Véganisme et effondrement/déclin de la civilisation

Balika

Élève des carottes
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Bonjour à tous,

je propose de regrouper sur ce sujet tous les articles, vidéos, livres, qui traitent de la question de notre rapport aux animaux non-humains, dans une optique de déclin/effondrement de notre société thermo-industrielle.

Quelques questions de base :
- quel modèle agricole dans un contexte de déplétion pétrolière ?
- comment produire de l'engrais sans animaux (et si avec, dans quelles conditions "éthiques") ?
- quels outils utiliser en maraîchage, en culture de céréales ? Quels moyens de traction ?
- comment obtenir une alimentation végétale suffisamment variées pour être en bonne santé dans certaines zones (montagne, plaines, etc) ?
- comment produire la B12 et autres éléments indispensables en s'affranchissant du monopôle des gros labos pharmaceutiques ?
- etc

A vos claviers ! ;)
 
Quelques pistes qui doivent probablement comporter leurs inconvénients également :

- Pour la B12 végétale, même si d'autres études doivent confirmer comme déjà évoqué, il y a la lentille d'eau et d'autre plantes qui en posséderaient : https://www.youtube.com/watch?v=QHvRArWglRY&t=5s.
De même, je ne serai pas surpris que les générations futures réussissent à cultiver leurs propres bactéries.

- Pour l'engrais : il y a l'urine humaine : https://www.youtube.com/watch?v=fN-xclhC8HM

- Dans un monde sans pétrole :
Micro algue pour produire le pétrole : https://www.youtube.com/watch?v=dioMjAfq49w
Sinon une énergie solaire qui ne fonctionne pas avec le silicium? car très énergivore pour l'instant : https://ecoinfo.cnrs.fr/2010/10/20/5-impacts/
Mais sinon le nucléaire et ses inconvénients également.

- Moyen de traction et outils : la mécanique et ou les mains humaines. Ne pas labourer, utiliser une sorte de grelinette mécanisée pour aérer le sol sans le détruire. Accepter un peu de perte et éviter l'usage des insecticides.

- Concernant les zones comme montagnes et plaines, ce sont loin d'être des zones non fertiles, le végétal peut très bien s'y adapter. Mais sinon reste la solution du commerce avec les zones voisines.
 
Questionnement très intéressant :)
Je pense, comme Pablo Servigne entre autres, que l'agriculture du futur sera l'affaire de beaucoup + de monde que maintenant et que le "salut" viendra en partie de la multiplication des néoruraux et du développement des pratiques comme l'agroforesterie / la permaculture.
Pour la question de l'engrais, si on part du constat qu'en terme de production de biomasse sans apport extérieur, rien ne vaut la forêt, et que c'est la forme spontanée de végétation dans pas mal de régions... je pense qu'on peut en déduire qu'il est possible d'arriver à des modes de culture sans apport d'engrais en allant dans le sens de la nature et non à son encontre comme l'agriculture classique.
Sinon, pour ma part, j'ai des animaux (chevaux, ânes, vaches, moutons et poules) issus de sauvetage et du coup je récupère pas mal de fumier éthique dont je me sers au potager. + compost issu des toilettes sèches.
 
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