60.000.000.000 de morts et le génocide continue

N1C0LAS

Avale du tofu
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16/9/13
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Fin de l'année 2013, je ne cesse de m'étonner de l'ampleur de cette tragédie.

D'après le planetoscope toute chose étant égale par ailleurs, 60.000.000.000 d'animaux tués cette années pour l'alimentation

source :
http://www.planetoscope.com/agriculture ... age-viande
 
Personnellement ce sont les chiffres qui m'ont particulièrement choquée et stimulée dans mon coming out végane.
 
C'est encore plus flippant le premier janvier, putain sa comte en million déjà ... :(
 
Piou division rapide de ma part, ce qui donne plus de 164 millions de vies ôtées chaque jour... Environ 6 millions de vies en moins toutes les heures. Désespérant...
 
Un génocide accepté et défendu par la plupart des gens... :'( Comment faire, comment se révolter de manière assez forte...
 
Les omnivores sont vraiment de piètres génocidaire, leurs plan d'extermination des cochons, vaches, moutons, poules etc échoue lamentablement, il y en a de plus en plus ! Ils devraient regarder du côté des anti-spéciste, ça m'a l'air beaucoup plus performant comme plan de génocide des animaux d'élevage.

Blague à part, j'ai pas l'impression que le plan est d'exterminer les espèces d'élevage. Pour les sauvages, par contre...
 
Exact, "l'espèce" est une convention de biologie bien pratique dans le cadre de la biologie mais qui ne possède pas de réalité concrète. L'individu, les 60 milliards d'individus eux sont concret.

Donc merci d'avoir préciser. Ce n'est effectivement pas la disparition d'une espèce qui attriste, c'est la disparition de dizaines de milliards d'individus sensibles par an qui est insoutenable.

Non sans un peu de cynisme je pense qu'il est absurde de s'attrister de la disparition d'éspèce tout en étant indifférent à celle des individus.
Tout au plus on peut avoir une inquiètude égoïste quant aux disparitions d'éspèces car la biodiversité est l'assurance viedes humains et des autres espèces.
 
N1C0LAS":sb2it70x a dit:
Exact, "l'espèce" est une convention de biologie bien pratique dans le cadre de la biologie mais qui ne possède pas de réalité concrète.

Si tu crois un minimum à la théorie de l'évolution, l'espèce à une réalité concrète et même primordiale.

Non sans un peu de cynisme je pense qu'il est absurde de s'attrister de la disparition d'éspèce tout en étant indifférent à celle des individus.
Tout au plus on peut avoir une inquiètude égoïste quant aux disparitions d'éspèces car la biodiversité est l'assurance viedes humains et des autres espèces.

Toi tu penses que la vie de l'individu est sacrée, mais pas celle de l'espèce; et certains pensent le contraire.
 
Nicollas":227vprpr a dit:
N1C0LAS":227vprpr a dit:
Exact, "l'espèce" est une convention de biologie bien pratique dans le cadre de la biologie mais qui ne possède pas de réalité concrète.

Si tu crois un minimum à la théorie de l'évolution, l'espèce à une réalité concrète et même primordiale.

Pour l'avoir étudier pendant quelques années (en tant qu'étudiant), la théorie de l'évolution ne valide pas la notion d'espèce comme un groupe figé et fermé justement. Il y a de nombreux animaux qui sont interféconds et qui ne sont pas de la même espèce, la notion d'espèce est juste une simplification.

Pour les bactéries par exemple, c'est très vague car on différencie les espèces par le taux de différences de l'ADN, ce qui en pratique est très foireux.
 
monsidlateci":12jm33gj a dit:
Il y a de nombreux animaux qui sont interféconds et qui ne sont pas de la même espèce, la notion d'espèce est juste une simplification.

Perso j'avais en tête la notion qu'une espèce était un groupe d'individus interféconds donnant naissance a une progéniture non stérile.
Mais je n'ai fait que 2 ans de fac de bio, et encore, a mi-temps.
 
C'est plus ou moins ça, mais si tu prends une espèce aussi commune que le chien, on a des individus interféconds et si on prend certains chiens très différents, il est possible qu'ils soient trop différents mais tous interféconds avec les chiens peu domestiqués. Où est la barrière de l'espèce?
Pour d'autres hybrides, la progéniture peut être non stérile mais avec un taux bas de reproduction, on aurait une nouvelle espèce ou juste une espèce hybride amenée à disparaître?
 
monsidlateci":efkiqwpa a dit:
C'est plus ou moins ça, mais si tu prends une espèce aussi commune que le chien, on a des individus interféconds et si on prend certains chiens très différents, il est possible qu'ils soient trop différents mais tous interféconds avec les chiens peu domestiqués. Où est la barrière de l'espèce?
Je vois ce que tu veux dire, mais je doute (aucune certitude) que deux individus puissent être féconds avec un troisième sans être féconds entre eux.

monsidlateci":efkiqwpa a dit:
Pour d'autres hybrides, la progéniture peut être non stérile mais avec un taux bas de reproduction, on aurait une nouvelle espèce ou juste une espèce hybride amenée à disparaître?
Je dirais plutôt une souche amenée a disparaître.

Mais je note qu'on est quand même dans des cas particulier ou l'homme agit plus que la nature dans la reproduction.

Dans un état de nature, soit deux populations d'une même espèce sont suffisamment proche pour régulièrement "échanger des gènes" et dans ce cas il n'y a pas de création de nouvelle espèce a terme, soit elles sont isolées et a terme on aura deux espèces non interfécondes. Dans le troisième cas, la séparation entre les espèces n'est pas complètement aboutie, et les individus peuvent se reproduire mais avec un taux des hybrides bas ou bien une stérilité des hybrides. Dans ce cas, la séparation est déjà faite, et finira par être totale.

Il faut aussi penser que dans le dernier cas que je cite ci-dessus, la barrière entre les deux espèce peut déjà être totale, car bien qu'ils soient encore plus ou moins interféconds, il est tout a fait possible que les mœurs des deux espèces soient tellement différentes qu'elles interdisent toute tentative de reproduction "naturelle" (comprendre, non incitées par l'Homme).
 
Nicollas":2uu4a4px a dit:
N1C0LAS":2uu4a4px a dit:
Exact, "l'espèce" est une convention de biologie bien pratique dans le cadre de la biologie mais qui ne possède pas de réalité concrète.

Si tu crois un minimum à la théorie de l'évolution, l'espèce à une réalité concrète et même primordiale.

Non sans un peu de cynisme je pense qu'il est absurde de s'attrister de la disparition d'éspèce tout en étant indifférent à celle des individus.
Tout au plus on peut avoir une inquiètude égoïste quant aux disparitions d'éspèces car la biodiversité est l'assurance viedes humains et des autres espèces.

Toi tu penses que la vie de l'individu est sacrée, mais pas celle de l'espèce; et certains pensent le contraire.

Où as-tu vu le qualificatif ou la notion de sacré dans ce que dit N1CoLAS? Tout ce qui compte, c'est la souffrance. Une espèce ne souffre pas, un individu si. La notion de sacré n'est pas nécessaire.
 
EnderTrevize":i5mi0nni a dit:
Je vois ce que tu veux dire, mais je doute (aucune certitude) que deux individus puissent être féconds avec un troisième sans être féconds entre eux.

On prend pas exemple une souche de chien de petite taille, très petite, et une souche de chien très mastoc. Les deux ne peuvent pas se reproduire entre eux, car une trop grande différence de taille, pourtant in vitro, ça marche pour faire une cellule-oeuf. Chacun peut se reproduire avec des chiens de taille moyenne. C'est exemple est théorique et pas très précis (je connais pas trop les noms de souche de chien).
Pour de nombreux cas, on croyait avoir des espèces différentes alors que ce sont des populations éloignés, qui pourront donner naissance à des nouvelles espèces (dans le sens interféconds entre eux mais pas avec les autres individus proches) ou pas.

EnderTrevize":i5mi0nni a dit:
Je dirais plutôt une souche amenée a disparaître.
Tu as raison, mais le problème, c'est que ce n'est pas forcément si strict que ça, une modification au niveau environnemental peut tout changer, et il peut y avoir une espèce nouvelle.


EnderTrevize":i5mi0nni a dit:
Mais je note qu'on est quand même dans des cas particulier ou l'homme agit plus que la nature dans la reproduction.

Souvent c'est l'humain la base de ces nouvelles possibilités, mais ça n'empêche pas le fait que des migrations de populations peuvent induire de nouvelles possibilités de reproduction.
 
J'avais bien compris et envisagé la cas de chien de taille très différentes.

Mais comme je le disais, ces cas sont essentiellement des cas issus de la régulation humaine. Dans la nature, ces cas sont extrêmement rare, et même avec des migrations de population, il faut prendre en compte que les mœurs des animaux peuvent varier beaucoup plus vite que leur potentiel génétique, et empêcher des reproduction bien avant qu'il y ai une réelle impossibilité biologique a leur interfécondité.

Pour reprendre l'exemple des chiens, si demain l'être humain arrête tout contrôle sur les populations canines pour une raison x ou y, j'imagine que soit les populations de chiens vont se mélanger pour finir par donner une espèce unique métis, soit les différences (de comportement et/ou de taille) seront a la base telles qu'il y aurait 3 sous-espèce, puis 3 espèces différentes.
 
Nicollas":xbcekat9 a dit:
Les omnivores sont vraiment de piètres génocidaire, leurs plan d'extermination des cochons, vaches, moutons, poules etc échoue lamentablement, il y en a de plus en plus ! Ils devraient regarder du côté des anti-spéciste, ça m'a l'air beaucoup plus performant comme plan de génocide des animaux d'élevage.

Blague à part, j'ai pas l'impression que le plan est d'exterminer les espèces d'élevage. Pour les sauvages, par contre...

Tu aurais pu faire exactement la même correction (justifiée) sur l'expression "génocide" sans employer le sarcasme. Au contraire, tu as décidé de venir intervenir avec un a priori méprisant et moqueur, comme à chacun de tes messages.
Donc, une fois de plus, tu as décidé de faire ça :
http://www.egalitariste.net/2013/04/21/ ... -une-arme/

Je suis vraiment étonné. Qu'est-ce qui te motive à revenir ? Pourquoi les 3% de végétariens sont à ce point importants pour toi, au point de revenir régulièrement faire des remarques méprisantes ?
Je ne sais pas, mais moi, je ne perds pas mon temps à fréquenter régulièrement des forums de témoins de Jéovah, de mormons, de créationnistes, d'extrême droite... Etant donné que certains de ceux que je viens de citer ne sont pas des menaces, et que d'autres seraient de toute façon dans l'incapacité de réfléchir à ce que je dis, je ne vois pas trop l'intérêt de perdre du temps et m'épuiser à ça. J'ai d'autres moyens de m'amuser.

C'est bien mystérieux.
 
Il y a un paradoxe à définir de manière rigide la notion d'espèce sans renier que les espèce évoluent autrement dit on ne peut enfermer les espèces dans une définition sans mettre à mal la théorie de l'évolution.
La notion d'espèce est née des observations faites sur les animaux et les théories de l'évolution, où la notion d'espèce est centrale, ont toutes été basées sur les observation d'animaux (exit les champignons, les végétaux et les microbes c'est à dire la majorité du monde vivant et quid des virus ?).
Or chez les végétaux, l'hybridation est la règle, chez les bactéries le génome traverse allègrement toute les barrières (d'où les problèmes de bactéries multi-résistantes, merci les élevage concentrationnaires).
Sur des échelles de temps long, le chimérisme semble être beaucoup plus fréquent qu'on ne le pensait et rend, de fait, un peu moins opérante la notion d'espèce dans un discours évolutionniste.
Quelques exemples de félins hybride comme les ligrons ou tigrons.
Passionnant sujet.

Comme l'a souligner Picatau, les espèces ne souffrent pas, les individus oui et c'est donc vers eux que l'empathie peut fonctionner et que peut porter notre compassion.


60 milliards...
 
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