Surpoid et santé publique

dordje":2k3vzqdt a dit:
oui c'est bien le problème ....
les addictions

à la viande
au sucre
à la télé

ce sont bel et bien des dépendances psychologiques forte, car je pense qu'il est aussi difficile de faire arrêter un fumeur qu'un mangeur de chocolat ou de kebab ...
c'est clair !!!

l'addiction au chocolat, c'est tres tres tres dur de s'en débarrasser !!! :D
 
Etre gros, est un fait souvent génétique ou social. On peut être un végétarien se portant bien tout comme peut l'être un vampire !
L'aspect positif consécutif d'une alimentation végétarienne portera essentiellement sur la nature des graisses absorbées et éventuelles sur la répartitions des glucides.
Là encore, comme certains l'ont rappelé, le tempérament de chaque individu est aussi un facteur déterminant dans la gestion du poids.
La seule réalité qui me semble acceptable est celle du proverbe : "tu es ce que tu manges".
Plus que l'obésité, le végétarisme ne réglerait-il pas un certain nombre de problèmes psychiques...en cessant de manger les animaux, on laisse naître en nous des sentiments de compassion et d'amour...
 
Singh":2g0cv16l a dit:
Plus que l'obésité, le végétarisme ne réglerait-il pas un certain nombre de problèmes psychiques...en cessant de manger les animaux, on laisse naître en nous des sentiments de compassion et d'amour...
Tout dépend de ta philosophie.
Moi qui aime bien boire mon appéritif le we ou prendre un verre de vin ou de bière en mangeant, si une religion me l'interdirait, j'aurai dû mal a le supporter car je ne peux concevoir, qu'une religion puisse m'interdire ce plaisir. Les omnivores se disent à peu près la même chose. L'homme est un prédateur. La loi de la nature autorise à tuer pour manger. Vu qu'ils ont plaisir à manger cette viande, pourquoi faudrait-il leur interdire ce plaisir? Pour eux, ils n'y a pas de mal, c'est la nature qui est ainsi.
On peut avoir de la compassion et manger l'anmal.
L'exemple le plus frappant que je n'arrive pas à comprendre est le petit élevage famillial. Le poulet est bien traîter durant toute sa courte vie mais le jour dit, avec le noeud au ventre, il est tué. La compassion est présente mais la vie prend ces droits.
 
Il ne s'agit ni de philosophie ni de dogmatique religieuse. La compassion est une expérience que nous faisons tous comme humains à des degrés divers certes. Lorsqu'elle est réellement mise en application, elle sensibilise notre intellect et nous fait percevoir que tuer pour manger est une violence aussi injustifiable que tuer un humain.

En aucun cas le végétarisme ne prétend s'imposer aux hommes comme le ferait une religion prosélyte, il prétend simplement ramener l'humain à sa propre conscience et à ses responsabilités. L'homme n'est pas le seigneur de la terre qu'un dieu aurait placé au centre de toute chose pour régenter l'univers comme bon lui semble, il n'est qu'un des multiples éléments composant cette planète.

Quant à l'exemple du poulet tué "le noeud au ventre", s'il s'agissait véritablement de compassion, on ne tuerai pas le poulet tout simplement par RESPECT pour ledit poulet.

La compassion est l'empathie respectueuse qui naît de la communion à la souffrance de l'autre, humain ou animal...elle n'est ni philsophie ni religion, elle est expérience commune aux êtres sensibles de leur interdépendance...
 
Comme le dit Bagheera, je pense que toute notre instruction repose sur cet axiome :

L'homme est un prédateur. La loi de la nature autorise à tuer pour manger.
C'est tout simple mais très dur à réfuter tellement ça paraît logique. Principe du sophisme, évident mais qui contient ses propres paradoxes. C'est très révélateur des angoisses humaines, après l'histoire et la culture se greffent dessus, mais ça revient au même : on tue.

=> Soit l'homme n'est pas un prédateur, et il doit tuer pour ne pas être mangé.
=> Soit l'homme est un prédateur (ou devient prédateur), et il doit tuer pour manger (c'est plus cool de courir après sa nourriture que d'être poursuivi).

Pour ne pas risquer de redescendre de l'échelle alimentaire, l'homme fait en sorte de se montrer "le plus grand des grands prédateurs". Par peur. L'homme indépendant de toute volonté supérieure, grrrrr !

Pour ne pas avoir à culpabiliser de ses faits, l'homme dit que la nature l'autorise à manger. Par peur. Tiens donc, une autorité supérieure qui dicte à l'homme ses faits et gestes...

Je gamberge tout seul, ça va passer, je clôturerais en disant que l'homme n'est pas un prédateur. L'homme fonctionne encore avec son estomac comme un animal préhistorique primaire, mais il possède un cerveau et des outils qui, contrairement au reste de la nature, l'autorisent à choisir ce qu'il est et ce qu'il fait.

L'homme n'est rien, l'homme est tout. On ne mérite pas nos capacités dont on se vante tant si on ne les utilise pas.

Ca me rappelle le paradoxe de l'homme dans le temps : le bébé n'est rien mais peut encore tout, le vieillard est tout mais ne peut plus rien.
 
je pense aussi que "nous sommes ce que nous mangeons"
il y a des végés qui ne se nourrissent que de sucreries, farines......ils sont assez gros, je dirais plutot spongieux
non quant on est végé on se doit d'avoir une réflexion logique, d'abord ne pas tuer pour se nourrir, puis réfléchir au bon équilibre des aliments ingérés, c'est sur faut pas ètre fainéant.......faut ètre informé aussi .
 
tom":2nxz8408 a dit:
Comme le dit Bagheera, je pense que toute notre instruction repose sur cet axiome :

L'homme est un prédateur. La loi de la nature autorise à tuer pour manger.
C'est tout simple mais très dur à réfuter tellement ça paraît logique.
L'homme est quand même à la base frugivore.
 
Pas le temps de tout lire dans le détail mais je pense que l'on pourra trouver autant d'informations qui se contredisent sur le sujet.

L'histoire n'est pas une science exacte.

Cependant, on peut retenir que globalement il n'est pas dans la nature de l'homme de consommer des produits d'origine animale, ou bien en faible quantité. A l'opposé de l'alimentation de l'homme moderne quoi...
A noter que la consommation excessive de produits d'origine animale que l'on connait aujourd'hui est trés récente (une ou 2 génération tout au plus).
 
Singh":3ax8mw3z a dit:
en cessant de manger les animaux, on laisse naître en nous des sentiments de compassion et d'amour...
J'adore ! :)

bagheera":3ax8mw3z a dit:
Vu qu'ils ont plaisir à manger cette viande, pourquoi faudrait-il leur interdire ce plaisir? Pour eux, ils n'y a pas de mal, c'est la nature qui est ainsi.
non, non, je ne suis pas d'accord...dans ce cas, un certain nombre de vg ne le serait pas actuellement, puisqu'il y en a (et j'en fait partie) qui peuvent être "tenté" (enfin en version végétale hein :)) par du blanc de poulet par exemple...On est pas tous vg uniquement par dégout de manger de la souffrance (et ce serait un peu égoiste je pense) mais par éthique, parce que les idées sont plus fortes que les envies...
 
Je suis d'accord avec toi sur le principe, je ne fais que relater leurs propos. Il voit le but final pas ce qu'il se passe dans les coulisses du marché de la viande.
Ma fille de 16 ans a vu un film sur le traitement des animaux du boucherie et je sais qu'elle envisage de devenir végétarienne car ça l'a ému. J'attends avec impatience son comming out.
 
1air2rien":1d84ho0h a dit:
L'histoire n'est pas une science exacte.
Apparemment on arrive quand-même à avoir une idée précise de ce que mangeaient nos ancêtres lointains par l'étude de l'usure et de la chimie de leurs dents retrouvées. C'est peut-être parce que nos ancêtres ont peu à peu introduit de la nourriture carnée dans leur nourriture que nous perdons notre capacité à synthétiser la B12 ? Une hypothèse est que c'est le régime frugivore des premiers hominidés qui nous ont amené à perdre notre capacité à synthétiser la vit. C...

Cependant, on peut retenir que globalement il n'est pas dans la nature de l'homme de consommer des produits d'origine animale, ou bien en faible quantité. A l'opposé de l'alimentation de l'homme moderne quoi...
Tout à fait, l'homme était certainement plus habitué à une "supplémentation" par les protéïnes qu'une utilisation excessive comme aujourd'hui ; c'est certainement avec l'industrialisation et l'automatisation des processus que ces meurtres en série ont vraiment débuté ?! L'homme est omnivore, il peut manger de tout c'est un fait (avec plus ou moins de dégâts sur sa santé à long terme), le fait que nos ancêtres mangeaient de la viande n'enlève rien à la question de la souffrance animale. L'important n'est pas qu'on puisse assimiler la viande ; l'important est qu'on puisse se passer d'en manger et de tuer.


A noter que la consommation excessive de produits d'origine animale que l'on connait aujourd'hui est trés récente (une ou 2 génération tout au plus).
Je pense personnellement que ça résulte d'un traumatisme des grandes guerres du XXe siècle. On a assimilé la fin de la famine à la reprise de la viande dans les années cinquante, et à un meilleur confort économique, alors qu'il s'agissait de manque en diversité, en qualité et en quantité des aliments... Après ça les gens associent directement régime VG et carences mortelles. Combien de fois j'ai entendu autour de moi à propos de personnes diverses : "ils sont pauvres, ils ne mangent certainement pas de viande tous les mois". Moralité, "tant qu'on mange de la viande c'est que tout va bien" pour la plupart des gens, alors qu'au contraire c'est plutôt mauvais signe quant à notre capacité à réfléchir... Ici aussi le danger est qu'il y a une part de vérité... Difficile de démêler le tout parfois !
 
Il n'y a qu'à voir l'étymologie du mot "viande". Celui-ci vient du latin vivere : "vivre". Le mot précis "viande" est issu directement de vivenda/vivanda : "les choses qui servent à vivre".
 
Ah oui bien vu ;)...

Et pour le vocabulaire végétal, quelle est la vision des anciens ??
 
Le mot que je déteste le plus au monde = boucherie
ca m'évoque la guerre de 14-18, les boucheries de chez nous ( vous savez , les commerces qui puent la mort à distance )

:bink:
 
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