L'humain n'est pas mauvais par nature, mais il est en capacité de l'être, donc sur une population, certains le seront toujours. Bien sûr "mauvais" est à nuancer de centaines de façons différentes, mais tu vois l'idée.
Y'a pas réellement de "loi" dans la nature, il faut la voir comme ce qu'elle est : un système logique (oui oui !) bien qu'extrêmement complexe ou chaque évènement découle d'une ou plusieurs causes. J'aime pas trop le mot "loi" car il fait référence au système juridique dans lequel théoriquement tu peux utiliser un texte écrit par quelqu'un pour te donner raison et changer complètement la donne. Dans la nature, y'a des trucs qui marchent, et d'autres qui ne marchent pas, en fonction d'une multitudes de facteurs. Les seules "lois" en lesquelles on peut croire sont celles des probabilités, mais il y a tellement de variables dans la nature que les choses sont difficiles à évaluer de façon fiable.
Donc si on est dans les conditions suivantes : uniquement des herbivores, nourriture abondante, et que c'est stable comme ça, aucune raison pour que les herbivores les plus fort ne tuent les plus faibles. Sauf que dans la vrai vie l'éco-système stable n'existe pas. Dans un tel cas tôt ou tard les herbivores seraient trop nombreux et/ou la nourriture ne serait plus suffisamment abondante, et c'est là que les dérivent commencent.
Le lion n'est pas un jour sorti d'un œuf magique qui créé les espèces et pouf, il a bouffé la première gazelle qui passait par là, ce sont des millions d'années d'évolution (ou plutôt d'adaptation, terme bien plus approprié, l'adaptation à des pénuries alimentaires, principalement) qui ont rendu certains animaux carnivores.
Le monde n'est "bien foutu" que parce que c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour continuer à exister, et que le hasard a fait qu'il est toujours là, qu'on est toujours là (si ça n'était pas le cas on ne pourrait pas en parler). On voit ça comme miraculeux parce qu'on en fait partie (donc on croit vraiment être situé en plein milieu), mais c'est juste un gros concours de circonstance qui fait que nous existons.
Zut, je surchauffe là, j'vais prendre un verre d'eau, ça ira mieux.