Sur les pesticides

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tom

Élève des carottes
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Je ne sais pas si c'est un effet d'annonce, mais j'ai hâte d'en savoir plus sur le "prochain scandale" français à propos des pesticides : http://www.pesticides-lelivre.com/

J'en ai entendu parler à la radio, ils faisaient le rapprochement entre les toxiques des chambres à gaz, la recherche des prochaines armes chimiques et bactériologiques, et l'utilisation industrielle des pesticides.... Que du bonheur en perspective !
 
énorme ce livre,plein de gens vont se ruer dessus!c'est vrai qu'on nous cache tellement de choses..de toutes façons les français sont pas bêtes,il y a de plus en plus de cancers qui se développent,d'enfants qui naissent avec des déformations ...et chirac dans tout ça qui a fait de la lutte contre le cancer une priorité nationale! que du foutage de gueule!
si seulement le bio était plus abordable,plus de personnes en achèteraient et ça découragerait les autres agriculteurs d'utiliser les pesticides en masse comme il le font..du moins ils réduiraient la quantité

ah,pauvre france :'(
 
Le bio-équitable est abordable.
En consommant vgl, mon budget bouffe (et hygiène...) est le même que celui d'un pote carnivore qui ne consomme que du éco +.
Seulement voilà, le français moyen préfère son écran télé, sa bagnole et ses vacances que la santé de la planète, des animaux humain et non humains.
On ne peut pas demander au bio d'être plus abordable sinon on tombe dans le bio-productiviste et industriel (bjorg...). Pas mal d'agriculteurs bio en chient déjà car ils ont moins de subventions que les intensifs, aberrants non ? (cf biocontact de je sais plus quand). On veut bouffer sans se détruire et en respectant la planète ? Alors il faut mettre le prix. Pour réduire les coûts, il est toujours possible d'acheter directement au producteur (à la ferme ou au marché bio). En plus ça favorise l'agriculture paysanne.

Tout est toujours question de se donner les moyens et non d'en réclamer de nouveaux.

Tchao !
 
Ah sur ce coup je ne suis pas d'accord avec toi Fab,

Je ne suis pas ce que l'on peut appeller un "bon consommateur" et je ne préfère pas les futilités matérielles à une vie "saine" cependant je refuse de payer plus cher la nourriture.
Actuellement mon budget courses ne dépasse pas les 150 euros par mois (pour 2 personnes) ... et je ne veux surtout pas rentrer dans le jeux du "marché éco" qui est trop cher car considéré comme un produit "haut de gamme", donc devoir accepter que pour avoir la meilleure nourriture (santé dans ce cas) il faille mettre le prix ...
Paradoxalement, le commerce est mon domaine, et je peux te dire que si les agriculteurs aujourd'hui gagnent moins c'est à cause de la grande distri ... ce sont les magasin et la cascade d'intermédiaires qui rend les choses chères ... c'est facile a comprendre.
Par contre le producteur bio, gagne plus (ils le disent eux mêmes) pourquoi ? parce qu'ils n'ont pas besoin de payer des pesticides hyperchers (coûts de production faibles) et la demande est suffisante pour les cantités récoltés (donc pas ou peu de pertes) par contre le prix de vente est plus élevé (?!)ce qui donne au une plus grande marge par rapport à la quantité ... c'est très rentable.
Par contre si tout lemonde se mettait au bio ... ? là on repart sur le cercle infernal de la recherche de productivité et de rentabilité.
En fait pour éviter toute dérive il faudrait consommer Bio et de production locale (quand C possible) pour éviter le maximum d'intermédiaires.
Pour ce qui est de "l'équitable", ce label me fait plus penser à une niche marketing qu'autre chose ...
Je viens de l'Amérique Latine où j'ai connu de gens qui ont travaillé pour des coopératives de paysans (en 1989 et avant !), coopératives qui étaient crées et subventionnées par des congrégations religieuses & associations étrangères (Suisses pour la plus part)
Leurs produits ont toujours été vendus et vous en avez consommé sans le savoir car il s'agissait majoritairement (pour l'Europe) de matière première pour des produits industriels finis par contre leurs difficultés pour vendre les produits autres que la matière première restent toujours d'actualité... alors café, chocolat, etc "équitable" plus chers ... pas à moi.
Le label équitable ne fait que générer de l'argent à celui qui gére le label, les paysans gagnent un peu mieux sur leur produit que s'ils l'avaient vendu à un grossite exportateur local mais il n'y a pas de quoi "foueter un chat" ils restent assez pauvres, incultes et hereusement pour eux, ils se satisfont de peu ...
 
Bouffer non bio de toute façon ça coûte plus cher sur le long terme à cause des maladies que ça génère.
Un agriculteur bio ne gagne pas plus qu'un intensif. Evidemment il n'a pas les pesticides et autre à payer mais il y a plus de main d'oeuvre à payer et le temps passé sur une parcelle est plus long que chez celui qui se contente de tout faire à la machine à grand coup de produits chimiques.
Bouffer non bio coûte également plus cher car en bouffant intensif, on favorise ce type de culture très polluant et ensuite on paye un max d'impôts ou de frais pour dépolluer tout ça.
150€ par mois pour 2 personnes !!! ça me troue le ... On dépense 150€ chacun nous. Et déjà ça me semblait peu. Et c'est vrai que puisque manger est un besoin naturel, ça me semble logique de ne pas négliger cette partie dans le budget. Pourtant, on peut pas dire qu'on soient des bourges : moi j'ai un salaire de prof en tout début de carrière et Adeline est chômeuse non indemnisé, elle a un revenu quand la boîte d'intérim est décidée à lui refourguer quelques heures. Et on arrive à vivre bien dans une région qui n'est pas la moins cher (Nantes).

Enfin, je ne vais pas étaler mes comptes mais c'est vrai qu'on aimerait encore réduire ces frais en cultivant nous même des légumes et en préparant nous même nos tofu et autre péparation à base de soja. J'espère que ce sera possible après ma mutation.

Tchao !
 
Fab, me concernant : ZERO maladies ni enfant, ni adulte.
Malade je serai surement qd mon corps sera plus agé, usé par le temps, l'environnement, etc ... notre corps n'est pas éternel mon grand.

Alors manger Bio c'est certainement plus sain, mais du Bio comme tu me laisses supposer (càd "pur") n'existe pas et ce depuis long temps ...
Le BIo n'est pas cultivé dans le "jardin de l'Eden", mais à côté du champ de l'agriculteur normal, traditionnel. L'eau est polluée, l'air est pollué, bref tout est souillé, tu connais la chanson ...
Alors le "pseudo" gain en santé est bien inférieur à la somme d'argent qu'on te demande pour "mieux manger".
Je ne veux pas payer plus pour manger ... puis quoi d'autre un de ces 4 on va me demander de payer aussi pour respirer un meilleur air ...
Arrétons là svp, toutes ces choses nous dépassent, comprenez que cette logique de faire payer plus pour avoir mieux ne doit pas s'appliquer à des choses comme la nourriture, où l'on va là ?
Bien se nourrir deviendra vite difficile alors quand on sait que la plus part du soja, et céréales (sources de protéines pour nous les VG) proviennent de plantes transgeniques et arrosées de pesticides.

Je le répéte encore pour ceux qui ne veulent pas le croire ni le comprendre le BIO est une niche marketing qui deviandra certainement un jour un "segment" commercial plus grand (mais pas trop car "trop de bio tuerai le bio", sauf si la société marchande disparait)

Voulez payer ? allez y celà ne changera en rien l'agriculture intensive liée à la viande et bientôt au biocarburants ...
Ce n'est pas notre nourriture qu'il faut changer, c'est la société.
 
Il est clair que le prix des produits bio est parfois complètement abusé. C'est parfois 3 à 4 fois plus cher ! En achetant bio ça aide peut être dans un premier temps l'environnement mais j'ai bien l'impression que tout est fait pour garder un certain équilibre non bio/bio pour que le bio reste un produit de luxe avec la logique marcketing qui va avec. Dans un autre contexte mais même logique commerciale, pour les processeurs haut de gamme et basse gamme sont les mêmes, ces derniers étant simplement bridés. Naïvement on pourrait se demander pourquoi ils veulent réduire la qualité d'un produit, simplement parce que ca permet de vendre le haut de gamme plus cher. Pour le bio ca m'étonnerait pas que ce soit la même logique, maintenir les produits non bios pour pouvoir continuer a vendre cher du bio. Mais dans cette logique, acheter bio n'améliore pas les choses car les produits non bios sont maintenu, c'est la logique qu'il faut combattre alors. Disons par exemple s'engager à prendre chez un agriculteur si celui ci s'engage a ne faire que du bio.
 
C'est ce que proposent les AMAP: du bio, local, pas cher (moins cher que les légumes de grande surface souvent), de saison, de qualité... :)
 
Merci jm, voilà une solution ... mais celà implique faire confiance à l'AMAP en question (càd sans le label BIO pour ceux qui y tiennent à ce genre de "détail")
Y en a-t-il partout ?

Seule question : manger que les choses de saison ... veux dire que l'on à accès à quel type de nourriture et à quelle période ?
Question liée au fait que je viens des tropiques donc je ne connaîs pas vraiment la "production" locale saisonière mais crois savoir qu'elle est peu variée ...
 
Je suis inscrit à une structure équivalente à une AMAP, si ce n'est qu'elle fonctionne de manière associative. Je connais d'ailleurs bien les gens qui y travaillent, car on travaille avec eux pour leur créer un logiciel de gestion de stock spécialisé. Les connaissant (et tout le monde peut le faire en allant les voir, leurs portes sont grandes ouvertes), je leur fais confiance.
Pour les légumes de saison, par exemple mon demi-panier de cette semaine contenait (http://perso.orange.fr/lebiaujardin/paniers.html)
- Poireaux
- Salade
- Mâche
- Rutabaga
- Carottes
Depuis qu'on avait parlé ici d'AMAPs, Tom a déjà pris un panier dans une AMAP près de chez lui: on en trouve de plus en plus :)
 
Pour la question du bio, il est évident qu'il est moins "mauvais", car les aliments contiennent moins de résidus de pesticides que les aliments provenant de l'agriculture dite "conventionnelle" ("Conventional fruits are 3.6 times more likely to contain residues than organic fruit samples and conventional vegetables are 6.8 times more likely to have one or more detectable residue." tiré de http://www.newfarm.org/depts/gleanings/0504/pesticide.shtml une analyse comparative de présence de pesticides entre les différentes productions)
Cela dit, je pense qu'il faut tout de même relativiser... En effet si on ne prend en compte que la présence de pesticides dans les aliments, nous végétariens (et d'autant plus vrai pour les végétaliens) avons tout de même moins de soucis à nous faire que les omnivores, de par le fait que les pesticides se retrouvent en proportions de plus en plus élevée en allant vers le haut de la chaîne alimentaire. (http://www.chem.unep.ch/Pops/POPs_Inc/INC_5/pressroom/prfr.htm)

Cependant, bien que je ne consomme que très peu bio finalement, il y a un aliment que je n'achète QUE bio, ce sont les bananes. Il y a plusieurs années, j'avais lu un article concernant les pesticides utilisés dans l'agriculture "conventionnelle" des bananes, et vu l'impact destructeur sur les populations productrices, j'ai arrêté cet achat (en plus, je leur trouve beaucoup plus de goût, ce qui n'est pas le cas avec d'autres fruits et légumes). (http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1462)

bref, chacun fait bien comme il l'entend, avec les moyens qu'il a et qu'il veut mettre... 0:)
 
Et encore si vous saviez à quel point les bananes trouvées en europe ne sont pas "terribles", des bananes de Colombie, j'en consommais sur place et le calibre & goût son bien meilleurs là bas (curieusement ceux importés aux USA sont encore meilleurs !)
A part ça on parle consomation BIO ... la banane même produite sans pesticides n'est pas "BIO", elle voyage pas mal ... puis elle est cueillie verte, muris dasn les cales des bateaux)

Pour ce que dis Cydwen sur les traces des pesticides, etc sur les produits BIO, tout dépend d'où ils proviennent, la pollution non seulement n'est pas que locale mais en plus n'as pas de frontières (pluies acides, radiations, dioxines, etc ... voyagent tranquilement dans le vent)
 
Faut-il encore savoir pourquoi on achète bio. Moi, l'argument "pour ma santé" je le laise un peu de côté. Si je ne consomme que bio, c'est pour l'environnement en priorité. Evidement que le champs de l'agriculteur bio est contaminé par son c..... de voisin intensif. Cependant, lui ne participe pas à ce désastre écologique. Alors je préfère soutenir le bio.
Je trouve que c'est vouloir se déculpabiliser que de dire, de toute façon, le bio c'est pas parfait. Evidemment ça ne l'est pas (l'équitable non plus) mais au lieu de critiquer sans agir ou de renoncer et se dire "du coup j'achète l'intensif, c'est moins cher", je préfère aller là où ça me semble le plus éthique : bio, biodynamique, agriculture paysanne, de saison...
On ne peut pas changer le monde mais seulement soi-même alors à défaut de critiquer la société, j'agit sur la seule personne que je peux influencer durablement : moi-même.
Si je renoncais et achètais intensif sous prétexte que le bio est une mode, alors rien ne bougera non plus et en plus j'aurais ma conscience souillé de ne pas aller au moindre mal.

Pour ce qui est des infos pratiques, en écrivant au GAB de ton département, tu recevras une liste des vente à la ferme ainsi que la liste des fruits et légumes de saison. Même en plein centre de Nantes, les agriculteurs bio se bougent pour vendre et faire connaître leur produits.

La société n'est faite que d'humains alors si elle ne bouge pas c'est qu'individuellement chacun ne bouge pas assez.
 
Pour les fermes j'ai déjà trouvé des infos.
Les AMAPS me paraissent une bonne idée mais malheureusement les produits proposés sont en quantité trop importante par rapport à ma consommation ... puis le choix est limité ...

Pour ce qui est du BIO Fabien, fais comme tu veux mais saches que les individus (consommateurs) ont très peu influencé l'industrie ...
Pour que ça change de nos jours il n'y a que la voie politique (ou collective associative mais très forte)
En attendant la seule chose qui bouge est le tiroir caisse des magasins Bio.

C'est ça qui est frustrant, on a réussi a nous reléguer à l'état de "consommateurs" point barre.
On est dans une société marchande qui n'a pas de valeurs (elle ferai mieux d'en avoir)
C'est la logique commerciale qui l'emporte sur l'humain encore une fois, alors pourquoi payer + cher ?

Si ce que tu cherches est à réduire ton empreinte écologique, faire un geste écolo pour la planéte alors ...
j'espère que tu ne consommes aucun produit inutile (bois que de l'eau au lieu du café ou du thé), que tu n'achètes aucun fruit exotique, etc ...

Tu vois, on fait tous avec ce qu'il y a ...
La bonne logique serait d'avoir des produits propres (le + écologiques possibles) mais ils n'existent pas et la logique économique ne vas pas dans ce sens (car le BIO n'est qu'une niche ou segment commercial)

Achète bio, continue c'est ton droit et ton choix (il est noble mais tu te fais avoir) mais le temps passant tu verras que rien ne changera de si tôt si la politique ne s'en mêle pas.
 
La politique ne s'en mêlera jamais car elle va là où les voies sont, c'est à dire vers le (la) citoyen(ne) moyen(ne) qui s'en fout de l'écologie. Si un politique voit que le commerce écolo n'est pas si attractif que ça au regard de la majorité, alors il ne se mouillera pas de peur de perdre son électorat. Attendre que les politiques bougent c'est attendre en vain (selon moi).
De même, certains disent : c'est aux entrepreneurs de se bouger (ils manipulent les politiques et contrôlent l'économie). Je dis idem. Le bourge entrepreneur va là ou le fric est ; là où le débouché est le plus important et donc là où il y a le plus de consommateur(trice)s. Si personne ne consomme écolo, alors l'entrepreneur n'ira pas vers cette voie. Y'a juste à regarder le domaine automobile qui est l'exemple le plus fort. La voiture propre (niveau carburant) existe : pantone - huile de friture recyclée. Mais pas assez de débouché quand on voit comment le (la) citoyen(ne) est attaché à son pétrole et tout ses produits dérivés.

C'est vrai que même pour le bio-équitable, c'est con d'être réduit à l'état de vache à lait (surtout en tant que vgl ;) )mais de toute façon, pour l'instant on consomme donc autant aller au moindre mal. J'espère un jour produire assez de bouffe et service par l'intermédiaire d'un écolieux pour être autonome et ne plus avoir à toucher ce satané argent en privilégiant les SELs ou autre. Mais tant que je ne peux être autonome (et pas autarcique) et que je dois consommer pour ma bouffe, mes fringues et autre, je préfère consommer bio-équitable.

Pour moi, réduire mon empreinte éco n'est pas faire une monodiète de la céréale cultivée la plus proche de chez moi mais favoriser les voies de moindre mal.

Dans l'idée de Sartre il y a : "Que se passerait-il si tout le monde faisait comme moi, le monde serait-il meilleur ? ..."
Par cette réflexion, je pense que si tout le monde consommait écolo, alors oui, le politique devrait bouger sinon il perdrait ses cheres voies. L'entrepreneurs bougerait sinon il perdrait ses cher(e)s consommateur(trice)s. Alors que si tout le monde manifèste sans modifier son comportement, qu'en reste-t-il ? Un troupeau de gens attendant que son voisin se mouille avant lui de peur que ça allège son porte-monnaie.

Le bio est en dehors du social à mon goût. ça devrait-être la normalité minimale en matière d'agriculture. La lutte sociale, à mon avis, passe aussi par la consommation et par tout le reste (manif, entraide, assos...).

ça me rappelle une organisation anar (connue) qui fait des t-shirts. Je leur ai demandé pourquoi leur t-shirts n'étaient pas bio-équitable vu leur idées. On m'a répondus qu'ils voulaient des t-shirts à prix abordables et pas que pour les bobos. Je leurs ai répliqués qu'avec leur commerce, ils soutenaient le travail des enfants, la pollutions par les pesticides, l'exploitation humaine dans des pays du Sud... Je n'ai pas eu d'autres réponses. En revanche, selon leur slogan : résister c'est créer. plusieurs membre de cette même organisation ont créé une entreprise qui travaille avec des matières premières issus du commerce équitable. Là je dis que c'est déjà un peu plus acceptable.
Si en agissant on détruit plus qu'on ne fait bouger les choses (je ne pense pas qu'un slogan sur une fringue fasse trop bouger les mentalités), alors à mon avis, l'action mérite d'être modifiée ou arrêtée.
 
J'aime les chiffres-chocs, au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué ; j'espère trouver quelques actions pour pas trop tourner en rond avec tout ça : http://www.mdrgf.org/news/news060611_pe ... urope.html

" En Europe, ce sont 47% de ces aliments qui contiennent des résidus de pesticides dont 5% sont non conformes à la réglementation (dépassement des Limites Maximales en Résidus - LMR) [...]

Au niveau européen, la contamination des aliments pour bébé est également préoccupante : 8,7% d’entre eux contiennent des résidus de pesticides et 2.7% d’échantillons dépassent mêmes les LMR. [...]

Pour la France ce sont 48% des aliments qui contiennent des résidus de pesticides dont 4% qui dépassent les LMR. [...] Si la situation semble s’améliorer pour les légumes (34% d’aliments contaminés en 2004 contre 41% en 2003), la situation est inverse pour les fruits : 65.7% contiennent des pesticides en 2004 contre 64.5% en 2003 et surtout pour les céréales où il n’y avait aucun dépassement de LMR en 2003 alors qu’en 2004 ce sont 2.4% des céréales analysées qui sont au-dessus des LMR, pour un total de 50.4% d’échantillons contaminés. [...]

En France, les résidus multiples sont de plus en plus fréquents puisqu’on est passé de 23.7% des échantillons d’aliments végétaux contenant de 2 à 8 pesticides différents en 2003 à 25.5% de ces aliments contaminés par des résidus multiples en 2004 ! [...] L’enquête européenne montre également par modélisation que certains aliments sont tellement contaminés par des résidus de pesticides que les plus gros consommateurs de ces aliments peuvent ingérer journellement des quantités supérieures aux doses de référence pour la toxicité aiguë ! C’est le cas pour des enfants qui pourraient ainsi ingérer jusqu’à 8 fois la dose de méthamidophos, un insecticide neurotoxique, dans des laitues, ou encore 4 fois la dose de oxydemeton-methyl, toxique pour la reproduction et le système nerveux, dans des pommes ! "
 
Bon j'arrête de chercher parce que le problème quand on cherche, c'est qu'on trouve (en même temps les sources ne sont pas facilement vérifiables) :

"Chez 100% des 308 femmes enceintes espagnoles, ayant ensuite donné naissance à des enfants en bonne santé entre 2000 et 2002, on a trouvé au moins un type de pesticide dans le placenta. C’est ce que montre une étude menée par l’université de Grenade sur les patientes d’un hôpital (1).L’auteure de l’étude, Maria José Lopez, a cherché la présence de 17 pesticides organochlorés, qui sont aussi des perturbateurs endocriniens. Elle a observé que le placenta des femmes contenait en moyenne 8 substances chimiques différentes, et parfois jusqu’à 15. Les pesticides les plus fréquents sont le 1,1-dichloro-2,2 bis (p-chlorophényl)-éthylène (DDE) à 92.7%, le lindane à 74,8% et l’endosulfan-diol à 62.1%.Selon Maria José Lopez, «on ne connaît pas réellement les conséquences d’une exposition aux pesticides perturbateurs du système endocrinien chez les enfants, mais on peut prédire qu’ils sont susceptibles de provoquer de sérieux effets puisque l’exposition du placenta se produit à des moments clés du développement embryonnaire».(1) «Maternal-child exposure via the placenta to environmental chemical substances with hormonal activity», M. Lopez Espinosa, université de Grenade, Espagne"
 
Arf j'en rajoute une couche sur les malformations que les pesticides "sont accusées" d'occasionner (je mets du conditionnel pour ne pas subir de pressions, en bon parano que je deviens) : voir ici et ! D'ailleurs, côté pesticides, les générations futures semblent autant dans la merde qu'avec les déchets nucléaires ou en plastique !! Vive le progrès !!!!!!
 
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