Transition

Misterludo69

Jeune bulbe
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Bonjour,

Végétarien j'envisage la transition vers le vegetaLISME.. ce pendant j'ai encore qqes barrières de rationalité qui m'empêchent de franchir Le Cap. Bien sûr si j'écris là c'est que jai envie d'être formé convaincu mais je dois vraiment faire car cest pour moi une conviction. Or aijoiurfhii parmis ces barrières les œufs. Pourquoi ne pas en manger si les œufs sont bio ou labell rouge, j'entends par là elevage ethique ? Je demanderai ensuite pour le miel sachant que mon proprio fait le sien avec amour...
 
Salut

Les motivations pour être végétaliens sont multiples et si je devais en citer deux qui me paraissent essentielles, cela serait :

1) Volonté d'éviter que les animaux d'élevages soient tués.

Pour les produits laitiers et oeufs, sauf très rares exceptions, les animaux sont tués (exemple : poussins mâles, poules pondeuses au bout de 18mois). Concernant les abeilles, elles peuvent être tués également mais il me semble que c'est moins systématique (selon comment s'est fait).

2) Ne pas participer à l'exploitation/travail des animaux.
Pour certain(es), l'être humain ne doit pas faire d'élevage/contrôle de naissance d'animaux appartenant à d'autres espèces dans le but d'en tirer un bénéfice (pas forcément financier), pour d'autres, c'est accepté selon les conditions d'élevage comme cela semble être le cas pour toi.
 
Bienvenue Misterludo69 !

La rationalité est une très bonne chose. Il existe aujourd'hui, par exemple, des "zététiciens" qui appliquent l'esprit critique à la question du rapport de l'humain aux autres animaux.

Si tu veux des arguments contre la consommation d'oeufs (même "bio", même "élevage en plein air") tu en trouveras ici, par exemple :

De manière général, quel que soit le mode d'élevage, manger des oeufs (comme manger des produits laitiers) implique l'exploitation des femelles et le meurtre des mâles. Sachant que ces animaux sont sentients et que même dans les "meilleures" conditions possibles d'élevage, leurs besoins biologiques ne sont pas forcément comblés, il n'y a pas besoin d'argument supplémentaire. Si ton éthique est de respecter les animaux et de ne pas leur infliger de souffrances non-nécessaires à ta survie, alors il ne faut pas exploiter de poules pondeuses (ni tuer les mâles), quelles que soient les conditions.
 
Bienvenue Misterludo69 !

La rationalité est une très bonne chose. Il existe aujourd'hui, par exemple, des "zététiciens" qui appliquent l'esprit critique à la question du rapport de l'humain aux autres animaux.

Si tu veux des arguments contre la consommation d'oeufs (même "bio", même "élevage en plein air") tu en trouveras ici, par exemple :

De manière général, quel que soit le mode d'élevage, manger des oeufs (comme manger des produits laitiers) implique l'exploitation des femelles et le meurtre des mâles. Sachant que ces animaux sont sentients et que même dans les "meilleures" conditions possibles d'élevage, leurs besoins biologiques ne sont pas forcément comblés, il n'y a pas besoin d'argument supplémentaire. Si ton éthique est de respecter les animaux et de ne pas leur infliger de souffrances non-nécessaires à ta survie, alors il ne faut pas exploiter de poules pondeuses (ni tuer les mâles), quelles que soient les conditions.
Là ok convaincant....et pour le miel ?
 
Le miel c'est 75% de sucres ... on en a pas besoin pour vivre.
Quant à savoir si les abeilles sont sentientes, si elles souffrent, si l'apiculteur les traite "bien" ou pas, personnellement, je ne cherche plus à avoir le détail puisqu'on a pas besoin de manger du miel. C'est comme pour le lait : l'homme a vécu pendant des centaines de milliers d'années sans, nous sommes les seuls animaux à boire du lait d'autres mammifères à l'âge adulte (depuis moins de 8000 ans à peine et pas partout dans le monde) donc bon ... dans le doute, s'abstenir de faire souffrir des animaux pour rien.
 
Pour le miel pose toi 2 questions simples, pourquoi les abeilles le produisent ? Et quand on leur enlève elles mangent quoi ? Elles ne passent pas leur vie à produire ça pour rien , ce sont les réserves de nourriture de la ruche, en en retirant une partie on les force à produire plus plus plus, c'est de l'exploitation tout simplement, certains apiculteurs donnent du sucre pour les nourrir à la place mais les qualités nutritives entre du miel et du sucre n'ont rien à voir pour les abeilles qui ne mangent que ça. Et nous on peut parfaitement s'en passer, donc pourquoi exploiter des bestioles qui n'ont rien demandé.
 
Au risque de répéter ce qui a été dit ci-dessus: même si on considère qu'une abeille n'est pas sensible (ce qui n'est pas dit), d'un point de vue purement humain: c'est toujours un rapport de domination.
Même le plus doué des apiculteur·ices ne pourra pas éviter de se faire piquer s'iel récolte sans protection: ça montre bien que les abeilles ne sont pas d'accord, qu'il n'y a pas "d'échange" idyllique souvent mis en avant pour légitimer l'exploitation.
Enfin, j'ai lu que les abeilles sociales concurrencent les abeilles sauvages non-sociales, qui elles aussi butinent. Alors qu'on a plutôt tendance à soumettre les abeilles sociales à un syndrome de domestication par sélection (pour réduire leur agressivité, et donc le risque de piqure), la biodiversité en est impactée indirectement. Les abeilles sociales sont importées et entretenues par les apiculteur·ices, leur conférant un avantage considérable par rapport abeilles sauvages, pour assurer la production à destination de l'être humain.
 
J'ai un hôtel à insectes dans mon jardin. J'aime observer le vas-et-vient des abeilles solitaires, le remplissage des logements,....
Elles s'en fichent que je les regarde, et ne tentent pas de piquer. Jamais décelé d'agressivité chez elles. De mon côté je ne les embête pas non plus, faut dire.
 
Oui ça se fait pas brutalement, pas facile de le devenir mais c'est faisable!
 
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