Lettre à Aymeric
Le monde “occidental” mange trop de viande, c’est certes une vérité. Néanmoins,
il me semble que dans votre mécanique de pensée vous conduisant à la proscrire
complètement de notre alimentation, vous omettez un certain nombre de paramètres
qui, si on les prend en considération, dégonflent largement l’aspect philosophique
que vous tentez de promouvoir.
A vous entendre, il nous faudrait abandonner la viande comme aliment, ne plus tuer
des animaux qui sont des êtres vivants, pour le bien de tous,.
Alors il nous faudrait également abandonner les médicaments qui sont testés sur les
animaux avant d’être mis sur le marché pour les humains. Laissons aussi en vie les ténias,
puces tiques et sarcoptes et autresmicobes. Abandonner les vaccinations qui utilisent
des oeufs lors de leur fabrication. L’antispéciste n’est-il pas pour une nonhierarchisation
des animaux?
Faire comprendre aux inuits qu’ils n’ont plus que des cacahuetes à manger, et encore.
En effet, si notre consomation doit se priver de tuer des êtres vivants, alors ne mangeons
plus, non plus de végétaux. Lorsque vous dégustez une salade, prennez conscience
qu’il a bien fallu l’arracher, donc la tuer, afin qu’elle arrive dans votre assiette. Ce n’est
pas pas parce-qu’elle ne crie pas qu’elle ne souffre pas. Lisez simplement le livre
La vie secrète des arbres de azertyuisdfghj. Même les “simples” fruits que l’on pourrait
consommer sans tuer la plante mère, sont des êtres vivants, dans un unique grain
de raisin, une vigne sommeille mais existe et n’en est simplement qu’à son début.
Cela me fait penser qu’on ne vous entend guère revendiquer l’abolition de la possibilité
d’avorter. Ce dernier point vous ferait il une “mauvaise presse” auprès de vos aficionados?
Il est également faux de prétendre que l’être humain n’a pas toujours mangé de la viande,
comme en Inde, dites vous. Allez donc faire un tour dans un restaurant indien vous vous
rendrez alors compte de l’ineptie de vos propos.
Pour autant, il n’est pas nécessaire, pour continuer à manger de la viande raisonablement
que les conditions d’élevage soient éxecrables, sur ce point unique, je consens à vous
rejoindre.
En résumé, je veux bien entendre que notre consomation de viande soit excessive, aussi
bien pour notre santé que pour celle de notre planète, de là à la proscrire de notre
alimentation pour raison soit disant philosophique, il y a un fossé que je ne saurai
franchir, mais “ça fait bien” de le dire, il suffit de taire mon argumentaire. Votre façon
de voir devient alors, comme le reste de nos sociétés une affaire mercantille. Ou bien,
allez au bout de vos “convictions”, ne possedez rien qui soit de source végétale : bois,
paille, rotin, bambou....ne vous soignez plus, mangez des pierres (et encore) et du plastique et
résidez dans une grotte de parpaings nus, ne demeurez pas simple antispéciste et devennez
comme moi antirégnique (pas de hiérarchie dans les règnes).
Mais surtout, ne nous faites pas croire que votre soit disant pratique alimentaire est
de source philosophique.
Le monde “occidental” mange trop de viande, c’est certes une vérité. Néanmoins,
il me semble que dans votre mécanique de pensée vous conduisant à la proscrire
complètement de notre alimentation, vous omettez un certain nombre de paramètres
qui, si on les prend en considération, dégonflent largement l’aspect philosophique
que vous tentez de promouvoir.
A vous entendre, il nous faudrait abandonner la viande comme aliment, ne plus tuer
des animaux qui sont des êtres vivants, pour le bien de tous,.
Alors il nous faudrait également abandonner les médicaments qui sont testés sur les
animaux avant d’être mis sur le marché pour les humains. Laissons aussi en vie les ténias,
puces tiques et sarcoptes et autresmicobes. Abandonner les vaccinations qui utilisent
des oeufs lors de leur fabrication. L’antispéciste n’est-il pas pour une nonhierarchisation
des animaux?
Faire comprendre aux inuits qu’ils n’ont plus que des cacahuetes à manger, et encore.
En effet, si notre consomation doit se priver de tuer des êtres vivants, alors ne mangeons
plus, non plus de végétaux. Lorsque vous dégustez une salade, prennez conscience
qu’il a bien fallu l’arracher, donc la tuer, afin qu’elle arrive dans votre assiette. Ce n’est
pas pas parce-qu’elle ne crie pas qu’elle ne souffre pas. Lisez simplement le livre
La vie secrète des arbres de azertyuisdfghj. Même les “simples” fruits que l’on pourrait
consommer sans tuer la plante mère, sont des êtres vivants, dans un unique grain
de raisin, une vigne sommeille mais existe et n’en est simplement qu’à son début.
Cela me fait penser qu’on ne vous entend guère revendiquer l’abolition de la possibilité
d’avorter. Ce dernier point vous ferait il une “mauvaise presse” auprès de vos aficionados?
Il est également faux de prétendre que l’être humain n’a pas toujours mangé de la viande,
comme en Inde, dites vous. Allez donc faire un tour dans un restaurant indien vous vous
rendrez alors compte de l’ineptie de vos propos.
Pour autant, il n’est pas nécessaire, pour continuer à manger de la viande raisonablement
que les conditions d’élevage soient éxecrables, sur ce point unique, je consens à vous
rejoindre.
En résumé, je veux bien entendre que notre consomation de viande soit excessive, aussi
bien pour notre santé que pour celle de notre planète, de là à la proscrire de notre
alimentation pour raison soit disant philosophique, il y a un fossé que je ne saurai
franchir, mais “ça fait bien” de le dire, il suffit de taire mon argumentaire. Votre façon
de voir devient alors, comme le reste de nos sociétés une affaire mercantille. Ou bien,
allez au bout de vos “convictions”, ne possedez rien qui soit de source végétale : bois,
paille, rotin, bambou....ne vous soignez plus, mangez des pierres (et encore) et du plastique et
résidez dans une grotte de parpaings nus, ne demeurez pas simple antispéciste et devennez
comme moi antirégnique (pas de hiérarchie dans les règnes).
Mais surtout, ne nous faites pas croire que votre soit disant pratique alimentaire est
de source philosophique.