Maria":37qjcd9h a dit:
Merci à tous !
Je complète donc ma présentation : je suis prof des écoles (dans le primaire, mais je tente la maternelle dès la rentrée prochaine). J'ai 36 ans.
Nous n'avions pas d'animaux à la maison quand j'étais petite car ma mère est allergique et asmathique.
Plus tard, je suis tombée amoureuse des chats et une petite femelle en particulier a bouleversé ma vie et mon opinion sur les animaux s'en est aussi trouvée transformée. Puis ma soeur a accueilli des chevaux... encore un nouvel enchantement de douceur, de beauté, de sensibilité.
J'ai changé : j'avais par exemple toujours eu peur des chiens et aujourd'hui je suis heureuse quand nous rendons visite à des amis s'ils en ont! Promesse de jeux et de rires !
J'ai fraternisé avec un clan de porcs sauvages en Corse !!!!!! etc etc et puis j'ai aussi regardé de plus en plus de docs animaliers avec émerveillement à chaque fois.
Bref
J'ai lu "faut-il manger les animaux ?" et c'est cet ouvrage qui m'a convaincue d'opter pour le végétarisme.
Chouette, Maria, t'habites en Corse ? Ça doit être sympa de fraterniser avec des cochons sauvages. Moi aussi, je suis allergique et asthmatique, bon légèrement, l'huile de nigelle (cumin noir) en interne, ça marche bien là dessus.
Sinon, la tristesse, c'est une qualité en fait, mais souvent on larmoie plus qu'on n'est triste, s'attrister est la preuve qu'on a du coeur mais lorsqu'on se met à "larmoyer", c'est que cela cache un état de déprime plus profond et qui a tendance à durer plus longtemps, et j'en sais quelque chose. Attention, je me garderai bien de me prononcer sur ce que tu vis. Je sais juste que, moi, à un moment, tout m'attristait au plus haut point et ce qui touchait les animaux au premier rang et comment serait-ce autrement quand on a un minimum conscience des réalités de ce monde ? Donc, je me morfondais (ça m'arrive encore d'ailleurs) mais je me suis dit aussi que pour aider les animaux, il fallait que je sois un minimum en "bon état" (je suis pas un robot hein, mais bon, vous comprenez ce que je veux dire) et que donc me "désespérer" de ce que je voyais, ça n'aidait pas forcément les animaux. Je ne me suis jamais interdit d'être triste par contre, au contraire, quand on est triste, soyons pleinement triste, je pense que c'est le mieux à faire, mais n'en rajoutons pas, vivons la tristesse sans la nourrir en somme. Bon, j'ai bien conscience que tout dépend d'où on part parce que si on est dans un état de déprime fort, c'est absolument impossible de faire comme ça, il faut l'aide de quelqu'un, une épaule bienveillante mais si ce n'est pas insupportable, il est possible de prendre un moment bien à soi pour être triste, pleurer, crier... puis de se redonner de l'entrain quand c'est passé.
Voilà, je sais pas si ça t'aidera.
De la part de quelqu'un qui connait bien la tristesse. Dis-toi aussi, comme t'as dit Romuald, que tu n'es pas seule. Bisous Maria.
PS : je suis un champion pour voir le côté dramatique des choses. Je vois un magnifique petit lapin, je pense "le pauvre, il est si fragile, il va se faire manger par le premier renard venu" ou encore, je vois un petit ver de pomme tout attendrissant, je me dis "et tous ces petits vers qui se font manger dans les pommes sans avoir rien demandé", et je vois un adorable cochon d'Inde et je me dis "pauvres petit cochons d'Inde, ils sont si fragiles, ils peuvent pas vomir quand ils sont malades du ventre" (ça, c'est lié à des cochons d'Inde que j'ai eus qui sont tombés malades et sont morts).