végétarien(ne) et fumeur (se) ?

CHARLY

Jeune bulbe
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bonjour,
y a-t-il parmi vous des végétariens fumeurs ?
personne n'est à un paradoxe près, soyons honnêtes, il doit bien y avoir des fumeurs végé ou je suis hors sujet total ????
je n'ai pas vu ce sujet dans le forum...
 
Bonjour,
je ne vois pas de paradoxe à moins de pré-supposer que le refus de l'exploitation animale s'accompagne nécessairement d'une hygiène de vie irréprochable.
 
je pensais surtout à l'hygiène de vie irréprochable supposée des végés ... et aux remarques à la con du genre : "tu ne manges pas de viande mais tu fumes !".
comme si les végés devaient aspirer à la perfection...
 
Ex-fumeuse ici ^^ Je ne me souviens pas d'avoir eu des réflexions par rapport à ça mais peut être que je n'avais aps fait attention sur le coup.
 
Oui ! C'est un reproche régulier que subissent les écolos (Nicolas Hulot est un bon exemple de ce genre de remarques à la con).

Démontrer que les gens ne sont pas parfaits suffit aux petits esprits à en déduire que les gens sont indignes d'intérêt... Pfiou, je ne saurais pas comment leur expliquer l'insuffisance d'un tel pseudo raisonnement. Et vous ?

Si tu ne fumes pas il t'auront sur le fait que tu t'habilles, donc ça pollue donc tu tus surement des vie indirectement. Ce stratagème consiste à étendre au delà de ses frontière un concept. Le concept ayant une portée plus générale, il est plus aisé de le contredire. C'est le premier stratagème que Schopenhauer évoque dans "l'art d'avoir toujours raison".
Il donne des solutions pour contrecarrer ce genre de stratagème et cela consiste à faire revenir son interlocuteur sur le sujet de départ, ici c'est la souffrance animale et non la souffrance des cellules épithéliales pulmonaires.
 
N1C0LAS":ou8o7gvc a dit:
ici c'est la souffrance animale et non la souffrance des cellules épithéliales pulmonaires.

ah oui c'est pas faux !
bon cela dit je ne fume plus non plus, je vapote.
 
je pensais que c'était plus les tests animaux qui étaient sous-entendus dans ta question!
J'ai fumé, je fume plus. indépendamment du fait d'être vg, même si l'arrêt de la clope a sans doute été une étape dans mes prises de conscience, finalement :)
 
La question que je me poserais plutôt, c'est "les clopes sont-elles, ou ont-elles été, testées sur animaux ?". J'en sais rien.
 
Picatau":2o0dtcoc a dit:
La question que je me poserais plutôt, c'est "les clopes sont-elles, ou ont-elles été, testées sur animaux ?". J'en sais rien.
A priori, oui. :(
 
sans trop chercher, on peut trouver des photos de beagles, de singes ou de rats obligés de fumer, donc je pense qu'on peut même éviter l'à priori et affirmer que ça se fait ^^
 
loin d'etre experte, je sais qu'il existe que peu de cigarettes non testése sur les animaux(2-3 paquets il me semble). le reste, les + connues sont TOUTES testées.

petit rapel: :'(
http://www.occupyforanimals.org/the-smo ... agles.html

Apres moi je trouve contradictoire d'etre VGR et fumeur. Etre VGR, c'est refuser d'avoir dans son estomac, dans son propre corps "quelque chose" d'abjecte. Donc pourquoi accepter d'avoir dans son sang des metaux lourds, des subtances qui bouchent les arteres, des hormones qui brouillent le cerveau, le tout provoquant la mort une fois sur 2 ?

Comment respecter leur vie sans respecter la votre ? :red:
 
Chaque jour j'apprend les horreurs qu'on fait subir. Déjà qu'il est abjecte d'exploiter les animaux quand cela permet de créer de nouvelles connaissances médicales, là on exploite des animaux pour rendre addicte la population à ce qu'on sait être une augmentation de risque de cancer.

Etre VGR, c'est refuser d'avoir dans son estomac, dans son propre corps "quelque chose" d'abjecte.
Alors c'est quoi Charly ? Un végétarien déchu ? Banni ? ... (boutade) :)
Il ne faut pas transformer ce qui est un mouvement d'ouverture aux autres (l'empathie envers nos cousins animaux) en un mouvement centré sur soi (ne pas faire entrer de mauvaise chose dans son corps).
 
;)
c'est que juste que je ne comprends pas l'opposition "je ne tue pas les animaux car je les respecte mais je me tue avec un produit chimique" :mmm:

je suis desolée, je comprends pas :whistle:
 
Effectivement, la question est moins simple que ce que je pensais avant d'y réfléchir.
J'essai donc d'enlever l'apparente contradiction que vous soulevez.

Il y a une différence d'échelle : l'individu et la collectivité.
Chacun est libre (pas toujours) de faire ce qu'il veut de son corps, même un végétarien. Par contre chacun n'est pas libre de faire ce qu'il veut du corps des autres, de la collectivité.

Ensuite le tabac ne tue pas, il augmente un risque de mourir, c'est différent. Et c'est bien souvent à l'échelle individuelle que se décide cette prise de risque. Quand je sors de chez moi j'augmente aussi les risque de mourir, c'est mon choix individuel en contradiction avec le fait que je souhaite vivre longtemps mais en accord avec le fait que vivre est en soi une prise de risque, vivre pleinement sa vie implique des prises de risques.

Vous dites que fumer n'est pas respecter sa vie. Mais peut être que les fumeurs ont une vision du respect de leur vie qui est différente de la votre. Peut être préfèrent ils vivre moins longtemps mais profiter quotidiennement de leur petit poison... Ca les regarde.
Ca les regarde mais, ça nous regarde de plus en plus. Là où je pense que cela devrait être interdit c'est que ce petit plaisir personnel aboutit à une recrudescence de cancer dont les soins sont financés par la collectivité. Donc ce choix individuel est critiquable puisqu'il touche ensuite la collectivité.


Bref, la contradiction apparaît si vous amalgamez "prise de risque" (fumer) et le risque lui même (mourir). A ce moment là je reformulerait votre phrase :
"je ne tue pas les animaux car je les respecte et je prends des risques avec un produit chimique" Il n'y a plus de contradiction.
 
N1C0LAS":3annffon a dit:
Quand je sors de chez moi j'augmente aussi les risque de mourir, c'est mon choix individuel en contradiction avec le fait que je souhaite vivre longtemps mais en accord avec le fait que vivre est en soi une prise de risque, vivre pleinement sa vie implique des prises de risques.

+1, mais quand on sort de chez soi, c'est souvent utile pour "vivre": aller faire des courses pour manger, aller travailler pour gagner de l'argent, rencontrer des gens pour la qualité de vie sociale etc etc

Fumer ca n'a rien "d'utile", le risque d'en mourir est quand meme immense (sans compter le fait de payer un prix fou pour ce risque)

;) Je me repete, mais ce que je ne comprends pas, c'est que le fait d'etre VGR est souvent le resultat d'une prise de conscience enorme qui bouleverse une vie, et ne pas faire cette meme demarche pour soi :mmm:
 
La conception du végétarisme est propre à chaque individu.

On peut avoir une vision portée sur les animaux non humains, leur droit de vivre leurs vies pour eux-même et pas pour nous. En clair, viser le respect des autres. Ce qui fait que chacun d'entre nous est libre de prendre plus ou moins soin de soi-même.

Ou alors avoir une vision plus globale, tournée sur toute forme de vie consciente dont nous même, et viser un certain degré de pureté physique et morale.
 
Le végéta*isme éthique a pour base le fait d'intégrer dans nos considérations éthiques habituellement réservées aux humains les autres animaux, pas d'allonger sa propre vie ou d'approcher la pureté. Ce genre d'assertion est dangereux car :
- ça culpabilise les végéta*iens éthiques qui ne recherchent pas la pureté, mais veulent simplement reconsidérer la place des animaux non-humains dans notre société.
- ça véhicule une image faussée du végéta*isme, plus égocentrée qu'altruiste.

En définitive, je dirai simplement qu'il faut garder en tête la raison pour laquelle on est végéta*ien, et si l'on veut faire attention à sa santé, c'est un plus !
 
CHARLY":16v7gzjh a dit:
bon cela dit je ne fume plus non plus, je vapote.

hihi moi aussi je vapote depuis deux ans maintenant :D
D'ailleurs, je me pose souvent des questions concernant les arômes utilisés, sont ils vegetaliens ou pas...dur d'avoir des reponses sur la composition exacte, des fois j'ai quelques doutes
 
lafourmi":2pouhgrq a dit:
;)
c'est que juste que je ne comprends pas l'opposition "je ne tue pas les animaux car je les respecte mais je me tue avec un produit chimique" :mmm:

je suis desolée, je comprends pas :whistle:
De mon point de vue, les deux n'ont pas grand chose à voir : c'est comme si tu disais que tu ne comprends pas que quelqu'un qui soit contre le meurtre choisisse de se suicider. Qu'on soit gêné ou troublé par le suicide ou l'auto-destruction, je le comprends complètement, mais que ce soit pointé comme le signe d'une contradiction interne, que ce soit perçu comme incohérent de la part de quelqu'un qui affirme vouloir ne pas faire violence aux autres, pas d'accord.

Pour résumer : je trouve que sur le plan moral, planter un couteau dans le bras de son voisin et se planter un couteau dans son propre bras, ce n'est pas du tout la même chose (d'ailleurs l'un est passible de prison, l'autre pas).

Je sais que ça peut être choquant, mais personnellement, je suis pour la liberté de se faire du mal, de se détruire, et je trouverais atroce qu'on puisse être pénalement condamné pour "coups et blessures sur soi-même" (auto-mutilations) ou pour "tentative de meurtre sur soi-même" (suicide raté).

Pour moi faire du mal aux autres ou à soi-même, c'est deux trucs radicalement différents. Après, ça ne veut pas dire que je me réjouis quand j'apprends que quelqu'un se fait du mal, mais ça ne me viendrait jamais à l'idée d'y voir quelque chose de moralement répréhensible.

Après il y a les conséquences pour la collectivité... et oui, d'une certaine manière, on peut dire que prendre le risque d'avoir un cancer, c'est un peu égoïste. Mais dans ce cas, faut déjà arrêter de se déplacer en voiture, les soins aux accidentés, ça doit représenter un coût non négligeable. Pourtant bizarrement, ça on le mentionne beaucoup plus rarement que le cancer des fumeurs.

Sur les cigarettes, j'ai entendu dire qu'elles avaient été testées, mais ne l'étaient plus. Je n'ai pas réussi à trouver des informations récentes. Si vous savez ce qu'il en est aujourd'hui, ça m'intéresse carrément.
 
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