop compliquée à affaiblir, trop forte... :><: (Plus l'oppression est forte, mais la lutte est noble ?...)
Je ne vois absolument pas en quoi déclarer lutter pour les droits des animaux est moins noble qu'être antispé. C'est un jugement de valeur qui t'est tout à fait personnel.
Par ailleurs, le terme est tellement plus accessible et moins abscons qu'antispécisme...

Pers0nne":2dygtima a dit:
Alors qu'on peut aussi déclarer que l'antispécisme est une réflexion permanente dont la limite n'est pas connue. Qu'il faut viser loin pour espérer obtenir autant que possible, tout en reconnaissant nos faiblesses (en tant qu'alliés oppresseurs luttant contre soi-même). On peut se dire antispéciste ou prôner l'antispécisme, en reconnaissant son propre spécisme, sans prétendre savoir comment le déconstruire.
Par exemple, les antispécistes (en tout cas une bonne partie des antispécistes) ne se contentent pas de demander l'abolition de l'exploitation animale. Ils cherchent aussi à dépasser ça, à voir ce qu'on pourra faire pour aider les animaux "sauvages" qu'on ignore aujourd'hui, et qui subissent des souffrances dont les humains ne sont pas forcément responsables. Qu'on ignore parce qu'ils sont d'une autre espèce.
Je ne vois pas en quoi le terme "droits des animaux" exclue les animaux sauvages de la réflexion, ou en quoi ce ne serait pas une réflexion permanente dont la limite n'est pas connue. Ce serait même plus approprié qu'antispécisme dont, précisément, on connaît la limite puisque l'égalitarisme n'est pas possible entre animaux et humains.

Pers0nne":2dygtima a dit:
Si les animaux "ne parlent pas", et qu'en tant qu'antispéciste, on sait que les animaux doivent parler pour eux-mêmes, la chose à faire, c'est d'aller chercher leur voix, les visibiliser, montrer leur individualité, leur volonté de liberté et de vivre, et de prendre plaisir à vivre, montrer ce qu'ils communiquent. Porter leur voix. Leur donner le micro. Dire "les animaux ne parlent pas, alors tant pis la luttte ne peut pas être antispéciste", c'est faire l'inverse, c'est nier leur voix.
L'antispécisme réel pourrait aussi complètement chercher à améliorer la communication entres humains et non-humains, les espèces pour lesquelles ce serait possible en tout cas, justement pour savoir et comprendre ce qu'ils peuvent revendiquer. Justement pour les faire parler pour eux-mêmes, qu'on cesse de les ignorer quand ils parlent. Ou chercher des moyens de leur donner des pouvoirs pour lutter pour eux-mêmes (Avec les gorilles et peut-être même les dauphins, on n'en est pas loin.). Mais pour cela, il faut déjà être ambitieux, penser plus loin et le vouloir, donc déjà parler d'antispécisme.
tout ça: revendiquer, porter la voix, donner le micro (euh sérieux ?), c'est de l'anthropomorphisme pur. Tu donnerais la voix aux animaux ? Politiquement, la plupart sont des fachos vivant sur des rapports de domination et de hiérarchisation sociale basée sur l'iniquité et le rapport de force... Enfin la plupart, je sais pas, mais beaucoup... C'est une impasse.

Pers0nne":2dygtima a dit:
Selon la même réflexion, on peut aussi déclarer que les animaux autres qu'humains, opprimés, sont antispécistes. S'ils veulent mettre fin à leur oppression, alors de fait ils sont antispécistes. Et nous sommes alliés des antispécistes. Mais là encore, il faut accepter d'utiliser le terme.
Encore une fois, "oppression" = anthropomorphisme...

Pers0nne":2dygtima a dit:
Ceci dit, que la réflexion fasse sortir les humains du lot, c'est normal, puisqu'il s'agit de définir qui est l'oppresseur. Comme les blancs oppriment les racisés. Bon, on a inventé le terme "racisé" pour éviter de dire "non-blancs" (ce que font certaines personnes) ou les lister tous. Il faut être honnête, peu de gens connaissent le mot "racisé", et encore moins de gens l'utilisent sans tiquer. On pourrait peut-être utiliser le terme "spécisé".
Je crois qu'il faut vraiment arrêter les comparaisons avec les luttes pour l'émancipation des personnes racisées et celles des animaux quand on est blanc soi-même. Il y a, à ma connaissance, deux personnes racisées qui ont quitté ce forum précisément pour ne pas avoir été entendues sur ces questions, je trouve bizarre de continuer à insister tout en revendiquant de vouloir "donner leur voix" aux opprimés.
 
Fabicha":292tber8 a dit:
Il y a, à ma connaissance, deux personnes racisées qui ont quitté ce forum précisément pour ne pas avoir été entendues sur ces questions

Ah bon?

Qualifier l'antispécisme d'imposture est un peu violent, ne serait-ce que pour les militants qui donnent beaucoup d'eux-mêmes dans des luttes qui peuvent d'ailleurs recouper partiellement celles des droits des animaux.
Je suis bien d'accord sur le fait que le travail militant recouvre des formes de ventriloquie, de dépossession, liées à la représentation telle qu'elle est imaginée et prise en charge par les porteurs de causes qui ont souvent très peu en commun avec les sujets au nom desquels ils parlent et agissent: là résident la contradiction de l'action militante en même temps que, parfois, son efficacité (les porteurs de causes étant aussi des apporteurs de ressources).
Mais le phénomène existe également dans le militantisme pour le droit des animaux (qui vote ces droits? qui représente leurs intérêts? qui engage l'expertise ? au regard de quelles considérations? etc.).
Je pense qu'il faut essayer d'éviter cet intellectualisme qui consiste à projeter sur la réalité observée une épure logique de cette réalité : reprocher à des militants d'utiliser une dose d'anthropomorphisme pour fédérer des collectifs à partir d'un langage commun, fût-il imparfait, revient à dénoncer une partie des conditions générales de possibilité et de succès du militantisme.
 
Oui, imposture, risque de froisser effectivement, comme je l'ai dit, mais je ne crois pas que ce soit faux dans la mesure où l'antispécisme se revendique du modèle de l'anti-racisme et de l'anti-sexisme alors qu'ils n'ont simplement rien à voir par nature.
Ceci dit, je n'ai jamais attaqué les militants à titre individuel mais le seul terme employé, je trouve que tu extrapoles mes propos un peu rapidement.
Ceci dit, je m'arrête là, je n'ai ni l'énergie, ni l'humeur, ni la patience pour des débats potentiellement houleux en ce moment (et je ne reproche rien à personne en disant cela, sauf peut-être à moi-même... risquant de ne pas être très constructive dans mes interventions, je préfère m'arrêter là).
 
Fabicha":2tpeubkx a dit:
je n'ai jamais attaqué les militants à titre individuel mais le seul terme employé, je trouve que tu extrapoles mes propos un peu rapidement.

C'est vrai, il y a une nuance entre être une imposture et se battre au nom d'une imposture...

Fabicha":2tpeubkx a dit:
Ceci dit, je m'arrête là, je n'ai ni l'énergie, ni l'humeur, ni la patience pour des débats potentiellement houleux en ce moment (et je ne reproche rien à personne en disant cela, sauf peut-être à moi-même... risquant de ne pas être très constructive dans mes interventions, je préfère m'arrêter là).

Le problème de la représentation est au coeur de toutes, ou quasiment, nos discussions politiques/militantes. C'est dommage, mais je comprends.
 
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