J'ai tendance à bouder voire fuir les pétitions de "protection" centrées sur une espèce voire un individu en particulier si les arguments avancés n'ont rien d’abolitionniste ou libérateur, s'ils ne parlent que de "bien être" en restant vague, ou qui ne propose aucun changement d'ordre judiciaire ou pénal.
Je ne crache pas sur un appel à l'aide pour sauver un animal précis en détresse évidemment, mais le plus souvent il s'agit d'organiser un traitement dans un pays lointain et pour une espèce toujours exotique (sans trop de possibilité de contrôle), ou bien parfois une récupération de cheptel de ferme négligé qui ira juste dans un élevage moins pire mais qui aboutira au même abattoir.
Quand aux végés plus volontiers dépressifs, non seulement ça ne me surprendrait pas dans les faits, mais j'ai une explication plus simple et probablement plus vraie : végéphobie constante, rejet de l'entourage, isolement (ou convictions cachées et non partagées/ables), prise de conscience du massacre de masse, sentiment d'impuissance, lucidité exacerbée au monde pourrit, etc...
Depuis la Grèce antique il se dit que la lucidité ne fait pas de vous une personne heureuse... Mais l'époque actuelle a tellement d'intérêts à faire des gens des clones sans mémoire.
De toute façon d'une manière générale, dès que le terme trompeur et éculé de "phyto-oestrogène" apparait dans un article, ça pue du cul et fleure la science politique et le lobby gras.