jujube":3intqbdw a dit:
...d'ailleurs les écolos apolitiques n'ont qu'un mot à la bouche: développement durable, qui est je pense une arnaque et un ennemi de l'écologie qui devrait être beaucoup plus radicale...
c'est très vrai jujube, sauf qu'à ce jeu de dupe, il faut arrêter de se poser des questions existentielles et entrer dans toutes les brèches. si le système ne nous propose que le DD, alors, nous les plus radicaux, investissons le. De toute façon, aujourd'hui, tout est immédiatement récupéré.
je le vois bien dans le cadre de mon travail, dans les formations sur "l'aménagement durable", il y'a un fossé énorme entre le début de la formation, le constat, très alarmiste, les pistes de solution ou on parle de décroissance sans la nommer évidemment (récupération maximum, économie maximale, des matériaux, de l'eau, circuits courts de production, études du cycle de toutes les matières premières,etc.), ou on prend en exemple des réalisations tout à fait dans l'esprit de la décroissance, sans la nommer, toujours, et au final, on en arrive en fin de stage à des solutions consensuelles et standardisées, bien loin de répondre au défis qui ont été présentés au départ. mais rien ne nous empêche d'essayer d'aller plus loin. et malgrés tout, par rapport à il y'a encore très peu de temps, on sent bien que le sujet à été investi, au moins pour une part, par des esprits assez radicaux, même si il a été crée pour noyer le poisson et est récupéré en permanence, on voit bien émerger le développement de concept radicaux en complète opposition avec la démocratie basée sur une économie ultralibérale.
Rien ne nous empêche, donc, de jouer sur tous les tableaux. Essayer d'être le plus radical possible dans le système, étant fatalement récupéré, et agir hors système. On peut penser que ça frise un peu la schizophrénie, mais le monde n'est pas manichéen.