Vous réjouissez vous des efforts d'omnis ?

Zigzag

Broute de l'herbe
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Dans la série "clichés sur les vegans "extrémistes" ", j'en ai entendu un sur le rapport à l'entourage omni. Dans la logique végane, le végétarisme ou la réduction de consommation de viande sont certes des efforts, mais ils contribuent à l'exploitation animale. J'ai donc déjà entendu que si quelqu'un devenait flexitarien ou végétarien, un "pur" végan ne se réjouissait pas et, pire, mettait sur le même plan les consommateurs de viande 14 fois par semaine et les flexitariens/végétariens.
Or, ce n'est pas mon cas : même en étant lucide sur l'insuffisance de ces efforts, je me réjouis pour la prise de conscience de cette personne et les actes qui en découlent et je le lui fais savoir. Je voulais savoir, sur un échantillon-petit, certes- de végans, comment vous réagissiez quand une connaissance (plus ou moins proche) diminuait sa consommation de viande sans être végé/végan.
Peut-être, en posant cette question, que je me soucie trop des clichés sur les végés et que je devrais moins en tenir compte.
 
Globalement, j'aurais tendance à être d'accord avec toi. Après ça dépend un peu de l'état d'esprit de la personne plutôt que de ses actes. Il y a des gens qui sont seulement végétariens ou flexitariens en actes mais qui pensent quand même qu'une société végane est l'idéal à atteindre et d'autres qui trouvent qu'ils en font déjà bien assez en ayant arrêté le steak tous les jours.
 
Je suis mitigée. Je trouve ça super, toute réduction de viande va dans le bon sens, mais ça me lasse aussi parce que c'est frileux comme démarche (je ne parle pas ici de personnes qui ont des problèmes de santé ou psychologiques qui font que le végétarisme ou le véganisme sont plus compliqués que pour la moyenne). Mais c'est sans jugement, ce qui me lasse n'est pas la personne elle-même, mais le rappel que de tout le chemin qu'il nous reste à faire tous en tant que groupe.
 
Je rejoins Watermelon sur le fait que ça dépend beaucoup de la mentalité de la personne.
Après, n'étant moi-même pas 100% végétalienne, je suis peut-être pas la mieux placée pour répondre.
Mais j'ai des amis qui sont flexis et conscients que ce n'est pas "suffisant", et qui culpabilisent un peu de ne pas faire plus justement. Pourtant, je trouve qu'ils font sincèrement de leur mieux dans un monde loin d'être parfait, avec leurs limites sociales et psychologiques.
Et à l'inverse, je connais des gens qui se vantent de ne pas manger de la viande à tous les repas, et eux, honnêtement, ils me tapent sur le système ^^. A la limite, je préfère le carnivore décomplexé qui assume son mode de vie.
 
De mon côté, je me réjouis à chaque fois que quelqu'un m'annonce qu'il réduit sa consommation de viande.
Je ne suis pas encore végétalienne à 100% mais j'y tends de plus en plus et je ne me met pas de pression par rapport à ça.

Dans mon entourage, je pense que je pourrais convertir quelques personnes en faisant du forcing, mais je n'ai pas envie d'en arriver là.
Comme je l'ai dis dans un autre post, je pense que l'information aura plus d'impacte que si les gens se sentent obligés... Aussi, quand une collègue veut goûter mon plat, je partage volontier et je la félicite lorsqu'elle m'annonce qu'elle a testé chez elle une recette vegan et qu'elle a décidé d'instaurer un ou plusieurs jours de végétarisme chez elle.

J'ai une vision globale assez ouverte de la chose... Je me trompe peut-être, mais selon moi, si la totalité de l'humanité réduisait sa consommation de viande, ça aurait plus de poids que si quelques-uns deviennent complètement vegan.
 
Je me trompe peut-être, mais selon moi, si la totalité de l'humanité réduisait sa consommation de viande, ça aurait plus de poids que si quelques-uns deviennent complètement vegan.
L'un n'est pas exclusif de l'autre, il faut arrêter de les opposer puisqu'ils sont complémentaires. Plus il y a de véganes, plus il y aura de gens diminuant leur consommation de viande. Les deux sont corrélés en fait. C'est faire le jeu de l'industrie de la viande de les opposer.
 
Dernière édition:
L'un n'est pas exclusif de l'autre, il faut arrêter de les opposer puisqu'ils sont complémentaires. Plus il y a de véganes, plus il y aura de gens diminuant leur consommation de viande. Les deux sont corrélés en fait. C'est faire le jeu de l'industrie de la viande de les opposer.

Je n'ai pas fait l'opposition consciemment, désolée que mon message soit mal passé.
Evidemment que je suis d'accord avec toi : Plus il y a de véganes, plus ils en parlent autour d'eux et plus d'autres personnes vont diminuer, c'est logique, les deux sont liés, comme tu le dis !
 
Perso depuis que je suis végé personne dans mon entourage ne l'est devenu...Ils disent qu'ils en mangent moins, mais j'ai l'impression qu'ils surrestiment un peu leurs efforts.
Malgré ça, j'ai l'impression que la tendance s'accélère, non? Les alternatives industrielles se multiplient, c'est que le demande doit être de plus en plus forte 🤔
 
Je me réjouis également si quelqu'un de mon entourage se lance dans cette démarche. Moi-même avant de devenir végétarienne, puis vegan, j'ai eu une période où j'avais réduit drastiquement ma consommation de viande. C'est dur d'arrêter d'un coup et de changer ses habitudes.
Par contre, il y a une flexitarienne qui m'énerve. Car j'ai l'impression que, les rares fois où je mange avec elle, c'est comme si elle attendait que moi la vegan, je valide à chaque fois sa démarche. Comme une élève qui attend l'approbation de son prof, alors que moi je m'en fous, elle est adulte, c'est à elle de faire ses propres choix. :LOL:
 
Être extrémiste, c’est le meilleur moyen de braquer ses proches. Il faut être très patients et ne jamais leur faire goûter les nouvelles recettes pour ne pas les conforter dans leur peur d’abandonner ce qu’ils croient être un plaisir sans se rendre compte qu’il s’agit d’un acte de barbarisme très répandu (être farouchement hypocrite, quoi) ou sortir avec un(e) vegan hihi
 
J’ai été flexitarien (avant que le terme n’existe) et c’est, entre autres, ce qui m’a mené au véganisme. Je ne peux donc décemment pas dire que c’est en soi une mauvaise chose.

Par contre, si ça consiste à juste diminuer un peu et s’en satisfaire, c’est du foutage de yeule.

H.
 
Je traduis foulage de gueule par: ça ne sert à rien et je suis d’accord avec toi, ça ne sert à rien, sinon de mener la race humaine à l’impasse, avec toute la souffrance que ça implique - faire baisser la souffrance, est la seule importance.
 
Je me réjouis - enfin, toutes proportions gardées.
D'abord, il est plus facile de réduire que d'arrêter et ça a aussi un impact. Cela prend aussi du temps, de changer. Et ce serait un peu abusé de faire comme si c'était hyper facile et qu'il n'y avait aucune pression sociale, ni pression personnelle.

Ensuite, même si la réduction est limitée et que la personne ne compte pas aller plus loin, la pensée peut suivre les actes. Je m'explique : ça peut être en se rendant compte que c'est pas la fin du monde de se passer de viande sur quelques repas par semaine, qu'un jour, cette personne réduira encore voire boycottera véritablement. Quand les habitudes et les actes ne deviennent plus un frein à un vrai raisonnement éthique
 
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