S'il n'y a pas d'alternative pour la mère, et que donc le bébé doive prendre le sein pour sa survie, la question végane n'a pas lieu d'être.
Nous tous véganes ici mettrions sérieusement notre position politique en suspend dans une situation de survie.
-la fameuse île déserte sans végétation comestible mais avec quelques animaux. (improbable mais plausible)
-être attaqué par une bête et n'avoir à priori d'autre choix que se défendre vigoureusement. (croiser un renard ou un blaireau enragé dans une balade en foret par exemple)
La différence entre une position politique intégrée dans une société déterminée par ses fonctionnements, son économie, etc... Et un dogmatisme intransigeant obligeant à suivre une règle jusqu'à l'absurde (se laisser mourir)
Un militant contre la peine de mort peut très bien être amené à défendre sa vie ou celle des siens contre une personne violente et manifestement résolue... ça ne me semble pas incompatible, quoi qu'en disent les sophistes de tous bords.
Il n'y a pas d'incohérence à ces niveaux-là.
vegelante":3i4e9tqx a dit:
J'entendais par là qu'on est omnivore by design
Je ne comprends pas cette expression.
Soit tu entends "intelligent design", et donc tu attends de nous qu'on accepte comme fait établit le créationnisme, soit tu ne parlais que de notre morphologie, physiologique et biologie, comment qu'on est bâtis dedans notre body, tout ça, et je me dois de répondre par ceci :
http://fr.scribd.com/doc/147656248/What ... for-Humans
(VF)
http://fr.scribd.com/doc/169451461/Anat ... -Francaise
http://fr.scribd.com/doc/147657231/Omni ... -Rodriguez
http://fr.scribd.com/doc/169599966/Asso ... -occlusale
Dans les deux cas c'est donc un "non" négatif, de ma part du moins. ^^
Quant à ton appel à la tradition amérindienne pour expliquer une des origines de la position éthique islamiste, elle flirt entre 2 sophismes gras :
-Le mythe du bon sauvage (ils faisanent comme ça avant, c'était donc forcément super moral et inattaquable)
-L'idée selon laquelle le fait de prendre (de force) une vie serait aisément contrebalancé par un acte de repentance aussi facile que penser très fort "pardon". Idée qui fait un retour en force chez des pseudo-philosophes comme Lestel dans son fumeux "Apoligie du carnivore"