Végétarisme et classe sociale

  • Auteur de la discussion Anonymous
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disons que de loin, j'avais l'impression de lire une conversation du style "le végétarisme, c'est cool, mais le soja, j'aime pas/c'est pour les riches/autre"
Et vu que généralement, en ce qui concerne le soja (et le quinoa, les azukis, le gluten, autre) c'est une façon de se dédouaner de ne pas pouvoir être végé "même si on aimerait bien", je vois bien ça comme un dédouanement de ses habitudes alimentaires.
Maintenant, en effet, j'avais pas compris qu'il s'agissait de savoir si le quinoa était un "truc de riche" ou je soja "un aliment dangereusement hormoné" ^^
Sinon j'aurais sans doute dis que de mon avis, le quinoa est en effet devenu un truc de bobos assez friqués, parce que le prix au kilo s'envole, merci aux traders :/
Par contre au niveau du soja, je crois pas avoir regardé les prix, et sans doute parce que j'utilise aussi depuis mon adolescence, je le vois personnellement pas comme un truc de riche :)
 
je ne suis pas d'accord quand on dit que le tofu et le quinoa sont chers! c'est bien moins cher au poids que la viande! Et si on regarde du côté des lentilles, pois cassés, etc, c'est encore moins cher que le quinoa et on en trouve partout... et ce sont culturellement des plats de pauvres qui justement ne pouvaient pas se payer de viande tous les jours.
Personnellement je crois que c'est de la mauvaise foi, je compare ça à ceux qui se ruinent pour leur voiture et me disent que circuler à vélo c'est un truc de riche.
c'est quand même grave illugique: en arretant d'acheter les produits les plus onéreux, a savoir viande et poisson ça reviendrait plus cher!
Mais oui hélas il ya des gens qui vont dire que le végétarisme c'est un truc de riches ou de bobos. C'est vraiment bidon comme argument? je pense pas que tes amix arrêtent de boire de l'eau potable parce que c'est un truc de pays riche' ou de prendre la voiture parce que c'est un truc de riche, etc.
ce n'est pas une réflexion sociale qu'ils font, encore une fois à mon avis seulement, mais juste répéter des poncifs.
 
Rassure-moi, olympe : tu n'as pas lu ce qui a été écrit avant ton intervention ?
Sinon, je reviendrai un peu plus tard sur ta remarque erabee. <br /:><:br /> — Le 07 Fév 2015, 14:38, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Du coup, je reprneds :
Erabee":1msdfr9f a dit:
du coup il est tout à fait imaginable d'exclure ces produits trop symboliquement connotés, sans pour autant manger de viande ou de lait ou autre ^^

Non. Parce que ce n'est pas si simple.

Je n'ai parlé que des produits dans mon premier message mais ça va un peu plus loin que ça. Et que ça reviendrait à entrer dans le cliché du végé qui ne mange que des légumes et rien d'autres, puisque hormis les végé, personne ne pense aux pâtes, aux céréales et aux légumineuses quand il s'agit de penser "repas végéta*ien". Or, n'oublions pas qu'il est très répandu de dénigrer et de ne pas aimer les légumes là où c'est un crime de lèse-majesté d'en faire de même pour la viande.

Et puis, il y a un lien à faire aussi avec le fait que l'on ne réalise pas quand on est omni qu'i y a plein de plats végé dans ce que l'on mange au quotidien.
Tout ceci est bien ce qui mène à la question que nous avons touTEs entenduEs : "Mais qu'est-ce que tu manges alors ?!"

Enfin, personne ici n'est sans savoir que le végétarisme passe pour un "truc de riches" et si dans l'absolu, ça n'est pas tout à fait faux, dans la pratique, il y a des biais d'analyse qui nous empêchent de le voir si l'on ne se penche pas sérieusement sur la question. Or, qui se penche sur la question si ce n'est le végétariens en passe de le devenir ou qui le sont déjà ?
 
Olympe : effectivement, si tu prends de la viande d'une certaine qualité, c'est plus cher. Seulement voilà, on parle de personnes avec peu de moyens, qui regardent les prix bas. Exemple, cette semaine, la saucisse 6.5€/kg à Cora.... quand tu fais les promos, tu trouves de la viande vers 6€, et même moins. A titre de comparaison, le tofu est à 7.4€/kilo au delhaize
Maintenant, y a aussi Aldi qui propose une gamme de produits similis-carnés dans les 7-8€/kg....c'est un peu cher par rapport à la viande, mais peut - être que comme c'est proposé par Aldi, ça va peu à peu entrer dans les moeurs de la clientèle qui fréquente ce type de magasin ?
Et aussi, j'ai lu sur un autre forum, dans les conseils aux ménages fauchés, pour composer des menus bon marché, de limiter la viande, de la mettre dans un plat avec beaucoup de sauce autour, d'augmenter les féculents, utiliser les légumes secs, moins chers....
Très paradoxalement, alors qu'ils visent une clientèle fauchée, les magasins discount offrent peu de choix en légumineuses sèches (et guère davantage en légumineuses en boite, même si c'est déjà moins économique).
 
Emy-spheres: Je te sens très agressive dans tes messages ^^ D'ailleurs tu sélectionnes bien précautionneusement ceux auxquels tu réponds, oubliant mon dernier post au passage :oops:

sans parler d'aimer les légumes, riz+haricots rouge, ça fonctionne. Maïs+pois-cassés ça fonctionne. Couscous, à la base, y'a pas de viande. Gratin dauphinois, y'a besoin ni de soja ni de quinoa, ni bien entendu de viande ou de lait animal. Pot au feu, pas mieux. crèpes et galettes garnies idem. Cakes salés pourquoi pas.
Je vois pas trop en quoi dire qu'on peut se passer de quinoa ou de soja est limitatif et fait direct penser qu'on n'a plus qu'une solution, c'est de bouffer du vert cru. :whistle:

Alors certes, quand je nourrissais ma famille grâce aux banques alimentaires, j'étais contente d'avoir des yahourts à la "fraise" et quelque chose à servir à mon fils le soir. N'empêche, que le végétarisme soit "un truc de riches", faut aller en parler avec IV (ou pas, la pauvre ^^) http://www.insolente-veggie.com/le-carn ... de-riches/ ou encore aller sur ce tread de végéweb: un-debat-de-riche-intellos-t8868.html ou encore pourquoi des assos humanitaires ont décidé de ne servir que des végétaux à ceux qu'ils aident (oh les bobos -_-) par ex ici à 9:20 https://www.youtube.com/watch?v=MtD-LSK57gI

D'ailleurs, très récemment, on s'est interrogés avec mon loup sur pourquoi des gars comme "les restos du coeur" n'étaient tjs pas vgl dans leurs dons. On a fini par convenir qu'ils restaient dans un paradigme capitaliste où leur but était d'aider ceux qui tombaient à re-rentrer dans la normalité et la "croissance" ^^ prolétairement parlant, certes, chacun sa classe et les prolos seront bien gardés :/
Et surtout les pauvres seront plus malades du fait de leurs choix alimentaires. Sauf ceux qui conservent des habitudes fruits-légumes-pas/peu de viande; comme le montre par ex cet article http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin ... risees.pdf
On peut s'interroger sur la volonté profonde de personnes informées sur les répercussions qu'auront certains comportements sur leur santé. Par ex, le grand-père de mon loup est mort d'un cancer du colon (ouais, ouvrier de base = charcutaille, laitages, sel et alcool... les légumes c'est dégueu toussa) et mon beau-père préfère se faire faire une coloscopie de contrôle tous les 2 ans (anesthésie générale + un gros tube-caméra dans les fesses, que du bonheur quoi) plutôt que de manger plus sainement. Cette décision, il n'est finalement pas seul à la porter. L'assurance maladie lui paie l'anesthésie, le bloc, les chirurgiens, la salle de réveil, les infirmiers, la surveillance, et les résultats d'analyse... juste pour vérifier, en plus, car après, le jour où il aura vraiment le cancer, à ce moment là ce sera aussi les produits de chimio, l'aide psycholo/psychiatrique à lui et ses proches, les déplacements à l'hosto si personne peut le conduire, la chambre d'hopital, les soins paliatifs etc... Bref, mieux vaut soutenir la "culture prolo" quelque part où on peu débloquer plus de fonds monnétaires en cas de pépin ^^ Pas certaine qu'il aurait la même insouciance et revendication de maintien de sa culture dans un pays où personne couvrirait ses arrières (avec un sale jeu de mot dedans)
 
Erabee":e41d4yac a dit:
Emy-spheres: Je te sens très agressive dans tes messages ^^ D'ailleurs tu sélectionnes bien précautionneusement ceux auxquels tu réponds, oubliant mon dernier post au passage. :oops:

C'est que tu n'as pas bien lu ce que j'ai écrit avant ou je ne sais pas… Qu'est-ce que j'aurais dû ajouter ?

J'essaye d'avoir une analyse qui va un peu plus loin que "ouais mais le tofu, c'est pas si cher !", "on n'est pas obligé de manger du quinoa" ou autre "c'est pas vrai que c'est un truc de riches le végéta*isme" parce que j'ai cru comprendre que ce n'est pas du tout en rapport avec ce que les interlocuteurices de Fabicha ont avancé comme arguments sur leur vision du végéta*isme.

D'ailleurs, tu t'enfonces dans le hors-sujet dans le reste de ton post. Sauf là :
"D'ailleurs, très récemment, on s'est interrogés avec mon loup sur pourquoi des gars comme "les restos du coeur" n'étaient tjs pas vgl dans leurs dons. On a fini par convenir qu'ils restaient dans un paradigme capitaliste où leur but était d'aider ceux qui tombaient à re-rentrer dans la normalité et la "croissance" ^^ prolétairement parlant, certes, chacun sa classe et les prolos seront bien gardés".

Je ne pense pas avoir quoi que ce soit à ajouter à ce que j'ai dit si ce n'est qu'il faudrait peut-être cesser de considérer ces personnes comme des imbéciles qui préfèrent s'acheter un écran plat qu'arrêter de bouffer de la viande…
 
et moi je pense que tu pourrais prendre le temps de suivre les liens que j'ai proposé, voir soyons fou de les lire/écouter :)
 
Erabee je pense que tes liens sont un peu à côté de la plaque en fait : Emy_Spheres sait bien tout ça (que c'est possible d'être pauvre et végé/végane); d'ailleurs elle l'expérimente en live. La question de ce fil n'est pas de débattre du coût de la bouffe omni vs végé vs végane.
 
OK mais je continue de penser que c'est "légèrement" hors-sujet en fait.
 
Euh, je confirme que les personnes dont je parle ne parlaient pas du "végétarisme comme un truc de riche", et je crois que ça a été maintes fois répété sur le fil. Ça veut pas dire qu'il ne faut pas en débattre, mais faut éviter de faire des procès d'intention aux gens.
L'une des personnes dont je vous parle, par exemple, a tout à fait les moyens de se payer la bouffe qu'elle veut, le souci n'est pas l'argent, mais une barrière symbolique qu'elle traîne du fait de son parcours social. Et par ailleurs, elle n'a jamais dit qu'elle ne la franchira pas, mais que c'était un frein énorme pour elle, une difficulté spécifique. Donc, lui présneter des documents disant qu'on peut être végé et pauvre ne changera rien à ses questionnements et ne l'aidera certainement pas à dépasser les freins auxquels elle fait face. Par ailleurs, elle bouffe déjà très peu de viande, par éthique, et est déjà dan sune démarche de questionnement et de remise en question personnelle. Perso, je préfère soutenir dans ce cas plutôt que d'enfoncer encore plus ou culpabiliser, ce qui serait complètement contre-productifs (je trouve).
L'autre personne est plus que précaire et est végétarienne, et concrètement (un peu comme Erulelya je crois, et si j'ai bien compris), il y a certains aliments qu'elle n'arrive pas à intégrer dans son alimentation, parce qu'ils sont marqués socialement et que ça la bloque.
J'espère que ça éclaircit un peu le malentendu.... Quand j'ai ouvert le fil, c'était un peu confus dans ma tête. Je l'ai réalisé en répondant plus tôt à Erabee (merci d'ailleurs :) ) et en "redécouvrant" le titre du fil (pas du tout adapté en fait).... donc j'aurais peut-être dû présenter le débat autrement :)
 
ok, c'est comme une nana qui refuserait de porter une jupe/se raser les cheveux "parce que ça fait pute/gouine, en somme? dans le genre des injonctions paradoxales faites aux femmes dans le sexisme, finalement?
Du coup c'est plus la question de comment sortir du shéma capitaliste des classes comme étant un shéma fonctionnel soutenable, c'est ça?
 
Pour la première phrase, je dirais que oui, probablement.
Et la deuxième phrase, j'ai pas compris :oops:
 
Moi, je trouve la réflexion intéressante, du point de vue de l'étude des représentations.

Géographiquement, le végétarisme subi est un comportement "de pauvre" mais le végétarisme choisi beaucoup moins.

Dans les pays dits "du Sud", les classes populaires n'ont pas ou peu accès à la viande, qui est un aliment "de luxe" et l'augmentation du niveau de vie provoque une diversification alimentaire avec augmentation des produits animaux (c'est la "transition alimentaire", théorie carniste mais qui se vérifie à l'exception de l'Inde).

Donc dans les pays dits du Sud les plus pauvres souffrent quelques fois de sous-nutrition et mangent peu de produits animaux. D'où des plats traditionnels végétariens voir végétaliens.

Mais dans les pays dits "du Nord" (occidentaux en gros), ce qui différencie les plus riches des plus pauvres c'est surtout l'accès à des produits de qualité et donc pas la viande.

Les plus pauvres souffrent statistiquement plus de surnitrution à cause des produits discounts plein de gras et de produits animaux. Un steak haché surgelé discount, c'est pas cher.

Au contraire le mouvement végétarien, souvent proches du bio, est plutôt issu des classes plus aisées.

Evidemment ça ne veut pas dire que tous les pauvres sont omnis, très loin de là, et encore moins qu'il faut être riche pour être vg.

Mais ces représentations sont réelles : ce n'est pas pour rien qu'un monde vegan et le cri de la carotte sont dans les centre-ville, que Paris est la ville qui abrite le plus de restau vg (et pas dans les banlieues rouges...). Clairement le coeur de cible de Naturalia, Biocoop ou la Vie Claire est plutôt riche (et blanc).

Je vois bien à Toulouse, pour avoir un appartement familial situé dans les Carmes, à proximité à pieds du Cri de la Carotte + Biocoop + boutiques diététiques/bio + restau vg... On n'est pas dans le Toulouse populaire mais en plein quartier bourgeois ! Le marché est un des plus chers de Toulouse...

Bref, je pense qu'on peut admettre ses représentations, après, comment les contourner, c'est autre chose, peut-être en se "reconnectant" avec ses ancêtres ? Mon arrière-grand-mère a survécu au début du siècle dans les villages pauvres des Pyrénnées avec une alimentation à base de chou et de haricots ;)
 
Ton raisonnement se tient, Fleur16.
Après, il faut quand même bien admettre que, au-delà du type de population qui y vit, si les restos végés et autres boutiques destinées aux végés s'installent dans les grandes villes, c'est aussi une question de bassin de population. Dans ma petite ville de 5.000 habitants, de tels établissements ne survivraient pas. C''est seulement dans les grandes villes qu'on voit apparaitre ce type de commerce.
Après, une étude sur le lien entre niveau de vie ou origines sociales des habitants des grandes villes françaises et nombre de commerces végés ou bios serait intéressante.
Et, pour le cas spécifique de Paris, l'influence du tourisme sur le CA et donc la survivabilité d'un commerce végé aussi serait intéressante à voir (surtout pour les restos, je doute qu'UMV vende beaucoup aux touristes). Parce que le nombre de restos végés à Paris me parait proportionnellement énorme par rapport à ce qu'on trouve en province.
Par contre, si je ne trompe pas, il n'y a que deux magasins vegans en France, et il est assez étrange que le second soit à Toulouse, qui n'est pourtant pas la deuxième ville de France (après vérification, 4ème ville et 6ème agglomération)
 
Je pense qu'au contraire, UMV vend assez bien aux touristes.... suffit de lire le nombre de gens du forum qui profitent de leur passage à Paris pour y aller. Je pense qu'ils ont surtout réfléchi à être facilement accessibles par les transports en commun.
Sinon, sur ce site : http://www.vegetari1.net/article-les-vi ... 83109.html 39 restaurants végétariens à Paris... vous confirmez ?
Et 9 restaurants végétariens à Gand, soit 1/28000 habitants, pourtant pas une des villes les plus riche de Flandres (par contre, très touristique, ça doit aider).
En Wallonie, par contre, y en a quasi aucun ... outre que la Wallonie soit plus pauvre que la Flandre, je pense que les différences culturelles jouent aussi... j'ai constaté une plus grande ouverture au végétarisme et aux personnes végétariennes, sans que ça soit lié à la classe sociale, en Flandre.
 
Oui UMV a beaucoup de clientèle étrangère, le parton l'avait dit quand il était venu à Lyon (je crois même que pour postuler il faut parler anglais courament).

Je voudrais dire d'autres trucs sur le sujet mais je suis super crevée, j'arrive pas à connecter mes neurones pour faire des phrases complexes :><:
 
jess":fthiogs5 a dit:
Par contre, si je ne trompe pas, il n'y a que deux magasins vegans en France, et il est assez étrange que le second soit à Toulouse, qui n'est pourtant pas la deuxième ville de France (après vérification, 4ème ville et 6ème agglomération)
Etrange ? C'est probablement un peu fort ; ça serai plutôt étrange que les deux épiceries véganes connues (hein, parce qu'il y en a peut-être d'autres) soient justement dans la première et la seconde ville ou agglo en nombre d'habitants. Là, Toulouse, ça n'est quand même pas une simple préfecture de département : capitale de région, et comme tu le dis, 4ème ville (juste derrière Lyon) et 6ème agglo (doublée pour le coup par Lille et Bordeaux).

C'est là où justement on pourrait revenir un peu au sujet de la discussion : il doit y avoir quelque chose à Toulouse, que ce soit dans les freins associés au véganisme, peut-être, qui fait que le CdC s'est implanté ici ; le climat de la vie militante et associative peut jouer aussi ; voire même le climat tout court :cool: ...

— Le 08 Fév 2015 23:55, fusion automatique du message précédent —

Peut-être que la principale intéressée pourrait nous en dire plus, d'ailleurs : pourquoi à Toulouse, le Cri de la Carotte ? (s'il y a une explication :) )
(et autre que y'a un paquet de gros mangeurs / clients potentiels 0:) )
(mais ça pourrait être une raison amplement suffisante, vous me direz :p )
 
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