Le jour où...

zerojanvier

Jeune bulbe
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Je me souviens parfaitement du jour où j’ai décidé ne plus manger de chaire animale. Bien sûr, cette lubie n’est pas arrivée du jour au lendemain en me disant « Si tu veux te taper Pamela, tu devras faire ce sacrifice ! ». Non, depuis des mois déjà, je prenais conscience de l’aberration écologique que représente l’élevage. Conscient aussi de manger de manière totalement déraisonnée. La cause animale, elle, me touchait moins par contre : un animal élevé pour finir dans l’assiette n’a d’autre raison d’exister que celle-ci. Mais pas d’angélisme non plus sur les conditions de vie de ces animaux. Beaucoup d’idées et de débats avec mes convictions traversaient mes pensées. En bref : de la masturbation cérébrale !

Puis un 27 décembre en cours d’après-midi, je lisais un article sur un éleveur de reines invité pour je-ne-sais-plus-quoi à Paris était interviewer et déclarait, en gros, que « Vous, occidentaux, êtes totalement fou à manger autant ». Bien qu’il n’élève pas ces animaux pour les vendre au Père Noël, ce fut une déclic sur la quantité de produits que nous engloutissons sans en avoir réellement besoin. En ce qui me concernait, premier produit à bannir : la viande, malsaine et inutile à l’alimentation – j’en étais déjà convaincu. Me voilà donc végétarien officiellement pour moi-même.

Ma femme, elle se souvient bien du jour suivant. En faisant nos courses, j’ai commencé à remplir le caddie de Corn et Tofu en lui annonçant que, pour moi, la viande était terminée. « Ben c’est pas grave, tu mangeras du poisson ». Heu… non, pas de poisson non plus. Et vit immédiatement la montagne de complication que je lui imposais, se voyant déjà devoir réaliser deux menus à chaque repas. Il me suffit de lui rappeler que, primo, je faisais plus souvent la cuisine qu’elle – mise à part pour les invités, et que, deusio, elle-même était plutôt pénible avec les légumes, les céréales et les sauces pour lui démontrer que les complications que je lui présentait, elle me les avait déjà imposées ! Par contre, je lui dis que, lors d’un repas dans un bon resto, je restais ouvert à manger une bonne viande. Puis nous avons passer le reste de notre journée, à profiter des plaisirs de la famille. Au détail près qu’elle annonçait cela cache aux proches qui elle croisait. Les réactions des gens étaient surprenantes, allant de « t’as bien raison, j’y pense aussi » à « tu vas faire comment » en passant par « moi aussi je mange peu de viande ». Trois semaines après mon coming-out, 1er repas au restaurant avec, au menu, tournedos de bœuf. Trois morses m’ont suffit pour être écœuré de ce goût. Au point de ne pas finir mon morceau. Et de ne plus retoucher de viande et de poisson depuis fin 2009.

Bref, aujourd’hui, la paix des ménages est à nouveau en place, ma famille a été obligée de ce rendre compte que l’établissement de menus n’est pas une complication justifiant mon abandon et, après m’être remis au sport en 2011, je suis dans une forme terrible !

Voilà pour un 1er partage avec vous ; rassurez-vous, tous ne seront pas à ce format ! :)
 
Salut et bienvenue à toi !

J'ai eu peur en lisant ça
Par contre, je lui dis que, lors d’un repas dans un bon resto, je restais ouvert à manger une bonne viande.
Mais la suite du recit m'a rassuré.
 
Salut et bienvenue.
 
bienvenue !
 
Merci de vos messages !
A+
 
Salutation.
 
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