Venez refaire le monde ! : D

Wombattitude

Avale du tofu
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Inspiré par le message de Foxy Fox dans le topic ci dessous sur le mariage femme/trans, je propose que tout le monde vienne poser ses idées pour refaire le monde. Je sait que ça ne le fera pas changer d'ici à lundi prochain, mais j'apprécie l'exercice intellectuel et puis c'est toujours une bonne chose de confronter ses idées.
A vos claviers ! :)

Cyril
 
Je double post (si personne ne me Ninja) histoire d'avoir des posts clairement séparés.

En version courte, l'homme a un potentiel absolument énorme, ce qui veut dire la possibilité de raser la planète et ses semblables (là ça va on gère bien), comme de la soigner. Considérant que 90% de la population n'a pas d'influence hormis les mouvements révolutionnaires, il faut des leaders éclairés et dévoués.
Chose que je ne pense pas que l'on ai actuellement. On a des troupeaux d'énarques, et autres carriéristes politiques/financiers/marketeux,totalement déconnectés du monde réel.
Un exemple typique est la façon dont ils se refilent les ministères à chaque "remaniement". Quelqu'un qui passe en quelques années de la défense à l'environnement via le sport (pas d'exemple réel) je trouve ça délirant.
Mettre un président de fédé au ministère des sports, un écologue (un scientifiques, pas un hippie) à l'écologie, etc.. (Genre un DSK (le vieux modèle, sans le viol) à l'économie c'est bien ! : ) )

Après il bien les surveiller, parce que évidement les tentatives de dérive/corruption vont vites tenter de se pointer, ce qui n'est pas très étonnant. Bref, mettre en haut de la "pyramide sociale" des gens qui se sont beaucoup approchés du bas.

Ceci fait, attraper ses testicules/ovaires avec ses deux mimines, et commencer à réformer lourdement. J'ai l'impression (du moins pour la France) que je pays coule et que ça essaye de boucher les trous au chewing gum. Ou qu'un met une perfusion à un mec avec deux jambes coupées.
Bref, ignorer le montant actuel de la dette nationale, qui de toute manière ne signifie pas grand chose vu qu'elle ne sera jamais remboursée, et dépenser 2 fois plus d'argent pour les 10 ans à venir. Une espèce de "Vaincre ou mourir en essayant" à l'échelle nationale/planétaire.

Investir dans :
- la recherche, quelque chose en France pour laquelle il n'y a pas d'argent, pas de considération, pas de reconnaissance, après il ne faut pas trop s'étonner de la fuite des cerveau.
- l'urbanisme, recréer des espaces agréables à vivre, je suis partisans de villes plutôt denses, mais sans expansion des banlieues au fur et à mesure, qui aurait l'interet d'être plus efficace énergétiquement, de moins enpiéter sur le monde, et de regrouper les gens.
- agriculture/alimentation. Sans parler de végétarisme, reconnecter les gens avec la nourriture, frapper dans les valseuses de l'agroalimentaire.

PS : En fait mon avis, sur un monde idéal repose sur un gros postulat :
Que chacun soit conscient de la notion du "plus grand bien commun", ce qui veut dire peser objectivement les avantages et/ou désavantages à l'échelle de toute la planète, et près à appliquer les décisions qui découlent d'une telle réflexion. A partir de là on devrait pouvoir tout faire ^^
 
wonbattitude bonjour
Investir dans :
- la recherche, quelque chose en France pour laquelle il n'y a pas d'argent, pas de considération, pas de reconnaissance, après il ne faut pas trop s'étonner de la fuite des cerveau.
Quel genre de recherche?
Sur le plan technique, l'écologie en montre les effets; sur le plan médical, c'est la même chose avec la main mise des labos sur les malades et le corps médical. A quoi sert-il de trouver des solutions cautères sur jambe de bois, alors qu'une éducation à la vrai santé (passant en partie par le VG) serait bien plus efficace que des milliards investis dans une recherche aboutissant à une impasse? Ce qui pose problème c'est la déconnection entre le quidam de la rue et la blouse blanche enfermée dans son labo.
 
Merci d'appuyer wombattitude sur le "pas de considération, pas de reconnaissance"^^

Depuis quand la recherche se limite à la recherche médicale ???
Les chercheurs en maths, en physique, en informatique, en géologie, en histoire, en littérature, ils existent pas ?
Je connais pleiiiins de labos où les gens sont pas en blouse blanche, hein... :rolleyes:

Et puis, certes, éduquer les gens à la santé, c'est bien, et personne ne contredira si on dit "mieux vaut prévenir que guérir". Mais bon, les études pour dire, par exemple, "manger de la viande rouge augmente les risques de cancers colo-rectaux", elles ont bien été faites par des chercheurs, non ?
Pour éduquer les gens à la santé, on a besoin de chercheurs. Et éduquer les gens à la santé ne dispense de toutes façons pas de soigner les gens qui sont quand même malades, donc...
 
Laefe":ho3aahig a dit:
Les chercheurs en maths, en physique, en informatique, en géologie, en histoire, en littérature, ils existent pas ?
Et en compta ! :D
(bon après, il faut reconnaître qu'il y a à la fois un manque de moyen et énormément de gaspillage dans la recherche...)
 
*Foxy arrive en costume de muse et prend une pose sur une estrade avant de se casser la figure*

Aïe...


Sinon, pour refaire le monde: déjà, les projets, on aura beau les avoir, la mondialisation risque de tout faire péter.

Pourquoi?

Parce que la mondialisation, plus qu'être un échange de culture, d'idées et de respect, c'est un échange économique, où on installe nos sociétés chez les autres pour gagner le plus de blés. Et ça veut dire que l'argent qu'on a fait un petit voyage chez l'autre. Donc en gros maxi bénéfices pour ceux qui s'installent, maxi pertes pour les petites producteurs qui ne peuvent pas suivre le mouvement et sont délaissés pour les grands groupes, moins chers, ce qui est commun avec le culte du pas cher dans lequel on vit.
Avant même de faire une nouvelle politique économique, il faut déjà un nouveau gouvernement (Tous à la bastille! Comment ça, ça a déjà été fait?), mais aussi une éducation.

L'éducation, c'est simple, servirait à enseigner à la population le respect, la tolérance, le besoin d'une vie saine, un rejet des sociétés (oserais-je dire américaines?) de consommations qui les attirent grâce à des pubs colorés, des additifs "dopants" et tout ce genre de chose pour les rendre accros (et malade).
Il faudrait aussi une éducation pour permettre aux gens de se dire que l'intérêt commun passe un peu avant ses propres désirs. Donc, si une décision gouvernementale arrivait, disant que par exemple les impôts augmentent un peu pour permettre d'ouvrir des centres d'accueils, des bibliothèques publics, etc, ne pas râler. Sauf si ça ne sert pas à ça, et que l'impôt correspond à une augmentation de 200%.


Le gouvernement, lui, aiderait à prendre des décisions allant dans ce sens. Mais aussi à installer des politiques de logement pour tous, et fournirait de l'électricité, de la nourriture et de l'eau à titre gratuit. Ce qui pourrait enlever la pauvreté et la misère: même sans argent, on peut vivre. On aura pas de produits de luxe, certes, mais au moins l'essentiel pour vivre.
Cependant, pour ça, il faut aussi penser à une chose: comment payer les gens qui feront les immeubles? Qui cultiverons "pour rien" pour les autres? Qui leur fourniront eau et électricité?

Pour ça, j'ai une idée: l'argent viendrait du gouvernement, passera donc chez les ménages, et reviendra lors des impôts.
Après, est-ce faisable? C'est une bonne question. Si on pense à un gouvernement qui apporte des aides pour la recherche, les gens qui travaillent "pour les autres", l'éducation, les biens publics, on se dit que ça serait possible, mais uniquement en économie fermée. C'est à dire sans acheter ou presque de produits venant de l'étranger.

En gros, pour qu'une telle idée marche, il faut non seulement virer la mondialisation telle que nous la connaissons, mais en plus trouver un nouveau type de relations internationales.
Donc soit garder l'argent d'un état dans l'état, en gardant les relations touristiques, culturelles et de recherche, soit faire une sorte de "caisse internationale", qui sera répartie en fonction des besoins des pays.


Ou alors on vire la monnaie et on établit un système de service, sauf pour l'essentielle: Si je veux manger dans un restaurant, je travaille un jour chez eux (service, cuisine, etc) et je reçoit un "bon" pour X repas en fonction du travail. Si je veux une console/jeux vidéos, je travaille X temps dans la boutique, etc.

Problème: comment organiser ça? Pour peu que beaucoup de gens veulent quelque chose, tous ne pourront pas bosser là bas. Sans compter qu'il faut une formation minimale pour faire certaines choses, et qu'on ne peut pas par exemple faire le boulot d'un notaire sans en avoir la formation. Dans ce cas, comment gérer l'éducation, et permettre que de telles choses soit possible?


Bon, mes idées peuvent paraître un peu tordue. Mais j'ai une excuse: j'ai mal dormi.

*File se planquer dans le coin carotte du potager*
 
Comment ça il n'y a pas de reconnaissance en france pour la recherche, on n'a jamais autant vécu dans la société des experts, qui sont censés être plus ou moins des scientifiques, ou leurs relais dans les médias et les réseaux pédagogiques, les vulgarisateurs... Après, que les scientifiques sollicités ne soient pas les plus adéquats, que les vulgarisateurs soient nuls, c'est un autre problème...

Encore une fois, regrouper les gens dans des villes denses et les reconnecter avec la nourriture me parait douteux comme approche. Sauf à déconnecter la nourriture du sol.
Dans un avenir proche de l'énergie et des matières premières rares et chères, je pense plutot que l'avenir est à la recolonisation du monde rural, déserté depuis la fin de la guerre. Aux constructions en matériaux locaux, paille, bois, terre et réellement durables au sens d'économie d'énergie grise.
La société des services, forme d'esclavage moderne à mon sens, où une partie de la population, de plus en plus petite, s'aliène le service (certe contre rémunération, mais de plus en plus faible et dans des conditions de plus ne plus dures) de la plus grande partie, arrive à son paroxysme.
 
Il ne faut pas oublier que nous sommes en démocratie et que nous élisons notre gouvernement. Dire que 90% de la population n'a pas d'influence, c'est faux.
(Ce qui vaut pour la politique vaut aussi pour la consommation d'ailleurs : si la population décide de boycotter un produit, il ne sera plus fabriqué ).

Avant de cracher sur ledit gouvernement et l'élite qui nous représente (que ce soit mérité ou non), il faut se rappeler que s'ils sont au pouvoir, c'est parce que la majorité des Français l'a décidé ainsi.
Avant de vouloir réformer le système politique, il faudrait peut-être se pencher sur le choix des Français – et si besoin est, changer la mentalité de ceux-ci avant de renverser le gouvernement.
 
kerloen":2abmlus2 a dit:
Comment ça il n'y a pas de reconnaissance en france pour la recherche, on n'a jamais autant vécu dans la société des experts, qui sont censés être plus ou moins des scientifiques, ou leurs relais dans les médias et les réseaux pédagogiques, les vulgarisateurs... Après, que les scientifiques sollicités ne soient pas les plus adéquats, que les vulgarisateurs soient nuls, c'est un autre problème...

Encore une fois, regrouper les gens dans des villes denses et les reconnecter avec la nourriture me parait douteux comme approche. Sauf à déconnecter la nourriture du sol.
Dans un avenir proche de l'énergie et des matières premières rares et chères, je pense plutot que l'avenir est à la recolonisation du monde rural, déserté depuis la fin de la guerre. Aux constructions en matériaux locaux, paille, bois, terre et réellement durables au sens d'économie d'énergie grise.
La société des services, forme d'esclavage moderne à mon sens, où une partie de la population, de plus en plus petite, s'aliène le service (certe contre rémunération, mais de plus en plus faible et dans des conditions de plus ne plus dures) de la plus grande partie, arrive à son paroxysme.
+0,8 (parce que je suis pas tout à fait d'accord avec tout ^^)
 
Grenadine":1sh73q7o a dit:
Il ne faut pas oublier que nous sommes en démocratie et que nous élisons notre gouvernement. Dire que 90% de la population n'a pas d'influence, c'est faux.
(Ce qui vaut pour la politique vaut aussi pour la consommation d'ailleurs : si la population décide de boycotter un produit, il ne sera plus fabriqué ).

Avant de cracher sur ledit gouvernement et l'élite qui nous représente (que ce soit mérité ou non), il faut se rappeler que s'ils sont au pouvoir, c'est parce que la majorité des Français l'a décidé ainsi.
La majorité des électeurs qui se sont exprimés par autre chose qu'un blanc ou un nul. Car si je me souviens bien, Sarko a été élu par environ 11 millions de voix. Ce qui ne fait pas la majorité des Français

Avant de vouloir réformer le système politique, il faudrait peut-être se pencher sur le choix des Français – et si besoin est, changer la mentalité de ceux-ci avant de renverser le gouvernement.
Se pencher sur le choix des Français, et sur le choix lui-même (PS/UMP, différence ténue), et sur le traitement des choix par les média (pour qui la seule alternative viable, c'est le bipartisme UMP/PS, ts deux pour le capitalisme et le libéralisme économique). Changer les mentalités ? Bah de tous, alors, de ceux qui choisissent, de ceux qui se proposent comme choix, et de l'intermédiaire médiatique.

Edit: typo
 
barbux":230hzkbf a dit:
Cépafo":230hzkbf a dit:
Laefe":230hzkbf a dit:
Les chercheurs en maths, en physique, en informatique, en géologie, en histoire, en littérature, ils existent pas ?
Et en compta ! :D
Bah, ceux-là ils finissent sur la carte des cocktails d'un bar, alors bon... :p
Héhéhé, c'est pour ça que dire que quand on fait de la recherche on n'a pas de reconnaissance, c'est carrément faux !!! :D

Fushichô":230hzkbf a dit:
kerloen":230hzkbf a dit:
Comment ça il n'y a pas de reconnaissance en france pour la recherche, on n'a jamais autant vécu dans la société des experts, qui sont censés être plus ou moins des scientifiques, ou leurs relais dans les médias et les réseaux pédagogiques, les vulgarisateurs... Après, que les scientifiques sollicités ne soient pas les plus adéquats, que les vulgarisateurs soient nuls, c'est un autre problème...

Encore une fois, regrouper les gens dans des villes denses et les reconnecter avec la nourriture me parait douteux comme approche. Sauf à déconnecter la nourriture du sol.
Dans un avenir proche de l'énergie et des matières premières rares et chères, je pense plutot que l'avenir est à la recolonisation du monde rural, déserté depuis la fin de la guerre. Aux constructions en matériaux locaux, paille, bois, terre et réellement durables au sens d'économie d'énergie grise.
La société des services, forme d'esclavage moderne à mon sens, où une partie de la population, de plus en plus petite, s'aliène le service (certe contre rémunération, mais de plus en plus faible et dans des conditions de plus ne plus dures) de la plus grande partie, arrive à son paroxysme.
+0,8 (parce que je suis pas tout à fait d'accord avec tout ^^)
"Et les 20 % qu'ils restent portent sur quelles restrictions ?
Hein, j'vous titille hein mais..."
(Les amateurs de chef-d'œuvre reconnaitront !)
 
Cépafo":3vk9cse8 a dit:
Fushichô":3vk9cse8 a dit:
kerloen":3vk9cse8 a dit:
Comment ça il n'y a pas de reconnaissance en france pour la recherche, on n'a jamais autant vécu dans la société des experts, qui sont censés être plus ou moins des scientifiques, ou leurs relais dans les médias et les réseaux pédagogiques, les vulgarisateurs... Après, que les scientifiques sollicités ne soient pas les plus adéquats, que les vulgarisateurs soient nuls, c'est un autre problème...

Encore une fois, regrouper les gens dans des villes denses et les reconnecter avec la nourriture me parait douteux comme approche. Sauf à déconnecter la nourriture du sol.
Dans un avenir proche de l'énergie et des matières premières rares et chères, je pense plutot que l'avenir est à la recolonisation du monde rural, déserté depuis la fin de la guerre. Aux constructions en matériaux locaux, paille, bois, terre et réellement durables au sens d'économie d'énergie grise.
La société des services, forme d'esclavage moderne à mon sens, où une partie de la population, de plus en plus petite, s'aliène le service (certe contre rémunération, mais de plus en plus faible et dans des conditions de plus ne plus dures) de la plus grande partie, arrive à son paroxysme.
+0,8 (parce que je suis pas tout à fait d'accord avec tout ^^)
"Et les 20 % qu'ils restent portent sur quelles restrictions ?
Hein, j'vous titille hein mais..."
(Les amateurs de chef-d'œuvre reconnaitront !)
Sur le premier paragraphe et la reconnaissance des chercheurs, les chercheurs et les experts qu'on voit partout dans les média sont loin d'être les mêmes, et sur la section sur les services, je suis d'accord pour parler de forme d'esclavage, mais je ne suis pas sûr qu'elle soit arrivée à son paroxysme. C'est possible, je sais pas.
 
La majorité des électeurs qui se sont exprimés par autre chose qu'un blanc ou un nul. Car si je me souviens bien, Sarko a été élu par environ 11 millions de voix. Ce qui ne fait pas la majorité des Français
Et c'est là qu'il est fort dommage qu'on ne fasse pas la différence entre quelqu'un qui s'est déplacé pour voter blanc, et ceux qui n'ont pas pris la peine d'aller voter. Il serait intéressant d'avoir ces chiffres.
 
Il est pas plus fort que les autres, c'est le système qui a été défini comme ça, où on s'en fout de l'abstention, des blancs et des nuls.
Dans les conseils d'administration, ya bien parfois un quorum à respecter pour qu'un vote soit validé ou même que la séance ait lieu, alors pourquoi pas dans les élections politiques aussi ? Et bien sûr, prise en compte des votes blancs et nuls, ça me paraît évident.
 
J'ai dit "fort dommage", je n'ai pas parlé de système plus fort qu'un autre.
Je trouve simplement dommage qu'on ne fasse pas la différence entre quelqu'un qui s'exprime en votant blanc ( = aucun choix ne me convient) et quelqu'un qui n'est pas allé voter ( = je n'ai rien à foutre de l'élection/de qui me représente/de la politique).
Je pense que ça en dirait beaucoup sur la mentalité de la population, si nous avions ces chiffres.
 
Ah oui, sorry, je sais pas pourquoi mais en lisant ton com', j'ai mis une virgule entre fort et dommage, du coup, j'ai compris comme "Et c'est là qu'il [Sarko] est fort, dommage que...", ce qui change complètement le début de ta phrase ; heureusement, ça changeait pas le principal et le fait que la prise en compte des blancs et des nuls serait la meilleure idée qu'il pourrait passer dans la tête des politiques. Mais comme ça risquerait de se traduire par des invalidations d'élection par trop grand nombre de blancs ou des trucs à 8 tours parce que personne veut voter pour les déma-gogues qui se présentent, on est pas près de voir ça. Ils vont pas se tirer une balle dans le pied !!!
 
Je ne pensais pas à compter les élections comme invalidées si trop peu de personnes sont allées voter (parce qu'effectivement, ça n'aiderait pas forcément).
J'aimerais simplement qu'on reconnaisse l'opinion qu'expriment les gens qui votent blanc, alors qu'ils sont comptés aujourd'hui comme des abstentionnistes. Je trouve ça très différent. Le nombre de gens qui sont morts pour qu'on ait le droit de vote est incalculable, voter est un droit aussi bien qu'un devoir et je n'aime pas l'idée d'être considérée comme "non-votante" quand je vote blanc.
Le vote blanc exprime un mécontentement, le non-vote un manque d'intérêt total. Même si on met tout dans le même panier "votes nuls", j'aimerais que les chiffres des deux soient connus.

Si les votes blancs étaient comptés pour ce qu'ils sont, il y aurait peut-être des initiatives prises pour mieux comprendre les souhaits des électeurs.
 
grenadine bonjour
Si les votes blancs étaient comptés pour ce qu'ils sont, il y aurait peut-être des initiatives prises pour mieux comprendre les souhaits des électeurs.
Il ne faut pas trop y croire. Le vote "démocratique" sur l'Europe a bien montré ce que vaut ce vote "démocratique" exprimant le souhait des électeurs, et qui a donc fini à la poubelle.
La voix du peuple n'est pris en compte que lorsqu'elle colle au politique et donc à la finance, moteur d'une société libérale qu'elle soit de droite ou de gauche.
 
laefe bonjour
Depuis quand la recherche se limite à la recherche médicale ???
Les chercheurs en maths, en physique, en informatique, en géologie, en histoire, en littérature, ils existent pas ?
Je connais pleiiiins de labos où les gens sont pas en blouse blanche, hein...
Très juste!
Et puis, certes, éduquer les gens à la santé, c'est bien, et personne ne contredira si on dit "mieux vaut prévenir que guérir". Mais bon, les études pour dire, par exemple, "manger de la viande rouge augmente les risques de cancers colo-rectaux", elles ont bien été faites par des chercheurs, non ?
Dans une certaine mesure, c’est exact ; mais ces scientifiques ne font que découvrir, un peu tardivement, ce que l’observation et le bon sens ont pu constater depuis des millénaires (Hippocrate traitait déjà du cancer en son temps): la science ne fait que donner un nom à un phénomène constaté et recommander l’absorption de fibres dont le rôle est connu depuis des millénaires aussi(et pas par des labos).
Pour éduquer les gens à la santé, on a besoin de chercheurs.
Bien sur, mais comme disait le grand Charles : « On n’a pas besoin de chercheurs mais de trouveurs ! » Et malgré les milliards investis dans la recherche sur le cancer, les chercheurs continuent de ne rien trouver (ou si peu) alors que la réponse est sous leurs yeux depuis longtemps.
Et éduquer les gens à la santé ne dispense de toutes façons pas de soigner les gens qui sont quand même malades, donc...
C’est juste et nécessaire sur le plan humain, mais parce que le problème a été pris à l’envers. Par exemple on peut boucher un trou sur une carrosserie rouillée ou bien la protéger de la corrosion. Or l’éducation à la santé commence par l’éducation des professionnels qui en ignorent, trop souvent, les mécanismes, trop habitués qu’ils sont à raisonner en termes de maladie et de traitements médicamenteux de synthèse qui ne font souvent qu’aggraver des situations déjà difficiles.
 
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