Dans nos projets de vie, quand on s'est rencontré avec mon homme, on avait comme priorité habiter très confortablement en province parce qu'on revit au contact de la nature. Peut-être le fantasme de passer sa vie en vacances ?
Mais, depuis que je suis devenue vegan, je reconnaît percevoir la campagne comme un repère de salauds (d'éleveurs, de chasseurs, d'irresponsables agriculteurs et de tout un tas d'individus "acculturés" sur le plan des droits des animaux et de la défense animale ! )
Pardon d'être aussi crash !
Comme par ailleurs, je ne suis pas une vraie sociable, (z'ai une fâcheuse tendance à rentrer dans la gu*u*e ), mes connaissances me déconseillent fortement la province en tant que milieu fermé où tout le monde se connaît, où il faut tenir son rang (participation active à la vie associative du genre parents d'élèves, ...).
Adde les dificultés d'approvisionnement éventuelles en produits bio ou cachers, je m'interroge sur les difficultés à vivre son veganisme loin de Paris.
Il reste que sur le plan strictement matériel, pour notre famille cela représente un bond en avant !
Je me dis que peut-être pourrai-je entrer en contact avec les associations militantes du coin discrètement d'abord, le temps de s'insérer, puis plus franchement ensuite, afin d'apporter ma pierre à l'édifice et de donner un" sens" à ma vie en province et aussi de meiux accepter le décalage avec l'ultra modernité de Paris. Du reste, Paris, reste à une heure en train ou une heure trente en voiture, c'est encore jouable en cas de grosse nostalgie !
Pour revenir à tes propos Kerlo, mon mari m'assène souvent que je suis une étrange écolo car pour lui ce concept exclut d'apprécier le confort ! moi, j'aimerai bien concilier les deux !!