Votre attitude face à la viande

elysiona

Broute de l'herbe
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J'aimerais savoir, pour ceux qui sont vg pour les animaux, quel est votre ressenti lorsque vous vous trouvez à côté de quelqu'un qui a de la viande dans son assiette:
- est ce que vous ignorez le contenu de cette assiette? (ce que je pense être la meilleure solution, bien que difficile car les gens ont souvent tendance à bien commenter ce qu'ils mangent...)
- est ce que vous vous sentez mal à l'aise mais tentez de passer outre?
- est ce que ça ne vous dérange pas du tout, vous vous concentrez sur le moment présent (échanges avec la personne ou vous savourez votre propre repas...)?
- est ce que vous vous emportez et commentez ce que vous voyez, partez dans un débat...
Personnellement après avoir été confrontée quelques fois à la situation, si je viens à regarder dans l'assiette du voisin, qu'il dise ou pas quelque chose à propos de ça, je me sens très mal à l'aise, je me fais un film avec des flash-back de reportages que j'ai pu voir, ou je revois des camions que j'ai vus récemment, entassés d'animaux... Et ça me coupe l'appétit, ça me donne envie de pleurer...
Je pense que c'est dû au fait que ma "découverte" est encore récente, je suis encore traumatisée par ce que j'ai appris.
Voilà, donc du coup je me demandais, après plusieurs années, comment on réagit face à cela, est ce que les émotions s'atténuent, est ce qu'on se crée une barrière mentale, est ce qu'on ne s'imagine plus le petit veau/canard/lapin qui a derrière...
Je crois que derrière mon "traumatisme", il y a aussi le fait que j'ai du mal à accepter et à pardonner mon passé d'omni, peut-être qu'à travers les autres je me revois en train de manger de la viande et je me représente les conséquences que ça a eu...
Enfin dernière question, à l'approche des fêtes, si vous êtes invités à des repas omnis, comment appréhendez-vous les éventuels foies gras et autres, êtes vous toujours prêts à faire la fête?
 
Même situation pour moi.

On est bien poli de ne pas sortir de longs plaidoyer pour les animaux non humains. On est bien poli de ne rien dire à ce sujet par respect des relations sociales.
Mais en retour, il faut qu'en face il y ait ce même respect et qu'on ne commente pas ses réactions gustatives que procurent tel ou tel animal sur les papilles.
Ca me parait être la moindre des décences vis à vis de notre réflexion (que tout le monde partage mais que peu de personnes mettent en cohérence avec leurs pratiques).
Donc en résumé, le silence dans les deux camps. Voila la ligne à ne pas franchir sous peine d'agacer sérieusement. statu quo ante bellum.
 
La plupart du temps, je passe outre et je ferme ma g*****.
Après, si quelqu'un pousse les bornes, tant pis pour lui.
Mais pour moi, pousser les bornes, c'est rarement en parlant de ce qu'on mange.
C'est plutôt quand les gens se permettent des commentaires sur ce que moi je mange (enfin, sauf si commentaires positifs par ex.). Ou quand la personne insiste lourdement sur son propre repas à grands coups "Hum, c'est trop bon, la viande, tu ne sais pas ce que je manque". Si je sais, merci, j'ai été viandivore pendant 15 ans, et je n'ai pas du tout une impression de manque. Sur ce, ferme-la stp. Le tout très poliment, évidemment (enfin, de mon point de vue, apparemment en face on trouve parfois que j'exagère).
 
Je suis mal à l'aise et déprime.
Je suis aussi énerver avec leur commentaire.
 
Presque tous mes amis sont omnis et on mange souvent ensemble. Ce serait donc difficile si je ne supportais pas d'être a proximité de viande ou de poissons. Je pars du principe que ça ne se fait pas de commenter sur les habitudes alimentaires des gens. Je n'aimerais pas que l'on commente sur ce que je mange alors je ne le fais pas aux autres point. Par contre, sans parler de l'aspect émotionel de la chose ( c'est a dire le fait qu'ils soient en train de manger un animal ce qui me semble inconcevable) j'avoue être parfois dérangé par la viande ou le poisson en eux même. Je n'ai jamais mangé ni viande ni poisson et j'en suis vraiment dégoûté. Ce qui fait que oui parfois je perds mon appétit en voyant ou sentant le repas de mes voisins.
 
Perso j'ai juste envie de gerber dans ces cas-là. Rien que l'odeur... :beurk:
 
merci N1C0LAS pour ton message, maintenant j'aurai moins de scrupules à envoyer bouler les gens qui me racontent leur vie alimentaire alors que je m'en tape. ^^
 
Moi j'y fais pas attention et si jamais quelqu'un s'avise de prendre ça à la rigolade et de me piquer, je la sors de ma liste de fréquentations.

C'est déjà arrivé avec un ami à moi et récemment, avec une consultante au boulot.

Je me tais mais faut pas me faire chier.
 
Un peu pareil que Lukah.
Si personne ne me lance là-dessus, je ferme ma gueule. Je me force, parce que je remarque quand même ce qu'ils bouffent, et ça me dégoûte, alors j'essaye de ne pas regarder et de penser à autre chose, de me concentrer sur la conversation. Après tout, il y a quelques années je bouffais comme eux.
Si on me demande gentiment, je réponds calmement et de la façon la plus succincte possible. Par contre si on me saoule, je lance des piques.
 
Je pense que j'ai remis des oeilleres sur les repas des autres. Par contre faut pas que ca déborde de viande non plus. Hier j'ai mangé à coté d'un collègue qui avait énormément de charcuterie dans un tupperware, juste a coté du mien (petite table), j'ai vite abrégé je suis parti.
Sauf que ce sont eux qui se permettent blagues et analyse de ce que je mange, comme si tout ce que je mangeais était bizarre, pas normal (oui un plat de lentilles/riz/soja et carottes c'est bizarre) , etc ... Venant de gens qui mangent (sans mentir) du fast food à toutes les sauces tous les midis (sandwitch, burger au poulet, kebab etc ...), je ne sais si je dois rire ou pleurer ^^

A force on se durcit, on ignore ce qu'ils mangent, on sais répondre à presque toutes les remarques sans trop s'enerver. Mais comme tout le monde on est humain, on a des hauts et des bas, et dans les bas, vaut mieux pas me faire ch... suer :D.
 
J'ignore généralement ce qu'ils ont dans leur assiette. Là où ça me met le plus mal à l'aise, c'est quand c'est un steak ou une cuisse de poulet, bref, un vrai gros morceau de viande. Si c'est un truc où on voit pas la viande de manière aussi évidente, si par exemple c'est des lasagnes, ça va.
Mais je dis rien, je me concentre sur la discussion. On me fait pas trop souvent chier, donc ça va.
 
J'ignore aussi, mais intérieurement je suis de + en + mal à l'aise.
Au départ de mon VGLisme, je ne tiltais qu'avec les yeux. Désormais ce sont aussi les odeurs que j'ai du mal à supporter, j'en aurais presque des nausées.

Ah oui, et un truc que je ne fais jamais, c'est quand leur plat "tourne" pour que tout le monde se serve, moi je ne le touche jamais. Avant j'avais besoin de le préciser, mais maintenant ma famille le sait et ils font tourner entre eux.
 
J'ignore, mais j'ai du mal avec le passage sous mon nez ou les relous "elle est bonne ma barbaque". Je ne suis pas chiante, mais si on me cherches on me trouves. Quand ça fait trois fois qu'on me passes des trucs puant sous le nez je m'énerves. Le pire étant la remarque, fatale " Tu sais pas ce que tu manques !". Là, soit je quittes la table, soit je pique une crise mais là c'est de plus en plus rare, car ce genre de lourdeau on du mal à imaginer qu'il puisse y avoir d'autres mode de vie que le leur.

Je me rends compte que il y a tellement peu de viande dans mon univers, je suis vgr, et je vis avec ma mère VGR, je sors presque jamais et mes frères ont mis de l'eau dans leurs vins et ne nous présentes plus de barbaques quand on est là.

Je suis plus choquée par les odeurs les peu de fois que je sors. Rien que le rayon saucisson dans les supermarchés, c'est fou ce que ça pue. Et c'est pire plus je vieillis.
 
Je n'ai jamais eu de rapport émotionnel direct avec la viande. Je ne vois pas d'images, je ne ressens pas l'animal. Ca ne me chamboule pas. Mais en voir en rayons et dans les assiettes, oui, ça m'énerve. Ca reste intérieur et invisible, mais ça m'énerve. Parce que je vois un comportement de suivisme total, d'apathie, qui a d'horribles conséquences. Et ça m'énerve encore plus quand on a déjà eu des tas de conversations sur le végétarisme et que je sais qu'ils sont d'accord, et qu'ils "font des efforts", qu'ils "mangent moins de viande". Alors que j'en vois toujours autant dans leur assiette. J'y vois le symptôme d'une grave maladie mentale collective. J'y vois un comportement d'héroïnomanes complètement déconnectés (Un héroïnomane n'est pas quelqu'un d'innofensif.).
Ca ne m'empêche pas de jeter un oeil sur leur assiette, totalement neutre et silencieux, sans aucun commentaire, aucune moue quelconque, juste dans l'espoir qu'ils remarquent mon regard, qu'ils devinent ma pensée et qu'ils y réfléchissent par eux-mêmes. Et s'il y a des commentaires sur le goût de ce qu'ils mangent, je les ignore, simplement. Ca me fait le même effet qu'un bébé qui me parle de son caca.
 
Pers0nne":25zvbrgr a dit:
Ca me fait le même effet qu'un bébé qui me parle de son caca.
Ca, ma fille ça la fait éclater de rire pendant quelques minutes ! du coup je me marre aussi. Donc, ton image ne fonctionne pas chez moi !

Moi aussi c'est le "suivisme" qui m'énerve. Surtout quand la première chose qu'ils disent c'est qu'ils l'ont choisi, que c'est LEUR point de vue, etc...
 
Tcharls":2tl3vp78 a dit:
Pers0nne":2tl3vp78 a dit:
Ca me fait le même effet qu'un bébé qui me parle de son caca.
Ca, ma fille ça la fait éclater de rire pendant quelques minutes ! du coup je me marre aussi. Donc, ton image ne fonctionne pas chez moi !
Disons que face à un bébé qui éprouve un profond ravissement devant un resplendissant caca (et non pas comme ta fille de la vile moquerie envers son piètre caca dégoûtant), j'aurais du mal à partager son ressenti extatique.
 
Pers0nne":1u3sf3vp a dit:
Tcharls":1u3sf3vp a dit:
Pers0nne":1u3sf3vp a dit:
Ca me fait le même effet qu'un bébé qui me parle de son caca.
Ca, ma fille ça la fait éclater de rire pendant quelques minutes ! du coup je me marre aussi. Donc, ton image ne fonctionne pas chez moi !
Disons que face à un bébé qui éprouve un profond ravissement devant un resplendissant caca (et non pas comme ta fille de la vile moquerie envers son piètre caca dégoûtant), j'aurais du mal à partager son ressenti extatique.

T'as perdu ton âme d'enfant, Pers0nne. ^^
 
J'aime bien les blagues pipi caca mais je dois avouer que le caca d'un bébé, bof bof même si un petit qui me parle de son caca en riant, ça peut éventuellement me faire rire.
Petit, je disais à mes parents "ah, j'ai fait un crotte, on aurait dit qu'elle était vivante, elle bougeait" ou encore "oh, elle était toute noire celle-là".
Désolé Pers0nne.
 
En fait, (et je vais re-glisser tout doucement vers le sujet initial : la bouffe), ce qui la fait rire c'est surtout le caca en général, par forcément le sien. Hier soir par exemple, quand, après avoir demandé 27 fois ce qu'il y avait dans la casserolle sous le couvercle, j'ai répondu "du caca de grenouille", j'ai eu droit à mon plus gros succès comique de ma vie.
Ce qui me ramène au sujet : parfois, en mangeant avec d'autres, j'imagine qu'ils ont de la merde dans leu assiette. Et ils ont l'air de trouver ça bon. Moi, non merci, je sais que c'est de la merde, même si elle sent les épices et le fumé...
 
Pour recentrer le débat, je suis un peu comme personne j'ai pas de rapport particulier avec la viande.
-quand je mange avec des carnistes, j'ignore le contenu de leurs assiettes. S'il font des remarques sur le gout, la façon de le préparer, je cale une ou deux remarque de troll, genre "pov' bête", ou "ça valait bien le coup de tuer le bestiaux si c'est dégeu"
-quand je passe dans les rayons viande/fromage/lait/oeufs (moins dans les plats préparé, j'suis atteint du même syndrome que les carnistes^^) je suis surtout effaré par la quantité de marques et le volume de matières par rapport aux rayons fruit et légumes ("non, non mon bon monsieur, ya pas de lobby de la viande ou du lait, c'est des produits bien différents ces 15 sortes de jambon blanc"). Quand on pense qu'on peut être content quand il y a plus de 2 "marques/variété" d'un légume.

Après a la base, je suis limite psychopathe, avec assez peu d'empathie envers les autres, mais je me soigne (enfin je m'améliore), du coup avec assez peu d'empathie pour la douleur animale. Je suis végan parce que je sais que c'est pas bien, pas parce que c'est trop triste la pauv' bête.
 
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