Yves Rocher : vos avis

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numa bonjour
ça n'empêche pas les tests sur humains consentants avant commercialisation.
et ensuite les tests sur humains consentants après commercialisation. Il n'y a pas deux individus qui réagissent de la même façon à un même produit. Donc tous les utilisateurs deviendront des cobayes "consentants".
 
janic":1c4oxfx6 a dit:
numa bonjour
ça n'empêche pas les tests sur humains consentants avant commercialisation.
et ensuite les tests sur humains consentants après commercialisation. Il n'y a pas deux individus qui réagissent de la même façon à un même produit. Donc tous les utilisateurs deviendront des cobayes "consentants".

Si je comprends bien, comme il n'y a pas deux individus qui réagissent pareil, tester sur des animaux ne sert absolument à rien (j'ai bien compris qu'Yves Rocher ne le faisait pas), les humains étaient quoi qu'il en soit les cobayes... :confus:
 
T'as tout compris !
En fait, la grosse excuse, c'est de pouvoir dire "le produit a été testé et on le croyait sans danger" en cas de procès.
Mais je me demande si c'est réellement un argument en justice, sachant que les tests sur les animaux ne sont pas la méthode la + fiable (ce qui peut être démontré au tribunal).
 
Je ne m'y connais pas là dedans même si je suis pour la cause animale. Mais si les test sur animaux sont loin d'être fiable, si en plus ça ne passe pas comme excuse valable au tribunal, pourquoi ceux qui s'occupent légalement de la cause animale n'arrivent pas à arrêter ça ? :confus:
Pffff j'n'y comprends rien !
 
VioletteOurson":2ge0qg6e a dit:
Je ne m'y connais pas là dedans même si je suis pour la cause animale. Mais si les test sur animaux sont loin d'être fiable, si en plus ça ne passe pas comme excuse valable au tribunal, pourquoi ceux qui s'occupent légalement de la cause animale n'arrivent pas à arrêter ça ? :confus:
Pffff j'n'y comprends rien !

Il faut environ 12 ans et 500 millions d'euros pour mettre un nouveau médicament sur le marché depuis sa découverte jusqu'à sa vente.
Les essais sur l'homme dits "essais cliniques" sont, de loin, l'étape la plus coûteuse, alors que les tests sur des animaux comptent pour environ 1% du total.

Bien entendu il existe d'autres méthodes, bien sûr !


La fin définitive des essais sur les animaux se fait attendre car les méthodes alternatives permettant de détecter les éventuels effets indésirables des substances chimiques sont encore peu nombreuses. L’expérimentation animale, toujours pratiquée, est remise en question depuis des années par les défenseurs des animaux. Jusqu’alors, la politique n’avait pas beaucoup bougé sur ce point. Mais la pression poussant à l’action devient plus importante. • Une attitude plus flexible de la politique pourrait s’exprimer par exemple par la reconnaissance d’un plus grand nombre de méthodes alternatives ou par des processus d’autorisation facilités.

Néanmoins, le nombre des essais sur les animaux va diminuer dès maintenant ; la nouvelle réglementation de l’UE légiférant ce qui suit :
• Certains tests seront définitivement interdits à partir d’une date précise, qu’un test alternatif soit disponible ou non. C’est un grand succès après 20 années d’engagement contre l’expérimentation animale.
• Jusqu’en 2013 les alternatives, lorsqu’elles existent, (sans utilisation animale), doivent être utilisées. Lorsqu’elles n’existent pas, les tests sur des animaux sont toujours autorisés ,selon la réglementation des produits chimiques.
• La réglementation précisant que certains tests ne seront bientôt plus autorisés, le développement de méthodes alternatives devient incontournable.

Davantage de moyens pour la recherche sans expérimentation animale

Le jour où le dossier cosmétique & essais sur les animaux pourra être classé définitivement dépend étroitement du développement de méthodes d’essais alternatives. On peut d’ores et déjà observer que la nouvelle réglementation européenne incite à des efforts dans ce sens.
• Déjà 50 millions d’euros de l’UE ont été mis à disposition de l’union des fabricants de cosmétiques européens (Colipa) pour le développement de méthodes de tests sans animaux en ce qui concerne les études de toxicité sur le long terme.
• 5 méthodes alternatives ont déjà été reconnues au sein de l’UE et, pour certaines, dans le monde entier.
• Le point décisif essentiel est toujours la toxicité sur le long terme. De nombreux animaux meurent pendant ces tests d’étude sur le long terme. De tels tests seront toujours autorisés jusqu’au 11 mars 2013.
Deux ans auparavant, en juin 2011, la commission de l’UE devra présenter un rapport sur l’avancement de la recherche en méthodes alternatives. Il apparaîtra alors clairement si, à partir de 2013, il n’y aura effectivement plus de tests sur les animaux.


Contrairement à l’Europe, dans le reste du monde, les essais sur les animaux vont de soi, sont même recommandés et très peu remis en question.
• Des cosmétiques importés de pays en dehors de l’UE peuvent avoir été testés sur des animaux ou contenir des substances testées sur des animaux. Depuis longtemps, on réclame une interdiction d’importation de ces produits. Cette interdiction d’importation, existe déjà partiellement :
• Les cosmétiques issus de pays tiers comme le Japon ou les USA et qui ont été testés sur des animaux sont déjà interdits à l’importation. Cependant, jusqu’en mars 2013, les produits importés contenant des substances testées sur les animaux seront toujours autorisés.
Néanmoins, il reste une question ouverte : comment contrôler efficacement le respect des nouvelles directives ?

Peut-on garantir un produit
« 100 % sans expérimentation animale » ?

Tant que des essais sur des animaux seront autorisés quelque part sur terre, il sera hélas impossible de garantir totalement l’absence d’essais sur les animaux.
• Aucun fabricant ne peut garantir ce que le droit exige : prouver qu’un ingrédient n’ait pas été testé par un tiers sur des animaux quelque part sur terre. Ceci vaut également pour des substances naturelles, comme par exemple, la camomille ou le calendula. Apporter la preuve qu’un certain ingrédient cosmétique n’ait jamais été en contact avec l’expérimentation animale est impossible, même avec les meilleures intentions.
• Les logos nationaux ou internationaux pour une cosmétique sans expérimentation animale ne peuvent pas non plus garantir de manière absolue qu’aucune substance n’ait jamais été testée sur des animaux. De tels logos se basent sur une date précise à partir de laquelle les substances utilisées n’ont pas étés testées sur des animaux. Ce qui s’est passé auparavant n’est pas pris en compte.
Le thème des essais sur les animaux fera seulement partie du passé lorsque tous les produits chimiques seront testés sans aucun recours à l’animal. Cette partie du chemin sera, espérons-le, beaucoup plus courte que celle, très longue, qui a dû être menée au point actuel des interdictions concernant les essais sur les animaux.
 
Merci DarkCobalt.
Ce n'est donc pas fini pour eux, loin de là... :(

Une pitite parenthèse pour embêter mon monde :p
"Les essais sur l'homme dits "essais cliniques"" L'humain serait plus égal pour la femme. Je ne pense pas que "Les essais sur la femme" en parlant des hommes ET des femmes plairait à beaucoup d'hommes :D. Même si "c'est dans le dictionnaire" ou ailleurs. ;) Un terme existe pour désigner les deux sans discrimination apparente, autant l'utiliser, nan ? ;)
 
VioletteOurson":304g6pm7 a dit:
janic":304g6pm7 a dit:
numa bonjour
ça n'empêche pas les tests sur humains consentants avant commercialisation.
et ensuite les tests sur humains consentants après commercialisation. Il n'y a pas deux individus qui réagissent de la même façon à un même produit. Donc tous les utilisateurs deviendront des cobayes "consentants".

Si je comprends bien, comme il n'y a pas deux individus qui réagissent pareil, tester sur des animaux ne sert absolument à rien (j'ai bien compris qu'Yves Rocher ne le faisait pas), les humains étaient quoi qu'il en soit les cobayes... :confus:

Ben de toutes façons les humains ne sont pas des rats ni des lapins
Si deux individus réagissent parfois différemment à certaines substances, deux espèces différentes réagissent encore plus différemment. En fait, tester sur les animaux est moins efficace que de choisir des résultats aléatoirement.

Mais les tests sur les animaux sont obligatoires pour de nombreuses substances et pour toutes les nouvelles molécules, donc voilà.
Aussi, les tests sur les humains sont assez limités, car 1) ils sont limités dans le temps (et l'effet à long terme peut être différent) 2) on leur fait tester un produit, et non pas toutes les combinaisons de tous les produits en même temps. Et certains produits peuvent interagir entre eux.
 
darkcobalt bonjour
dans le documentaire sur les médicaments, les "spécialistes" précisaient bien que si les premiers essais sur la toxicité des produits pouvaient être faits à partir de méthodes alternatives (surtout sur cellules cultivées) les contrôles finaux se faisaient tout de même sur animaux avant essais sur l'humain.
Je vois mal le passage direct de la conception d'un produit (chimique la plupart du temps) au matériel humain!
 
janic":3uixuz7m a dit:
darkcobalt bonjour
dans le documentaire sur les médicaments, les "spécialistes" précisaient bien que si les premiers essais sur la toxicité des produits pouvaient être faits à partir de méthodes alternatives (surtout sur cellules cultivées) les contrôles finaux se faisaient tout de même sur animaux avant essais sur l'humain.
Je vois mal le passage direct de la conception d'un produit (chimique la plupart du temps) au matériel humain!

Mais c'est parce que c'est obligatoire, certainement pas parce que les tests sur les animaux sont nécessaires ou plus efficaces.
D'ailleurs les tests alternatifs sont faits sur du matériel humain puisqu'il s'agit de cellules humaines. Ce qui est beaucoup plus parlant que de donner la substance à des animaux.
 
janic":rz7lda9j a dit:
darkcobalt bonjour
dans le documentaire sur les médicaments, les "spécialistes" précisaient bien que si les premiers essais sur la toxicité des produits pouvaient être faits à partir de méthodes alternatives (surtout sur cellules cultivées) les contrôles finaux se faisaient tout de même sur animaux avant essais sur l'humain.
Je vois mal le passage direct de la conception d'un produit (chimique la plupart du temps) au matériel humain!
Bonjour Janic,
C'est exact, je me demande si ils ne noient pas un peu le poisson, car de ce que j'ai pu comprendre, il s'agirait de la fin des expérimentations dans le cadre des tests de produits cosmétiques dans un premier temps et de favoriser la recherche des méthodes de substitution pour les autres produits dits "chimiques".
Si on tient compte de l'ancienneté de ces pratiques (plusieurs siècles) on peut s'estimer heureux qu'en à peine 20 ans les démarches répétitives des associations de protection des animaux aient obtenu qu'on légifère ...
Une bataille de gagnée sans doute mais certainement pas la guerre !
 
Une bataille de gagnée sans doute mais certainement pas la guerre !
et même une toute petite bataille! Les essais sur tissus cultivés ne reflètent pas plus la réaction possible d'un organisme (surtout quand le produit est ciblé) que sur un animal quel qu'il soit. Disons que les essais en toxicité sur cellules rassurent les défenseurs des animaux et donnent bonne conscience aux expérimentateurs.
 
C'est pas tellement que ça rassure les défenseurs des animaux, c'est surtout que ça évite de torturer des animaux. C'est eux le sujet, pas nous.
 
janic":2x2f99t2 a dit:
Une bataille de gagnée sans doute mais certainement pas la guerre !
et même une toute petite bataille! Les essais sur tissus cultivés ne reflètent pas plus la réaction possible d'un organisme (surtout quand le produit est ciblé) que sur un animal quel qu'il soit. Disons que les essais en toxicité sur cellules rassurent les défenseurs des animaux et donnent bonne conscience aux expérimentateurs.

La fiabilité d'un test sur cellules humaines va de 50% à 95%, alors que sur un animal le résultat est totalement aléatoire.
 
Lelfe bonjour
La fiabilité d'un test sur cellules humaines va de 50% à 95%, alors que sur un animal le résultat est totalement aléatoire.
Inévitablement! Les tests sont faits in vitro dans des conditions très spécifiques et éloignées des tests in vivo, de ce fait ils peuvent se révéler efficaces pour des produits de surface comme des produits d'entretien ou de "beauté". Par contre sur l'animal c'est fait in vivo donc dans un environnement extrêmement complexe; tel produit se révèlera avec innocuité pour le cœur et désastreux pour le foie ou les reins.
De plus les tests sont faits sur produit unique alors que dans la vraie vie il y a ce que l'on appelle l'effet cocktail selon la formule :0+0+0= 1 ou plus. Donc aucun test n’est réellement fiable tout au plus indiquent-ils les effets à haute dose (ce qui est déjà ça, bien sûr !)
 
Numa":2qu88ou7 a dit:
C'est pas tellement que ça rassure les défenseurs des animaux, c'est surtout que ça évite de torturer des animaux. C'est eux le sujet, pas nous.

En rassurant les défenseurs, ils ont la paix. C'est comme ça que j'interprète le propos de Janic pour ma part.
Si des solutions sont envisagées pour trouver des méthodes de substitution et mises en avant par les différents chercheurs/labos et compagnie ça leur permet aussi de ne plus être l'objet de leurs actions non ?
Qui sont, à la base, les instigateurs de ces modifications ?
Les Associations de défense des animaux, les manifestations en tous genres...
Je doute fortement que les tortionnaires se sentent concernés par les mêmes motivations sinon, il y a bien longtemps que cela aurait été mis sur pied !
 
janic":9fz0z489 a dit:
Lelfe bonjour
La fiabilité d'un test sur cellules humaines va de 50% à 95%, alors que sur un animal le résultat est totalement aléatoire.
Inévitablement! Les tests sont faits in vitro dans des conditions très spécifiques et éloignées des tests in vivo, de ce fait ils peuvent se révéler efficaces pour des produits de surface comme des produits d'entretien ou de "beauté". Par contre sur l'animal c'est fait in vivo donc dans un environnement extrêmement complexe; tel produit se révèlera avec innocuité pour le cœur et désastreux pour le foie ou les reins.
De plus les tests sont faits sur produit unique alors que dans la vraie vie il y a ce que l'on appelle l'effet cocktail selon la formule :0+0+0= 1 ou plus. Donc aucun test n’est réellement fiable tout au plus indiquent-ils les effets à haute dose (ce qui est déjà ça, bien sûr !)

Les tests alternatifs, ce n'est pas seulement mettre des substances sur des cellules.
Un substance ingérée passe par l'estomac, le foie, la circulation sanguine, les reins...
On va donc tester la substance sur des cellules de ces différents organes, dans l'ordre (par exemple si la substance est métabolisée par le foie ce sera différent).
C'est sur que ce n'est pas du 100%. Mais c'est tout de même assez précis. On peut tester à petite ou haute dose, ou tester des produits finis. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la toxicogénomique, il y a un excellent dossier là-dessus dans le 2nd numéro du magazine de la société végane, téléchargeable à cette adresse:
http://www.societevegane.fr/
(gratuit)
Mais comme tu le dis, rien ne permet, de toutes façons, de savoir a 100% ce qui va se passer quand l'individu X prendra la substance Y.
 
DarkCobalt":k8fbid73 a dit:
Numa":k8fbid73 a dit:
C'est pas tellement que ça rassure les défenseurs des animaux, c'est surtout que ça évite de torturer des animaux. C'est eux le sujet, pas nous.

En rassurant les défenseurs, ils ont la paix. C'est comme ça que j'interprète le propos de Janic pour ma part.
Si des solutions sont envisagées pour trouver des méthodes de substitution et mises en avant par les différents chercheurs/labos et compagnie ça leur permet aussi de ne plus être l'objet de leurs actions non ?
Qui sont, à la base, les instigateurs de ces modifications ?
Les Associations de défense des animaux, les manifestations en tous genres...
Je doute fortement que les tortionnaires se sentent concernés par les mêmes motivations sinon, il y a bien longtemps que cela aurait été mis sur pied !

ouais mais quand tu sais que les tests sur cellule sont incomparablement plus efficaces que les tests sur les animaux... Même si c'était le contraire je serais pour les tests sur cellule, mais c'est surtout les législations qui sont longues à changer, les scientifiques qui reçoivent des formations spécifiques, etc...
 
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