un p'tit vegan dans un monde de brutes?

  • Auteur de la discussion lola
  • Date de début
Mélodie28":1d9t67s6 a dit:
Les familles sont des milieux hautement suspects et malsains, vous comprenez, alors quand en plus elles se regroupent... :whistle:

En même temps, le premier lieu de violences envers les enfants (et les femmes) ça reste avant tout la famille.
Je ne pense pas du tout que ça justifie une interdiction, mais faudrait pas non plus croire que la plupart des familles sont des lieux idylliques pour les enfants. C'est plutôt pas le cas en réalité.
 
Je confirme. Pour avoir été instit, j'ai vu des trucs ... pas forcément des parents violents ou maltraitant volontairement leurs enfants mais au minimum inconscients. :confus:
 
Par exemple ? (Déjà qu'être végé parfois c'est vu comme stupide et inconscient...)
 
Usagi.Chan":1mvcwfdk a dit:
Mélodie28":1mvcwfdk a dit:
Les familles sont des milieux hautement suspects et malsains, vous comprenez, alors quand en plus elles se regroupent... :whistle:

En même temps, le premier lieu de violences envers les enfants (et les femmes) ça reste avant tout la famille.

Pour les femmes, peut-être. Pour les enfants, je n'en suis pas du tout, mais alors pas du tout sûre. À mes yeux, la plupart des écoles sont bien plus violentes que beaucoup de familles.

Et pour avoir été enfant et scolarisée, j'ai vu aussi des instits et profs sacrément violents, physiquement et verbalement.

Sinon, pour le principe des contrôles, déjà perso je suis contre. Mais surtout qu'ils soient faits par l'Éducation Nationale, je trouve ça complètement inadmissible. Quand on contrôle une entreprise, on doit faire appel à un organisme indépendant. Pas à un concurrent qui souhaite récupérer la clientèle de l'organisme contrôlé.
 
erulelya":2m238a4e a dit:
Par exemple ? (Déjà qu'être végé parfois c'est vu comme stupide et inconscient...)


Il a fallu que j'explique avec beaucoup de diplomatie à une gamine qu'il fallait qu'elle se brosse les dents même si maman disait que ça ne servait à rien

non on ne se couche pas après tous les match de foot les soirs de semaine, surtout à 6 ans

non un chien qui saute sur toi pour te faire la fête ne te baise pas (sauter, baiser, sisisi c'est papa qui l'a dit) :confus:


des conneries quoi, pas méchantes
 
Mélodie28":2yd5dxlz a dit:
Usagi.Chan":2yd5dxlz a dit:
Mélodie28":2yd5dxlz a dit:
Les familles sont des milieux hautement suspects et malsains, vous comprenez, alors quand en plus elles se regroupent... :whistle:

En même temps, le premier lieu de violences envers les enfants (et les femmes) ça reste avant tout la famille.

Pour les femmes, peut-être. Pour les enfants, je n'en suis pas du tout, mais alors pas du tout sûre. À mes yeux, la plupart des écoles sont bien plus violentes que beaucoup de familles.

Je pense que je ne t'apprend rien en rappelant que en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint tous les deux jours et demi.
Et bien concernant les enfants, c'est deux morts chaque jours sous les coups de leurs parents.

Je suis totalement d'accord sur la violence de l'école, mais combien d'enfants y meurt ?
 
Eh bien déjà une grande proportion des décès d'enfants dus à la maltraitance a lieu bien avant l'âge où les enfants rentrent à l'école pour la plupart, sans parler de l'âge à partir duquel l'instruction est obligatoire (soit 6 ans). Donc pour les "survivants", si on peut dire, qui ont atteint cet âge, les statistiques ne sont plus du tout les mêmes.
Et ensuite j'avais bien pris la précaution de parler de la plupart des écoles et beaucoup de familles.
Oui, en général les violences, quand violences il y a, sont plus extrêmes dans les familles ou l'entourage proche que dans les écoles.
Mais ce n'est pas ce que je voulais dire, et je ne parlais pas que des violences mortelles, mais de la violence en général, et du nombre d'enfants qu'elle touchait. Et je pense personnellement que plus d'enfants sont touchés par la violence dans les écoles que dans leurs familles ne serait-ce qu'à cause de la façon dont est conçue l'école en général (le ratio nb adultes/nb enfants, par ex, ou le fait qu'on doive demander la permission pour aller aux toilettes, permission pas toujours accordée, j'en parle parce qu'une de mes voisines a eu sa gamine qui a fini à l'hosto avec une pyélonéphrite à force de se retenir de pisser).


Et puis dans les parents qui maltraitent leurs enfants (y compris au point de les tuer), il y a très peu de vrais sadiques, c'est surtout des gens dépassés par les évènements et qui sont pris dans l'engrenage de la violence et /ou qui ont été maltraités eux-mêmes enfants et ne savent pas faire autrement. Et c'est pas ces parents-là qui ont envie de passer le plus de temps possible avec leurs enfants en leur faisant l'instruction en famille, bien au contraire.

Bon, par contre j'ai l'impression que je ne suis pas claire du tout et que ce que je raconte est super décousu, j'en suis désolée, je ne vais pas raconter ma vie mais je suis dans une situation pas super agréable (euphémisme) cette semaine et je suis pas mal perturbée sans parler de la fatigue, donc le temps que tout ça soit derrière moi je pense que je vais m'abstenir de poster dans ce sujet, histoire de ne pas tout embrouiller. Bref, si vous n'avez rien compris à ce que je raconte là, c'est pas forcément anormal. Sorry. :oops:
 
Je suis parfaitement d'accord avec la violence à l'école. Personnellement, j'ai connu es deux, une mère qui jouait au dictateur, qui me frappait dès qu'elle était dépassée, pour se passer les nerfs, qui m'enfermait dans un placard pour ne pas me voir, alors comme dit Mélodie, elle m'a envoyé à l'école sans hésitation, le meilleur moyen de se débarasser de moi, l'école savait et n'a jamais rien fait. Au contraire, en cp, j'ai reçu une fessée déculottée devant toute la classe parce que je m'étais trompée 3 fois sur le même exercice. Ca m'a énormément marqué, la honte, l'humiliation devant tout le monde.J'avais une prof qui nous mettait dans la poubelle quand elle nous punissait. J'ai pleins d'exemples de violences de ce type dans ma scolarité.
Par contre, juste une parenthèse, un enfant battu ne donne pas forcément un parent maltraitant, je n'ai jamais touché mes enfants, et je ne le ferai jamais.
 
J'ai déjà dit que j'étais d'accord à propos de la violence de l'école et que la violence de la cellule familiale n'était pas une bonne raison pour interdire les rassemblements alors je ne comprends pas trop pourquoi tu remets ça sur le tapis comme si j'avais applaudis ce décret ou encensé l'école.

Je pense que tu sous-estime énormément la systématicité des violences familiales. Quasiment toutes les personnes que je connais en ont subit qu'elle soit physique, sexuelles et/ou psychologique. La famille ne se résume évidemment pas aux parents. la violence peut venir des grand.e.s frères et sœurs, des grands-parents, des oncles/tantes/cousins, de la/le baby-sitter (ce n'est pas vraiment de la famille, mais ça se passe au sein du foyer), etc. C'est un phénomène qui a une ampleur incroyable et je ne comprends pas comment tu peux admettre que la famille soit le premier lieu de violences pour les femmes mais que leurs enfants en soient magiquement épargné.e.s. Ça me semble un peu évident qu'un compagnon violent sera un père violent (ce qui n'est dramatiquement jamais pris en compte dans les jugements de divorce).

Je suis de toute façon opposée à la sacralisation de la cellule familiale. Je pense qu'un.e enfant n'appartient pas à ses parents et ne devraient pas être obligé.e de vivre avec eux.
S'occuper d'un enfant en le respectant comme une personne à part entière est beaucoup trop difficile pour être confié à seulement une ou deux personnes. (C'est d'ailleurs l'une des nombreuse raisons pour laquelle je n'en veux pas.) Cela souligne d'ailleurs la stupidité de ce décret car plus l'enfant fréquente de personnes différentes, plus les violences peuvent être prévenues/identifiées/évitées/etc.
 
La semaine dernière, j'ai revu quelques ancien(ne)s collègues, et comme mon petit a presque 2 ans et demi, j'ai eu droit à pas mal de "alors, bientôt l'école ?". J'ai répondu à chaque fois qu'on ne savait pas encore si on allait le scolariser, et j'ai eu des réactions semblables :
- "si tu as du mal à le lâcher, c'est justement qu'il est temps" : ben oui, quelle idée de vouloir passer tout son temps avec son enfant ?
- "mais c'est super important l'école, ça les sociabilise, ils se font des copains.." : 1) mon fils est déjà très sociable (en tout cas on me le dit tout le souvent, voisins, commerçants, copains) ; 2) je n'ai pas dit que j'allais le séquestrer à la maison, seulement que j'envisageais de ne pas le scolariser...
- "faut pas le mettre dans une bulle, la vie est dure, c'est comme ça, le surprotéger c'est pas lui rendre service pour plus tard" : je peux lui expliquer la violence de la société tout en lui évitant d'en être directement victime. Non ?
- "c'est vrai que certains enfants ne s'adaptent pas bien à l'école, mais la plupart s'y trouvent bien, pourquoi en priver son enfant a priori ?" : pourquoi le priver de McDo pour l'emmener à la Tour d'Argent ? (bon j'exagère, je ne pense pas qu'il y ait une telle différence, mais vous voyez l'idée).

Le plus drôle, c'est que j'ai quand même eu des remarques contradictoires des mêmes personnes, sur le fait que "oh bah il peut rentrer plus tard à la maternelle, ça urge pas, c'est vrai que c'est tentant d'en profiter un peu plus longtemps".
En conclusion : on peut retarder l'entrée à la maternelle pour se faire plaisir, mais pas trop, parce qu'après il connaîtra pas les codes en vigueur alors que ses camarades, si, et il aura plus de mal à s'intégrer.

Bref on a encore le temps d'y songer, mais c'est difficile aussi de savoir si on sera capable de gérer un bébé2 avec le grand tout le temps à la maison - mais je n'aime pas l'idée de me débarraser de mon fils à l'école pour mieux m'occuper de son frère ou sa soeur... ce qui est sûr c'est que si on retarde rien que l'entrée en maternelle, rien que dans la famille on va en entendre...
 
Un court-métrage qui m'a fait penser à ce topic. Visible encore quelques jours sur le site de arte.
 
Rha purée Moineau, ça m'énerve pour toi ! Et ça m'inquiète un peu pour le futur...élever des enfants véganes non-scolarisés...ça va être chaud à faire passer.

Il est beau ton court-métrage, Usagi, il touche juste. Mais j'avais peur qu'elle tombe de son escabeau à chaque fois qu'elle montait dessus.
 
Retour
Haut