végétarien(ne) et fumeur (se) ?

Si le fait que tu te poses des questions philosophiques signifie que tu es forme... on va dire que tu pètes le feu !

Je réponds : oui et non.
Et j'ajoute que je suis d'accord avec moi-même.
 
LOL, vous êtes trop fort-e-s !!!

Je vous adore, bisous.
 
Oui en théorie. Non en pratique.
 
Je me disais que si Yola et Pers0nne étaient dans le coin, j'aurais droit à une réponse élaborée en bonne et due forme (enfin pour Yola, la forme, c'est particulier disons, je veux dire l'orthographe hihi, mais j'adore sa déconstruction de la norme, c'est génial, on devrait dire, c'est yolesque !).
 
Moi je remarque qu'on me dit pas qu'on m'adore et que je suis géniale. *boude*
 
Jezebel":xynru830 a dit:
Moi je remarque qu'on me dit pas qu'on m'adore et que je suis géniale. *boude*

:kiss: Je t'adore aussi.
 
Tenez, j'ai trouvé une image rigolote en cherchant des images de pivert !!!!?

13217347.gif
 
Picatau":339geb8k a dit:
Je me disais que si Yola et Pers0nne étaient dans le coin, j'aurais droit à une réponse élaborée en bonne et due forme (enfin pour Yola, la forme, c'est particulier disons, je veux dire l'orthographe hihi, mais j'adore sa déconstruction de la norme, c'est génial, on devrait dire, c'est yolesque !).

:kiss:

T'inquiète, ils doivent être en train de rédiger leur réponse sous Word avant de la poster. Nous, on pouvait faire ça direct sans brouillon, mais eux... ;)
 
Picatau":18i1zlsu a dit:
Du coup, je vous propose une question philo, une vraie petite bombe je trouve :

"S'appartient-on ?"

NB : question purement spéculative pour satisfaire ma curiosité intellectuelle, ne cherchez absolument aucune intention de ma part derrière la question.

Vous avez tout le temps nécessaire, je ne ramasse pas, je ne note pas.


Oui, mais, en définitive non.

C'est bon ? C'est bon ?
 
C'est parfait Brigande, excellente réponse ! Merci.
 
Tout dépend de ce que tu entends par appartenir. Tu penses à un genre de droit de propriété (sommes-nous propriétaires de nous-mêmes) ou c'est autre chose ?
 
Ah, bonne question, c'est tout l'objet de ce sujet de dissertation justement, voir ce que signifie "s'appartenir". Je sens qu'il va falloir que je la fasse moi-même cette dissert. finalement à moins de trouver un-e volontaire.
 
On va dire que je suis une semi-volontaire, je veux bien répondre en plus de 3 mots, mais sans faire une dissert' (parce que sinon j'en ai pour 4h et j'ai cours demain =p).

La notion d'appartenance me semble être avant tout une notion contractuelle. Quand on vit dans une société, on est engagé (un peu sans notre accord, même si dans la plupart des cas on peut la quitter si ça ne nous convient pas) dans un contrat qui nous offre des droits mais nous oblige à respecter des devoirs. Parmi eux, il y a le droit de propriété et le devoir de ne pas voler ce qui appartient à autrui. Pour qu'une chose appartienne à quelqu'un, il faut là encore qu'un contrat ait été passé, soit explicitement (achat, don, héritage...), soit implicitement (je crée quelque chose donc ça m'appartient, parce que ça fait partie du contrat social).
Il ne suffit pas de décréter qu'une chose nous appartient pour que ça soit le cas, il faut que cette légitimité soit reconnue par une autre partie : le vendeur lors d'un achat, ou la société de façon plus générale, qui fait en sorte de nous rendre un objet qui nous a été volé. Dans le cas contraire, il s'agit d'un vol.

On peut en déduire que la même chose s'applique concernant l'appartenance de nous-mêmes à nous-mêmes. Du coup la réponse à "S'appartient-on ?" serait "Ca dépend du contrat qu'on a passé". Prenons un exemple : le couple. C'est le contrat (pas forcément explicite) passé avec notre partenaire qui détermine dans quelle mesure les membres du couple peuvent disposer de leur personne, en ayant le droit ou non d'avoir des aventures extraconjugales etc.
La question de Picatau faisait plus ou moins référence, si j'ai bien compris, à la question de savoir si on peut s'auto-détruire librement parce qu'on s'appartient ou s'il faut prendre en compte le fait qu'on a des proches. Bon, il est sans doute assez rare qu'une personne aborde frontalement le problème en demandant à ses proches "J'ai le droit de me faire du mal ou je suis engagé avec vous dans un contrat qui m'oblige à prendre un minimum soin de moi parce que sinon ça va vous faire de la peine de me voir en mauvais état ?". Mais finalement, l'enjeu du sujet est là. Si on s'auto-détruit, c'est rarement de façon gratuite, juste pour se faire du mal. C'est plutôt parce qu'on n'arrive pas à faire autrement (addiction, prise de mauvaises décisions, que sais-je encore...). Un cas parlant est celui du suicide. La personne qui se suicide sait qu'elle a (la plupart du temps) des proches qui tiennent à elles, mais elle se tue quand même. Certains diront que c'est égoïste, parce qu'elle préfère abréger ses souffrances même si ça en cause à des gens qui lui sont chers.

Finalement on pourrait reformuler la question en "Y a-t-il un contrat tacite disant qu'on doit faire passer l'intérêt de ses proches avant le sien, et dans quelle mesure doit-on le respecter ?". Mais bon, c'est plus long donc c'est moins classe qu'un sujet en 2 mots avec une apostrophe entre les deux.
 
D'emblée cette question m'aurait déconcertée car pour moi végétarien et fumeur me paraissait contradictoire: le fait d'ingérer des composants nocifs dans le corps et le fait de contribuer à enrichir les industries du tabac qui causent des dommages importants à notre monde.
Et puis avec un peu de recul, je me demande qui je suis pour juger la vie des autres?! Je n'aimerais pas que certaines de mes habitudes soient critiquées car l'on ne me connait pas, on ne sait pas pour quel motif j'agis ainsi.
Les fumeurs adultes sont responsables de leur vie. On le sait que le tabac est nocif mais je trouve qu'il y a bien plus nocif que le tabac eh oui c'est le SUCRE, ce poison que tout le monde ingère (moi y compris) sans broncher car on trouve cela délicieux. Résultat: tension, diabètes, cancers etc etc. Peu de personnes ont l'air de se soucier de ce problème! Pour moi il faut lutter contre le tabac bien entendu, mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Si l'on pouvait se débarrasser des produits transformés trop salés et trop sucrés, des sodas, c'est bien plus important, car quand la personne en surpoids à 30 ans, qui critique les fumeurs, va mourir de son diabète à 50 ans c'est le fumeur modéré qui va bien rigoler!!
 
Merci Madhuri et Rhym.

Il y avait aussi selon moi dans la question "S'appartient-on ?" l'idée de s'interroger sur le fait qu'on était maître ou non de nos choix (ce qui rejoint un peu l'autre topic sur le libre-arbitre) et si on avait moralement et en toute connaissance de cause libre conscience/toute latéralité d'agir sur le corps, sur son corps (ce qui rejoint aussi la question de l'entourage mais pas seulement ; en fait, suis-je un individu moralement séparé d'autrui, suis-je relié à autrui et au monde ? et qui est je finalement ? mon corps, ma conscience, les deux, l'ensemble des deux... il y a peut-être aussi la question du "devoir"...). Bref, des questions, pas trop de réponses mais je sais même pas si je cherche des réponses en fait.
 
Pour le sucre Rhym, on le sait tous que c'est nocif en trop grande quantité. Mais déjà il y a une petite différence avec le tabac, c'est que le tabac est nocif mais jamais nécessaire, alors que le sucre est nécessaire au fonctionnement du corps. C'est seulement l'excès de sucre qui est mauvais (surtout de sucres rapides). Après, une autre question se pose, c'est dans quelle mesure on doit faire passer sa santé avant son plaisir. On peut vivre en faisant toujours attention à optimiser sa santé, mais vivre très vieux en se refusant tous les plaisirs un peu "déraisonnables", est-ce forcément le meilleur choix ? Moi je préfère vivre en essayant de faire passer la santé des autres avant mon plaisir, mais pas en me privant toujours de ce qui me ferait plaisir sous prétexte que c'est mauvais pour ma santé (ou pour mon porte-monnaie, autre aspect du "raisonnable" =p). C'est une question de juste-milieu : se faire plaisir dans la mesure où on ne le regrettera pas, donc on évite les gros excès mais on ne se prive pas systématiquement. D'autant plus que la santé physique est une chose, mais il faut aussi considérer la santé mentale. Parfois ça remonte le moral de s'accorder un petit excès, c'est mieux que de déprimer tout en étant en parfaite santé physique. On pourrait dire de même de la cigarette, fumer de temps en temps pour lutter contre le stress par exemple, mais il y a un risque non négligeable de devenir dépendant qui est à prendre en compte.

Dans tous les cas, on peut juger la pratique, dire que fumer c'est mal parce que l'industrie du tabac c'est de la saleté etc etc, mais pas juger les gens. C'est pareil pour à peu près tous les domaines d'ailleurs, une pratique peut être globalement mauvaise mais on ne sait jamais pourquoi les gens y ont malgré tout recours et il faut faire gaffe aux jugements hâtifs. De façon générale, je vois plus les choses en termes de "tel fait est problématique donc il faut essayer de le résoudre" plutôt qu'en terme de responsabilité, de culpabilité et de punition.
 
Madhuri":1mtpni57 a dit:
alors que le sucre est nécessaire au fonctionnement du corps. C'est seulement l'excès de sucre qui est mauvais (surtout de sucres rapides).

Tu confonds sucre et glucides. Nous avons besoins de glucides (dont une partie sera transformée en glucose pour le cerveau) mais pas du sucre raffiné, genre sucre en poudre, auquel faisait référence Rhym, je pense.
 
Oui Jezebel je parlais du sucre raffiné bien entendu et de son utilisation à outrance. J'ajouterais même le sucre raffiné ou pas raffiné d'ailleurs. Il faut savoir qu'avant le 17e siècle je crois, on ne consommait pas ce genre de sucre rapide.

Madhuri, les glucides sont présents dans les produits sucrés certes mais je pense qu'ils sont en quantité très limitée dans les sucres raffinés car ils sont raffinés justement!! Et les meilleurs glucides que l'on puisse trouver sont dans les fruits!! Il ne faudrait pas les oublier tout de même!! Que mangeaient nos ancêtres dans ce cas?! quelles étaient leurs sources de glucides? Le souci de nos jours c'est qu'on a tendance à privilégier les sucres rapides justement à cause de ce genre d'argument: les sucres ce sont des glucides et on en a besoin. Sauf qu'il ne suffit pas d'avoir du sucre pour avoir du glucose de bonne qualité!!

Après je suis d'accord avec toi de temps en temps un bon gâteau au chocolat, une pâtisserie ça fait du bien mais à consommer avec modération car le corps n'en a pas besoin!!
 
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