Veganisme - 'Life Loving' ou Sans Cruauté?

vgnizm

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Ce matin, sur Twitter, j'ai lu un Tweet qui a déclaré quelque chose comme "... La viande d'animaux devait être mangée, mais je ne suis pas d'accord avec les fermes animales ...". Au moment où je voulais le retrouver pour commenter directement, c'était trop loin dans le cyberespace :) Dans tous les cas, cela m'a permis de penser si nous ne mangeons pas de viande principalement parce que la viande que nous mangions a été produite de manière cruelle ou est-ce parce que nous ne voulons pas prendre une vie pour notre consommation alimentaire.

J'ai donc fini face à face avec 3 questions clés dans mon esprit.

Un chemin était s’il était possible de produire des «viandes sans cruauté» ?

Un autre considère-t-on que la vie animale est différente de la vie végétale et pourquoi?

Et finalement, nous ne mangeons pas de viande par amour pour la vie ou pour des raisons anti-cruauté?

Et si on pouvait élever des animaux avec autant d'amour et d'attention que nos animaux de compagnie? Et si on peut alors prendre la vie animale d'une manière très compatissante? En d'autres termes, supposons que nous pourrions réduire la cruauté dans l'industrie de l'alimentation animale à des niveaux ridiculement faibles et à un point qui rendrait les produits alimentaires destinés à être consommer «sans cruauté». Dans ce cas, serait-il approprié comme nourriture pour les Végétaliens ou du moins pour la majorité d'entre eux?

L'autre question porte sur la vie végétale et sur la façon dont elle diffère de la vie animale. Je ne parle pas des détails évidents de la différence dans la manifestation de la forme de vie, mais plutôt au niveau de l'énergie de la vie. Existe-t-il une différence entre l'élément «vie» basique des plantes et l'élément «vie» chez les animaux. Si oui, alors, qu'est-ce que c'est? Sinon (c'est-à-dire la vie comme élément de base est la même) alors, quels sont ces éléments différents dans la manifestation de la vie qui modifient l'impact de la cruauté assez pour le rendre acceptable pour les plantes et pas dans le cas des animaux.

Et la dernière question est de mieux comprendre si nous, en tant que Vegans, ne mangeons pas de viande et de produits carnés à cause des raisons de ‘Life Loving’ (encore une fois, pourquoi la vie animale et pas la vie végétale) ou à cause de raisons de non-cruauté? Est-ce parce que nous apprécions beaucoup la vie et envisageons de la préserver pour être un choix d'action valorisant ou est-ce que nous ressent beaucoup de cruauté et ne souhaitons pas y participer?

Pour ma part, je suis Vegan pour les raisons de ‘Life Loving’, car elle correspond plus à mon attitude à propos de la vie en général et je considère que manger des plantes est une exception nécessaire mais je n'ai pas encore pris de décision sur la question de la différance entre la vie animale et celle des plantes.

La question de la cruauté est dans un certain sens très subjectif et donc d'établir des niveaux et des normes est difficile. En outre, la cruauté et la souffrance sont associées à certains avantages personnels telle la rédemption, d'une part, et à des interprétations personelles, d'autre part, la rendent plus discordante qu’autre chose.

Sur ce point, le partage peut être de toutes formes, techniques, philosophiques, idéologiques, personnelles ... même végétales et animales :-D

#vgnizm @vgnizm VGnizm.com
 
Bienvenue vgnizm ! Une présentation particulièrement unique puisqu'elle pose des questions d'entrée comme ça, je vais tenter de donner des éléments de réponse :)

Question 1 : euh, la viande in vitro...? Non plus sérieusement ce serait en théorie possible si on donne à l'animal un bon cadre de vie, qui ne souffre pas de conditionnements spéciaux allant contre ses intérêts qui n'ont pour but que d'affecter le produit recherché c'est-à-dire la viande , et à condition de ne pas réduire intentionnellement l'espérance de vie de l'animal. Bref, que l'animal n'aie rien à perdre qu'il soit destiné à la consommation de viande. Dans la pratique ce serait d'un point de vue logistique difficile à mettre en place et ça ne permettrait certainement pas de répondre à la demande actuelle en viande pour l'alimentation humaine.

Question 2 : la « vie » décrite comme « précieuse » par la pensée végane correspond à une représentation mentale d'un certain point de vue de l'univers capable de ressentir des émotions de façon subjective (ce qu'on appelle la « sentience »), mais le véganisme ne se prononce pas sur la « vie » en tant que séries de réactions chimiques basées sur les protéines, l'ADN et les cellules qui se répliquent. Il n'est en théorie pas possible de prouver que quelqu'un d'autre que soit possède une conscience puisqu'une conscience correspond à un certain point de vue de l'univers et est forcément parallèle à toutes les autres consciences qui pourraient exister ; toutefois par analogie avec notre propre expérience en tant qu'être humain, en observant leur comportement et en étudiant leur cerveau, il est certain que la majorité des animaux possèdent leur propre vie mentale subjective.

D'un point de vue de l'évolution, pour que les choses « marchent », un organisme doit survivre assez longtemps pour avoir une descendance, qui elle-même aura une descendance, et ainsi de suite. Dans ce cadre-là, le fait qu'un individu ressente les émotions de façon subjective est une fin en soit seulement de son propre point de vue, autrement il s'agit d'un outil de survie parmi d'autres apparu avec l'évolution (un lapin sans cerveau pourrait théoriquement digérer la nourriture qui se retrouve dans son système digestif, mais sans vie mentale subjective il ne ressentirait aucune incitation à l'y amener c'est-à-dire à manger).

Les plantes peuvent avoir des mécanismes de défense qui ont été « sélectionnés » au cours de l'évolution parce qu'ils leur ont donné de meilleures chances de survie : si les acacias n'avaient pas le mécanisme de défense qui change la composition chimique de leurs feuilles après que les girafes commencent à les manger, celles-ci n'auraient aucune incitation à se déplacer et mangerait les feuilles de l'arbre plus vite qu'elles ne pousseraient, et l'écosystème en question tel qu'on le connaît n'aurait pas existé. Toutefois cela ne prouve pas grand-chose d'un point de vue éthique si cette réaction n'est pas la décision mentale d'un individu doté d'émotions ; la question est donc de savoir si oui ou non c'est le cas. (Exemple parmi deux animaux : le changement de couleur de la seiche pour se camoufler est un phénomène conscient issu de son propre chef, mais la volonté de l'hermine n'a rien à voir avec son changement de couleur en hiver qui n'est dicté que par une combinaison de l'activité biologique des cellules de la peau et de la quantité de rayons UV qu'elles reçoivent. Bien sûr je ne prétends pas que l'hermine n'est pas un être sentient hein.)

Les plantes n'ont rien de comparable au système nerveux animal donc si elles ont une conscience ce n'est pas dû à ça, donc est-ce qu'une conscience peut émerger d'autres chose telles qu'une activité hormonale par exemple ? Et si les plantes sont conscientes sans cerveau, peut-on supposer que certaines activités biologiques qui se passent dans notre corps sont issues d'une conscience parallèle à celle de notre cerveau ? Est-il pertinent de s'imaginer se placer du point de vue d'une tige de brocoli pour tenter d'imaginer ce qu'on ressentirait subjectivement si on était à sa place ? Est-ce que les molécules de gaz dans une bouteille sous pression « veulent » en sortir plutôt qu'obéissent bêtement aux lois de la physique ? Je ne vais pas prétendre répondre à toutes ces questions mais d'après les connaissances actuelles en biologie je pense qu'il est justifiable de donner plus de priorité éthique aux animaux qu'aux végétaux et champignons.

3 - En tant qu'être sentients, nous avons le désir de continuer notre expérience faite de perceptions et d'émotions ; c'est instinctivement la chose la plus précieuse pour nous. Nous ne pouvons pas savoir avec certitude ce que les animaux ressentent, toutefois il est probable qu'ils possèdent ce même désir que nous. Par analogie, à l'exception de donner à un animal une vie tellement mauvaise qu'il préfèrerait encore mourir, être privé de cette sentience dont il jouit est le plus grand tort qu'on pourrait lui faire.

Parce que le véganisme a pour ambition de protéger la vie en tant que sensations subjectives et émotionnelles, ce mode de pensée estime par exemple qu'il n'est pas moral de tuer une vache à cinq ans, peu importe si elle est élevée ou tuée « humainement », car cela lui prive de nombreuses années d'expériences subjectives dont elle aurait pu faire l'expérience autrement. La vie de cette vache a peut-être valu le coup d'être vécue (surtout en comparaison de ce que subissent beaucoup d'autres animaux d'élevage), mais cela ne justifie pas de l'avoir tué, ni l’institutionnalisation de l'abattage d'animaux à un âge relativement jeune et qui ont donc beaucoup à perdre en tant qu'individus ayant été mis au monde.

Le véganisme est une réponse parmi d'autres aux problématiques du monde moderne (ne serait-ce que pour des raisons environnementales), et n'a pas pour prétention d'étouffer tous les maux du monde. J'espère que ma réflexion t'aura inspiré :)
 
Merci Canastenard!

L’entrée directe sous les feux a porté bon fruit :)

Je vous remercie pour cette réponse très enrichissante en information et en analyse.

J’aimerais avec votre permission traduire sur Google et présentée quelques passages a la même conversation que j’ai ouvert en Anglais sur le forum suivant ce matin. Ca sera très enrichissant pour tout le monde.

https://philosophicalvegan.com/viewtopic.php?f=7&t=3048

Si c’est OK merci de me dire a quel nom attribuée le quottassions.

Merci encore,

VGnizm
 
Pas de problème, justement ça m'arrive de lurker sur ce forum donc j'y avais reconnu ton sujet comme celui-ci mais en anglais. Si tu veux citer quelques passages traduits n'hésite pas. Pour le nom choisis tout simplement Canastenard.

(Une nuance pour la seiche et l'hermine tout de même, le changement de couleur de la seiche se fait en une fraction de seconde, tandis que pour l'hermine il se fait sur probablement plusieurs jours voire semaines. Et quand je dis qu'il n'est pas possible de prouver que les autres sont conscients je ne te dis pas de douter de la sentience des autres humains bien sûr, juste qu'on ne peut pas y accéder mais seulement l'observer.)
 
Une philosophie basée sur "l'amour de la vie" me semble dangereuse côté libertés individuelles.
Si la vie est la valeur première, cela veut dire interdiction de l'IVG quelles que soient les circonstances, interdiction de l'euthanasie et au contraire acharnement thérapeutique généralisé. Ca veut dire aussi sexualité uniquement reproductive pour ne pas "gâcher" des chances de vie (et donc homophobie notamment)

Je ne donne aucune valeur à la vie. Par contre, je suis contre la souffrance. Je suis pour qu'on fasse en sorte qu'autant que possible on évite les souffrances évitables. Je suis donc végane. Et n'ai aucun souci à tuer des plantes pour les manger vu qu'elles n'ont pas de système nerveux leur permettant de sentir la douleur.

Pour le reste, si tu élèves des animaux aussi bien que les animaux domestiques, penses-tu vraiment avoir envie de les manger après ? Quand Baghera est morte, ce n'est pas parce qu'elle était malade que je n'ai pas eu envie de la manger.
 
Merci Nurja.

-A noter que les commentaires sur la vie sont justement ceux qui sont le sujet de discussion au niveau de la société actuellement. Je respecte votre avis comme je me dois de respectée un avis contraire. Je préfère plutôt essayer d’établir des systèmes des raisonnements applicables qui me permettent de prendre des décisions ou faire des choix cohérents vis-à-vis de moi-même. C’est pour ca que je pose les mémés questions ici et ailleurs que je me pose a moi-même.

-Je note que vous définissez votre ‘veganise’ en étant clairement de la version anti cruauté. Merci de me rectifier si nécessaire. <br /:><:br /> — Le 04 Avr 2017, 05:56, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Bjr Canastenard.

-Vos commentaires que j’ai traduit sont devenu sujet a discussion et il semble que la traduction n’est pas très explicite. Ainsi sur le lien suivant il y a une demande de clarification de votre part.

https://philosophicalvegan.com/viewtopi ... =10#p30101
 
J'ai vu la question sur le forum anglophone, je vais tenter de répondre :

Je ne pense pas qu'il soit immoral de ne pas donner la vie à un être sentient alors qu'on pourrait le faire. Le faire peut être considéré comme un acte positif, mais ne pas le faire me semble être un acte moralement neutre, tout au plus égoïste si on a l'occasion de donner une belle vie à un individu et qu'on ne le fait pas, mais pas immoral. Poser cette question m'oblige à penser au fait que j'aurais pu ne jamais exister, mais je pense que la réponse la plus simple est que je n'avais pas mon mot à dire ni d'intérêts personnels avant que mon cerveau soit assez développé au cours de la grossesse de ma mère et que je ne peux donc en vouloir à mes parents d'avoir eu le droit de vie ou de non-vie sur moi à l'époque (ou bien seulement a posteriori, mais pour moi le passé c'est le passé).

Mais si on décide de donner la vie à cet individu, il aura des intérêts personnels et il convient aux autres de les respecter, notamment de ne pas le tuer. Je veux tout à fait croire qu'une vache mise au monde et destinée à l'abattage à cinq ans peut avoir vécu une vie qui aura de son point de vue valu la peine d'être vécue, mais ça n'annulera pas le fait qu'elle voudra continuer à vivre le jour de son abattage, peu importe qu'on l'aie destinée à ça et qu'elle ne serait pas née sans cette destinée. Autrement dit, lorsque le jour programmé de l'abattage arrive, la décision d'abattre la vache ne sera qu'une décision a posteriori n'ayant pas grand-chose à voir avec l'instant présent.

Autrement dit, mettre au monde la vache en la destinant à l'abattage jeune peut être vu comme positif a priori, mais cette « prophétie » ne sera que violence inutile, donc négatif a posteriori, quand la mise au monde de la vache fera partie du passé et qu'elle aura donc un intérêt à continuer de jouir de la vie : c'est parce qu'on a décidé d'abattre la vache à cinq ans qu'elle est venue au monde, mais changer d'avis après sa mise au monde permettrait justement de l'épargner. « Je vais donner vie à une vache à condition que je l'abatte à cinq ans. Je la mets au monde... mais maintenant que je l'ai mise au monde elle a ses propres intérêts donc ce serait un crime de la tuer maintenant ! » Dans le premier cas on donne le droit de vie et de non-vie à un individu qui n'est pas encore né et sur lequel il n'est donc pas immoral de le faire, dans le deuxième cas on le fait sur un être sentient déjà mis au monde dont il ne faut pas nuire aux intérêts.

Ma conclusion serait : il est moral de faire naître une vache avec l'intention de la tuer cinq ans plus tard, moins la partie « avec l'intention de la tuer cinq ans plus tard », parce qu'une fois qu'elle est née cette intention originale n'est de son point de vue pas un prétexte pour la tuer... ce qui fait une contradiction « c'est éthique à condition de changer d'avis en cours de route » et je le concède ne répond pas exactement à la question.

Je considère la vie d'un individu comme quelque chose d'important et non neutre car je pars du principe que les être sentients donnent une valeur à leur propre existence, ce qui en fait quelque chose d'intrinsèquement positif. Si on me donnais le choix tout de suite je préfèrerais rester en vie que mourir sans peur ni souffrance. Je suppose qu'il est théoriquement possible qu'un être sentient puisse être totalement indifférent au fait ou non d'exister, dans quel cas le tuer n'irait pas contre ses intérêts, mais je ne pense pas que ce soit le cas pour la vache ; il y a aussi des cas dans lesquels l'individu souffre tellement qu'il préfèrerait mourir que d'avoir à endurer sa situation actuelle, mais je pense que s'il le pouvait il préfèrerait encore guérir pour pouvoir profiter de nouveau de sa propre vie.

Pour conclure, j'essaie de me placer au point de vue de chaque individu vache et de me demander ce que je préfèrerais personnellement. Ce n'est pas parce que le système sous lequel je suis né tue les vaches à cinq ans que ça veut dire que je ne préfèrerais pas qu'on m'épargne de ce sort. (Même si je suis obligé d'anthropomorphiser la vache dans cette phrase parce qu'en réalité elle ne saurait rien du système, mais ça ne change de toute façon rien à son intérêt de ne pas mourir.) D'où mon explication par rapport au fait que je suis contre l'institutionnalisation de la mise à mort d'animaux relativement jeunes, parce que ceux qui sont mis au monde en ont beaucoup à perdre.

Quant à la question : est-il toujours immoral de tuer la vache, je dirai que la vache voit sa vie comme précieuse pour elle et que lui retirer soit le plus grand tort qu'on pourrait lui faire (à part la rendre si misérable et douloureuse qu'elle préfèrerait encore mourir), coût qui doit absolument être pris en compte dans une telle décision, de même que les autres facteurs par exemple son espérance de vie restante (donc ce qu'elle aurait à perdre personnellement), la nourriture qui devient tellement rare et difficile à partager qu'avoir une bouche de moins à nourrir (et un gros paquet de viande au passage) serait quelque chose de considérablement positif pour la collectivité, ou le fait de nourrir des animaux carnivores qui eux aussi tiennent à leur propre existence. Mais je ne considère pas qu'une « prophétie » du genre « on a dit qu'on allait la tuer cinq ans après sa naissance et le jour fatidique est arrivé » aie son poids à apporter à la balance.

Ah et c'est drôle, la personne qui suppose que je suis une fille :p
 
C'est le début d'un week-end et près d'un mois d'être végétalien. Je sais que c'est peu de temps en jours, mais assez longtemps dans ses implications. Cela a vraiment eu un impact sur de nombreux aspects de ma vie, qu'elle soit physiologique, psychologique ou philosophique.

Donc, cela m'a fait penser que la seule chose qui a vraiment changé à un niveau tangible est mes habitudes alimentaires. Je sais qu'il y a l'empathie pour les animaux et la vie, mais franchement, ce n'est pas une nouveauté et je remarque que je n'étais pas un mangeur de viande parce que je voulais ou j'acceptais la souffrance des animaux, c'était simplement parce que j'étais inconscient ou peut-être l'avais pris pour une chose normale en raison de mes habitudes de consommation de viande acquises. Je ne peux donc pas supposer plus que les habitudes alimentaires comme un changement majeur et remarqué. Donc, l'énoncé célèbre "Nous sommes ce que nous mangeons" est venu à mon esprit et j'ai commencé à réfléchir plus en détail sur sa signification. Je ne voulais pas aller a Google pour les réponses, car je préfère utiliser mes propres facultés et ensuite faire des recherches. Cela m'aide à avoir un point de vue non pollué sur le problème et donc peut-être des informations utiles.

Ainsi, sur le plan physiologique, nous assimilons évidemment les nutriments et autres éléments matériels dans les aliments et ils doivent absolument influencer notre état physiologique. Je vais aller plus loin en disant qu'ils peuvent fournir un bien-être ou un mal-être gastrique et, plus loin, ils peuvent nous rendre malades ou non. Donc, oui, nous pouvons certainement appliquer «Nous sommes ce que nous mangeons» à un niveau physiologique.

Maintenant, j'essaierai de l'appliquer sur le plan psychologique. C'est beaucoup plus délicat, mais je vais essayer de trouver des ancres à partir de mes observations personnelles. Je me souviens avoir trouvé très amusant quand je me promène sur les marchés en plein air de Paris de noter les différences très évidentes entre les vendeurs. La raison pour laquelle je compte l'expérience dans le Marché est parce que les vendeurs sont des gens du métier, ce qui signifie que le stand de viande est géré par un boucher par métier et comme c'est son activité commerciale personnelle, c'est quelque chose que cette personne a probablement fait toute sa vie. J'ai observé, et cela a été longtemps avant de devenir végétalien, qu'un vendeur de stand de fromage est très différent dans son attitude que le stand des poissons et le charcutier, etc. Et ce qui a renforcé cela, c'est qu'ils sont souvent membres d’une même famille et il y a souvent la femme et peut-être un enfant aussi bien et la même chose est valable pour les autres.

Donc, si nous avons tendance à nous assimiler à la nourriture, nous manipulons et consommons suffisamment d'éléments pour qu'ils puissent avoir un impact sur nous dans quelque chose de subjectif, comme une attitude, encore une fois, il ne s'agit pas du bien ou du mal, alors «Nous sommes ce que nous mangeons 'semble s'appliquer aussi au niveau psychologique.

En ce qui concerne le niveau philosophique, il est manifestement clair qu'il y a un impact direct sur la façon dont nous percevons la vie et cela à une incidence sur notre compréhension des choses, donc je suppose qu'il y a définitivement le cas.

Maintenant, la question que je me pose est que si manger des produits issus d'un environnement plein de douleur et de souffrance nous transfère de manière directe ou indirecte certains éléments de cette souffrance? Il pourrait être exagéré, mais nous savons que physiologiquement, la douleur et la souffrance font que les organismes sécrètent certaines hormones qui seront évidemment consommées par nous. Y aurait-il assez d'argument pour dire que nous affectons négativement nos corps et nos esprits en consommant ce type de nourriture? Ceci est très important car il a d'énormes implications.

En tant que tel, je demanderais à tous ceux qui peuvent contribuer à bien vouloir faire cela et mes remerciements Life Loving d'avance,
 
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